Rodin

François Auguste René Rodin voit donc le jour le 12 novembre 1840, dans une petite mansarde sinistre de la rue de l’Arbalète à Paris. Son père Jean-Baptiste est d’origine normande, sa mère MarieCheffer d’origine lorraine, ils sont venus de province dans l’espoir d’améliorer leur condition sociale. Du premier mariage de son père avec Gabrielle Cateneau, il a une demi-sœur, Clothilde, qui sembleavoir été écartée de la famille après le deuxième mariage de Jean-Baptiste. Auguste a une sœur aînée, Maria. Sa mère possède une grande force de caractère et son visage reflète l’austérité ; posantdes frontière avec ses proches, cela est dû au fait qu’elle souffre d’haptophobie, cette maladie est en fait une angoisse du toucher. Sa mère n’osait donc pas toucher ses fils. En 1854, le jeune Rodinentre à l’Ecole impériale spéciale de dessin et de mathématiques, nommée « la Petite École » pour la distinguer de la grande, celle des Beaux-Arts. Il suivra aussi, au Muséum d’histoire naturelle, lescours de Barye (sculpteur français, renommé pour ses sculptures animalières). Sa destinée bascule le jour où il découvre un atelier de modelage au sein de l’école : Pour la première fois, je vis dela terre glaise, il me sembla que je montais au ciel, je fis des morceaux séparés de bras, des têtes ou des pieds, puis j’attaquais la figure toute entière. J’ai compris l’ensemble d’un corps… Ilutilise l’argile pour combler le manque de toucher, du a sa mère haptophobe, qui a dénié le moindre
câlin ou geste affectif. Il adopte pour devise : L’art naît en travaillant. Il fréquente assidûmentle Louvre, la Bibliothèque Impériale, le Collège de France et s’intéresse à la lecture des grands auteurs ; Lamartine, Dante, Virgile, Victor Hugo, Homère, Musset deviennent ses références. Cetteboulimie de culture ne devait jamais le quitter. Il reçoit un premier prix de modelage à l’âge de dix-sept ans et décide de se présenter au concours de l’École des Beaux-Arts. L’entrée lui est refusée…

Ses ouvriers

Introduction
Ouvriers : PCS dans la nomenclature INSEE mais
aussi groupe social dont l’histoire, liée à celle de
la révolution industrielle existe depuis le XIXe
siè-
cle. A été au cœur desanalyses en termes de clas-
ses, notamment chez Weber qui la dé? nit comme
un groupe aux conditions économiques homogè-
nes et chez Marx pour qui le prolétariat est mar-
qué par ses conditionsobjectives d’existence, sa
conscience de classe et son antagonisme avec la
bourgeoisie capitaliste.
Peut-on toujours parler d’une classe à propos de
cette catégorie ?
I. Un groupe social spéci?que qui semble
avoir les caractéristiques d’une classe…
A. Des conditions objectives de travail et de vie
1. Métier manuel, conditions de travail particu-
lières, qui ont forgé son existencehistorique à tra-
vers le mouvement ouvrier
2. Comportements sociaux et culturels distincts
(doc. 4)
B. Une classe au cœur des questions sociales
contemporaines
1. Les conditions contemporaines :délocalisa-
tions, taux de chômage élevé
2. Reconnaissance sociologique moins nette :
l’appartenance ouvrière est déniée par de nou-
velles divisions sociales (immigrés/français, chô-meurs/salariés) (doc. 6)
Transition : Les ouvriers forment une classe :
ils ont des conditions, une histoire, une identité
communes, mais contredite par l’apparition de
certaines évolutions.
II. … maisqui a connu des évolutions qui
remettent en cause son existence de classe…
A. Sa composition interne : la catégorie
ouvrière n’est plus un vaste groupe homogène
1. La catégorie ouvrière estaujourd’hui com-
posée de sous-groupes différents de par leur
quali? cation et leurs revenus (doc. 2 : ouvriers
qualifiés/non qualifiés, de type industriel,
artisanal/agricoles/chauffeurs).
2.Elle est numériquement en diminution en
valeurs absolue et relative (Cf. doc 13, p. 151).
B. Ses frontières externes : la catégorie
ouvrière se rapproche d’autres catégories
1. Elle a des…

Ride

LE RISQUE DANS LE CONTRAT ADMINISTRATIF OU LA NÉCESSAIRE RECONNAISSANCE DE LA DIMENSION ÉCONOMIQUE DU CONTRAT
Thierry KIRAT* Frédéric MARTY** Laurent VIDAL***

Résumé : La question de la répartition des risques liés à l’exécution du contrat administratif milite dans le sens du décloisonnement entre le droit et l’économie. Pour cela, il faut que soit surmonté l’obstacle de la difficilecommunication entre la théorie économique du risque et la sphère juridique ; cette dernière relève d’approches normatives ainsi que de pratiques administratives et jurisprudentielles indépendantes de l’analyse économique. Il est donc vain de penser que les règles juridiques incorporent une théorie économique de l’allocation des risques. Cela n’empêche pas le droit positif du contrat administratif d’avoirmis en place une grille de répartition des risques. Nous étudions cette grille en mettant en relation des éléments tirés des cahiers des clauses administratives, de la jurisprudence administrative portant sur le contentieux du contrat (imprévision et sujétions imprévues) et des avis des commissions spécialisées des marchés. Nous considérons que, à la différence de ce que prédit le discourséconomique pur, il n’y a pas de solutions optimales à la répartition des risques d’exécution. Nous suggérons des pistes de réflexion sur la manière dont le contrat administratif pourrait, au travers des normes et des pratiques administratives et jurisprudentielles qui le gouvernent, assurer une allocation aussi peu imparfaite que possible des risques d’exécution.
1 Introduction 2 Le risque, une notion àgéométrie variable 2.1 Risque(s) et économie 2.2 Risque(s) et droit du contrat administratif
* Chargé de recherche au CNRS, Institut de recherche interdisciplinaire en socio-économie (Université de Paris Dauphine). ** Chargé de recherche au CNRS, Centre de recherche en droit, économie, gestion (Université de NiceSophia Antipolis). *** Maître de conférences en droit public, Université de Paris I.Revue Internationale de Droit Économique — 2005 — pp. 291-318

292

Le risque dans le contrat administratif

2.3 Vie du contrat et facettes du risque 2.4 Le risque, une question pluridimensionnelle 3 Le tissage de dispositifs autour du risque : cahiers des clauses, jurisprudence administrative et commissions spécialisées des marchés 3.1 Les cahiers des clauses administratives générales3.2 Le contentieux administratif 3.2.1 La structure du contentieux de l’exécution 3.2.2 Caractérisation et allocation des risques dans les arrêts du Conseil d’État 3.2.2.1 Les hausses de prix et la dévaluation de la monnaie 3.2.2.2 Le risque de sol 3.2.2.3 Les aléas météorologiques 3.2.2.4 L’exercice du pouvoir de modification unilatérale 3.2.3 Les enseignements de l’analyse du contentieux portédevant le Conseil d’État 3.3 Les commissions spécialisées des marchés 3.3.1 Les pratiques d’évaluation des marchés et des avenants : les marchés concurrentiels et les marchés négociés sont les bases de pratiques différenciées 3.3.2 Conclusions et inquiétudes 4 Questions ouvertes 4.1 Arbitrer entre des contraintes plurielles 4.2 Quelques orientations souhaitables 4.2.1 Développer les formulesd’incitation et les clauses d’obligation de résultat 4.2.2 Réformer la réglementation relative aux « variations des conditions économiques » 5 Conclusion Summary

1 INTRODUCTION
Quelle peut être la contribution de l’analyse économique à l’étude du contrat administratif ? La question de la légitimité et de l’intelligibilité de l’analyse économique dans le domaine du droit français – notamment de la Law &Economics – a été posée à de nombreuses reprises au cours des dernières années. La préoccupation du présent propos n’est pas de contribuer au débat « pour ou contre » le recours à la Law & Economics, en tant que tel, mais de soumettre certaines questions juridiques de nature technique à des questionnements inspirés de l’économie, d’évoquer les recherches empiriques que commandent ces…

Pierre et jean de maupassant

RESUME DE PIERRE ET JEAN DE MAUPASSANT

Les Roland, anciens bijoutiers parisiens se sont retirés au Havre. Ils ont deux fils. Pierre, l’aîné, est un jeune docteur âgé de 25 ans, brun, doté d’un caractère fort et d’une certaine nervosité tandis et Jean, son cadet de cinq ans, gros, blond, avec une barbe blonde épaisse vient d’achever ses études de droit. A la naissance même de Jean, devant lavision de l’amour que lui portait leurs parents, Pierre commençat à nourrir une certaine jalousie à l’égard de son frère.

Au début de l’oeuvre, Pierre et Jean sont tous deux attirés par une belle et riche veuve: Madame Rosémilly.

Au cours d’une partie de pêche familiale en compagnie de Madame Rosémilly, les deux frères sont en compétition à la rame pour tenter de séduire la jeune femme qu’ilssurnomment ‘la veuve ». Cette dernière semble néanmoins plus sensible au charme de Jean qu’à celui de Pierre.

Après cette journée de pêche, la famille reçoit le soir même la viste imprévue du notaire, qui apprend le décès soudain de Monsieur Maréchal, un ami proche des Rolands. Monsieur Maréchal lègue tout son heritage à Jean et ne laisse rien à Pierre.

Toute la famille est heureuse,excepté Pierre, rongé par la jalousie. Il ne comprend pas le choix du défunt pour son frère et y pense nuit et jour. Il se confie même à plusieurs personnes de son entourage: son seul ami, le pharmacien Marowsko ainsi qu’à une fille de la brasserie. Au terme de sa réflexion, Pierre n’explique cet héritage que par une seule possibilité: Monsieur Maréchal pourrait être le père de Jean.

Il se souvientd’un portait de Monsieur Maréchal décroché du mur à la naissance de Jean. La ressemblance entre les deux hommes est évidente. Pierre cherche à montrer à sa mère, par tout moyen, qu’il est au courant de la verité. Il la questionne notamment sur l’existence de ce portrait.

Toute la famille décide de faire un voyage à Trouville, en compagnie de madame Rosémilly. A cette occasion, Jean lui faitpart de ses sentiments et tous deux décident de se marier. Pendant ce temps, Pierre et sa mère s’affrontent par un jeu de regards. Elle comprend qu’il a découvert son secret et en fait même un malaise.

La petite famille rentre au Havre, dans un appartement acheté par Jean grâce à son héritage. Pierre est fou de jalousie. Tandis que monsieur Roland raccompagne madame Rosémilly, Pierre et Jean seretrouvent seuls dans cet appartement avec leur mère. Une violente dispute éclate entre les deux frères. Jean annonce à son frère qu’il va épouser madame Rosémilly, et met le doigt sur la jalousie que peut ressentir son frère à son égard: « Jean sentit bien qu’il avait touché la plaie de cette âme ». Alors Pierre lui dévoile le secret qui le ronge, lui reprochant de déshonorer la famille enacceptant la fortune d’un homme quand on passe pour le fils d’un autre. Madame Roland confirme cette confession, qui ne fait que rapprocher davantage Jean et sa mère.

Jean cherche une solution équitable au problème qui se pose à lui. Il décide que l’héritage de la famille Roland ira intégralement à son frère.

Pierre est honteux, tourmenté par la bassesse de con comportement. Poussé par le désir defuir, il s’engage comme médecin à bord du paquebot La Lorraine. Pierre part en ne tenant plus à rien, « en arrachant de son coeur les racines de toutes ses tendresses », dans le sentiment qu’il ne compte plus pour personne.

Toute la famille est pourtant réunie au grand complet le jour de son départ. Tandis que le bâteau s’éloigne de plus en plus, l’image de Pierre se rétrécit au loin. Loin duregard de son frère et surtout de sa mère. Lorsque celle-ci se retourne une dernière fois, « elle ne vit plus rien qu’une petite fumée grise, si lointaine, si légère qu’elle avait l’air d’un peu de brume ».

4 Personnages:

Pierre Roland: L’ainé de la famille âgé de 25 ans vient d’obtenir son diplôme de médecin. Il souhaite s’installer dans la région du Havre et ouvrir un cabinet. Il est…

La filouterie

La filouterie
Aucun acte positif de tromperie il se contente de profiter d’une situation parfaitement légale .La remise effectuée par la victime apparaît nécessaire,inévitable compte tenu des conditions d’exercice de son activité .On dit que celui qui abuse de cette situation se rend coupable de filouterie.
Généralement la filouterie consiste à obtenir la remise d’un bien ou la fourniture d’unservice en se sachant dans l’impossibilité de payer ou en étant déterminé à ne pas payer .
Le code pénal de 1810 ignorait les filouteries. En effet, au 19 eme la sanction de ce comportement posa la difficulté car la remise volontaire de la chose excluait qu’il puisse y’avoir vol .Par ailleurs ,en l’absence de mensonge qualifié ou de manœuvre ,il ne pouvait y’avoir escroquerie .Enfin ,aucuneobligation de restitution n’était contractée par l’agent à l’égard de sa victime permettant de retenir ABC.
Ainsi,aucune de ces qualifications majeures ne permettait de sanctionner l’obtention indue par une prestation de service.
Le législateur à été contraint d’intervenir afin d’incriminer spécialement celui qui abuse de la confiance que certains professionnels ont été obligé de lui faire.Plusieurs textes furent successivement adoptés réunis a article 313-5 du Nouveau code(26 juillet 1873incriminant spécialement la filouterie d’aliments et de boissons,31mars 1926sanctionnant la filouterie de taxi,28 juillet 1937 sur la filouterie d’hôtel,et le 16 juin 1966 créant le délit de filouterie de carburant) .
Ces hypothèses de filouterie sanctionné de la même manière:la personne physique quis’en rend coupable s’expose à titre principal ,à des peines de 6 mois emprisonnement et de 7500 euros d’amende. Elle encourt également les peines complémentaires de article 313-7 dont interdiction de séjour et l’affichage ou la diffusion du prononcée.
Acte accompli par agent =plusieurs comportements incriminés ,le code réuni les différentes formes de filouteries mais n’a pas jugé nécessaire de lesfondre en une incrimination unique d’obtention d’un bien ou d’un service sans pouvoir ou vouloir en payer le prix .
Article 313-5 continue donc à envisager spécialement l’activité de certains professionnels qui ne peuvent se faire payer d’avance ou qui n’ont pas les moyens d’évaluer d’avance la solvabilité de leurs cocontractants. Les autres n’ont qu’à prendre leurs précautions ;ils ne méritent pasla protection de la loi pénale. De ce qui précède ,l’on peut déduire déjà les caractéristique communes à ces 4 formes d’incriminations
CARACTERISTIQUES COMMUNES
*remise d’un bien ou l’exécution d’un service par un professionnel .Ce que l’on protége la c’est le professionnel contraint de faire confiance à sa clientèle et de s’exécuter avant d’avoir été payé :filouterie de logement ne protégeque les hôteliers et non le particulier qui louerait ponctuellement une chambre à un étudiant ,si l’étudiant refuse de payer son loyer commet une faute civil mais pas une infraction pénal
*incrimination suppose une remise ou une exécution spontanée par ce professionnel. Une condition négative pour la qualification de infraction .La remise ne doit pas être provoquée par la crainte ,par un mensongequalifié ou des manœuvres. Elle consommerait alors d’autres infractions. Pour autant,cela ne signifie pas que le client reste totalement étranger à la remise. Au contraire il doit l’avoir sollicitée en dissimulant le fait qu’il ne va pas payer .Quand cette décision est prise dés l’origine ,le professionnel est donc victime d’un mensonge mais celui-ci est d’une nature particulière :il procède d’unsilence .Il consiste dans le fait de taire son intention ne pas payer .
CARACTERISTIQUES PROPRES A CHAQUE FILOUTERIES

*Boisson et aliments : souvent qualifiée de grivèlerie =« fait de se servir des boissons ou des aliments dans un établissement vendant boissons ou aliments. »
Elle tend à protéger les professionnels de la restauration qui risquent de s’exposer à un refus de paiement…

Evaluation diagnostique

Outil produit par l’académie de TOULOUSE NIVEAU DISCIPLINE CAPACITÉ COMPÉTENCE MOTS CLÉS Ecole : Cycle 3 (CM2) – Collège : Cycle d’observation (6ème) Géographie S’INFORMER : PRELEVER Repérer, identifier des informations à partir du réel ou de représentations du réel.

2008

Paysage – Montagne – Village – Pré – Versant boisé – Forêt – Route – Versant rocheux – Versant enneigé – AlpageIdentifier les composantes d’un paysage de montagne en Europe.
PRÉSENTATION DE L’OUTIL
• RÉSUMÉ

Cet outil cherche à vérifier la bonne identification par les élèves des éléments d’un paysage. Pour cela, ils doivent, pour trois paysages de montagne différents et dans trois situations, délimiter et/ou nommer les éléments du paysage. L’outil se décompose en trois situations de manière à opérer undiagnostic des erreurs des élèves de façon progressive et complémentaire. Dans la situation 1, les élèves doivent dans un premier temps délimiter les zones du paysage sur la photographie, puis les nommer à partir d’une liste de termes donnée. Dans la situation 2, ils doivent trouver le croquis qui identifie correctement les éléments du paysage parmi quatre propositions. Dans la situation 3, Ilsdoivent dans un premier temps délimiter les zones du paysage sur la photographie, puis les nommer sans aide.
• COMPOSANTE ÉVALUÉE

Identifier les éléments d’un paysage.
• ORIGINE DES SUPPORTS

Les photographies des situations 1 et 2 proviennent des concepteurs de l’outil. La photographie de la situation 3 est libre de droit et provient du site suivant :http://commons.wikimedia.org/wiki/Image:200604_-_Saint-Bon.JPG
• PRÉ-REQUIS

Avoir travaillé sur l’identification des éléments d’un paysage, notamment sur la délimitation de zones. Connaître les éléments d’un paysage de montagne. Vocabulaire attendu : versant rocheux, versant boisé, versant enneigé, pré, village, alpage. Le sens des mots de vocabulaire peut être rappelé.
• CONDITIONS DE LA PASSATION

Temps imparti : 20 minutesMatériel nécessaire : Pour la classe : un rétroprojecteur ou un vidéoprojecteur. Pour l’élève : un feutre rouge. Documents ou matériels complémentaires conseillés : photographie des paysages en couleur sur transparent ou sur ordinateur en fichier joint. Les pages 7 et 8 (situation 2) doivent être reproduites sur une feuille A3.

1
Ministère de l’éducation nationale – Direction de l’évaluation, de laprospective et de la performance (DEPP B2) E3JIPTO03

PASSATION ET ANALYSE
• COMMENTAIRES SUR L’OUTIL

L’objectif d’un croquis de paysage est de mettre en évidence l’organisation de ce paysage. Nous sommes partis du constat que les élèves avaient des difficultés à identifier les composantes d’un paysage. Cet outil vise donc à vérifier la capacité des élèves à identifier les éléments quicomposent un paysage, c’est-à-dire à les délimiter et/ou à les nommer. Nous avons donc fait trois hypothèses d’erreurs : – L’élève nomme correctement l’élément du paysage mais est en difficulté pour la délimiter. Soit la zone est délimitée de manière trop restreinte soit de manière trop large. (Code 6) – L’élève délimite correctement la zone mais il ne sait pas la nommer. Soit il ne répond pas, soitil ne maîtrise pas le vocabulaire, soit il emploie un vocabulaire trop approximatif. (Code 7) – L’élève nomme correctement l’élément du paysage mais il la délimite de façon trop détaillée. Cela signifie que l’élève s’écarte de la démarche géographique de lecture de paysage, en effet, celui-ci est un système composé de zones et non de détails. (Code 8)
• CONSIGNES DE PASSATION

Le professeur ditaux élèves : « Cet exercice n’est pas un concours de vitesse. Vous disposez de vingt minutes pour le réaliser. » « Vous pouvez utiliser le document projeté au tableau pour mieux visualiser les espaces, éventuellement vous déplacer pour voir les détails ». « Vous utiliserez obligatoirement un feutre rouge. » On projettera une version en couleur sur transparent de l’image de façon à faciliter la…

Implication du consommateur

Introduction
Le comportement du client est un élément important de la participation en termes de fidélité et d’attitude par rapport au service. Il est nécessaire pour cela d’analyser lecomportement du consommateur dans le processus de décision d’achat et de rachat afin de pouvoir l’influencer et le diriger.
Généralement le comportement du consommateur est influencé par deux types de facteurs. Des facteurs externes aux consommateurs tels la famille, la culture ou encore l’entreprise. Et des facteurs internes qui sont propres aux consommateurs par exemple la personnalité ou encorel’implication. Ainsi notre exposé mettra l’accent sur l’un des facteurs internes qui est l’implication.
Notre présentation sera répartie comme suit :
– Définition , caractéristiques et champd’application.
– Les facteurs déterminants de l’implication, on parlera donc de causes
– La classification de l’implication

II-Les facteurs influençant l’implication :

Troiscatégories de facteurs sont généralement mentionnées comme sources d’implication : les caractéristiques psychologiques des individus (les valeurs, les besoins et les motivations ainsi que le concept de soi),les caractéristiques de l’objet et des facteurs situationnels.

a-Caractéristiques psychologiques du consommateur

L’influence des caractéristiques psychologiques de l’individu sur l’implication aété à l’origine des premiers travaux sur l’implication, réalisés dans le domaine de la psychosociologie, et très éloignés alors de la problématique du marketing. L’état d’implication est alors laconséquence des valeurs et des motivations de l’individu. Quatre caractéristiques individuelles sont généralement retenues pour expliquer l’implication :

– Les valeurs du consommateur, et plusparticulièrement le degré de centralité des valeurs auxquelles l’individu rattache l’objet.
-Les besoins et motivations de l’individu, et notamment les désirs d’accomplissement, d’unicité et de…

Les justes

Les justes, Camus
Écrite par Camus en 1949, au lendemain de la guerre et de Hiroshima, la pièce « Les Justes » consiste en une protestation contre la barbarie. Il est important de préciser que l’expression « Justes » n’existe que depuis les années 1950, et désigne depuis lors les hommes et les femmes non juifs qui, pendant la dernière guerre, au péril de leur vie, on eut le courage de secourirdes personnes en danger, en les cachant ou en les aidant à fuir. En 1949, lorsque Camus publie son roman, l’expression « Justes » n’existant pas encore. Dans son roman « les Justes », Camus présentes les Justes comme des terroristes de la trempe des Brigades rouges. Ces individus sont animés par un réel idéal politique et prêts à sacrifier leurs vies en son nom.
« En février 1905, à Moscou, ungroupe de terroristes, appartenant au parti socialiste révolutionnaire, organisait un attentat à la bombe contre le grand-duc Serge, oncle du tsar. Cet attentat et les circonstances singulières qui l’ont précédé et suivi font le sujet des Justes. » écrit Camus dans la préface des justes.
Cette pièce en 5 actes démontent tous les clichés révolutionnaires. On imagine sans peine la quantité de vécu quemet Camus dans ce genre de dénonciation. Les 3 premiers actes se passent avant l’attentat et l’on voit les différentes sensibilités des révolutionnaires se croiser et se confronter. Les deux derniers actes se passent après et l’on quitte le discours révolutionnaire théorique pour un discours pratique et humaniste.
On mesure dans cette pièce à quel point Camus peut être loin d’un Sartre par exemple(« Tous les non communistes sont des chiens ! ») et l’on sent son engagement pour la vie et l’humanité.
De plus le personnage féminin des Justes a un rôle très important : sorte d’hégérie socialiste traditionnelle au début elle termine dans une déclaration d’amour folle pour le narrateur…
Enfin on notera cette citation très belle : « La liberté est un bagne aussi longtemps qu’un seul homme estasservi sur la terre. »
L’intrigue
À Moscou, en 1905, un groupe de révolutionnaires socialistes projette d’assassiner le grand-duc Serge, qui règne en despote, afin de lutter contre la tyrannie exercée sur eux. Kaliayev, jeune terroriste lancera la bombe. Chacun a son rôle, Dora a celui de rester en arrière mais elle a tout de même pris des risques en élaborant les bombes servant à l’attentat.Kaliayev sera emprisonné, la grande-duchesse Élisabeth lui proposera d’être gracié, il refusera et sera pendu. Dora, à la fin, s’apprêtera à faire le prochain attentat et pourra ainsi rejoindre Kaliayev. À noter que Dora et Kaliayev sont amants (au sens ancien du terme, c’est-à-dire qui aime et est aimé).
La pièce est basée sur des évènements vrais : en 1905, le groupe terroriste desrévolutionaires sociaux ont commis un attentat sur le grand-duc russe. D’après cet évènement, Albert Camus a fait un drame en cinq actes.
Acte I
Dans un appartement, Annenkov, Stepan, Dora, Voinov et Kaliayev appartiennent à un groupe révolutionnaire et projettent de commettre un attentat sur le grand-duc Serge qui règne en despote. Kaliayev doit jeter la première bombe et Voinov doit jeter la seconde.
ActeII
Dora et Annenkov regardent l’évènement d’un appartement. Après quelque temps, Kaliayev revient et il n’a pas pu jeter deux bombes car, dans la calèche, se trouvaient le neveu et la nièce du Grand-Duc (les princes Dimitri et Maria Pavlovna) et Kaliayev ne pouvait les exécuter. Stepan devient furieux devant l’échec de la mission. D’un commun accord, ils décident de reconduire la mission aujour suivant.
Acte III
Deux jours après, Kaliayev essaie de nouveau d’assassiner le Grand-Duc et réussit. Il est arrêté immédiatement et jeté en prison.
Acte IV
Kaliayev est emprisonné et discute avec Foka, un autre prisonnier, qui, pour alléger sa peine, doit pendre les autres condamnés (1 pendaison = 1 an de remise de peine). Puis Skouratov, le directeur du département de police, entre et…

Fouad

Trésorerie Générale du Royaume

“Contrôle de gestion et tableau de bord”

SOMMAIRE
SEQUENCE 1 : LE CONTROLE DE GESTION : FONDEMENT DE BASE 1- CONTROLE DE GESTION ? 2- LES OBJECTIFS DU CONTROLE DE GESTION SEQUENCE 2 : L’ORGANISATION DU CONTROLE DE GESTION ET LE CONTROLEUR DE GESTION 3- LA PLACE DU CONTROLE DE GESTION DANS L’ORGANISATION. 4- L’ORGANISATION DU CONTROLE DE GESTION : 5- LAMETHODOLOGIE DU CONTROLE DE GESTION 6- PRINCIPAUX OUTILS DU CONTROLE DE GESTION 7- LE CONTROLEUR DE GESTION : SES COMPETENCES REQUISES, SES COMPORTEMENTS ET SON ROLE SEQUENCE 3 : LA GESTION DES COUTS ET LE CONTROLE DE GESTION 1. DE LA COMPTABILITE GENERALE A LA COMPTABILITE ANALYTIQUE (DE GESTION). 2. LES COUTS 3. LE « FULL- COSTING » : LA METHODE DES SECTIONS ANALYTIQUES (DECOUPAGE ANALYTIQUE) 4.METHODE DIRECT COSTING. SEQUENCE 4 : LA DEMARCHE PREVISIONNELLE : PLANIFICATION ET BUDGETISATION (BUDGET DE FONCTIONNEMENT, BUGET D’INVESISSEMENT) 1. 2. 3. 4. LA GESTION BUDGETAIRE ? LE ROLE DES BUDGETS : TECHNIQUES DE PREVISION DES ACTIVITES : LE BUDGET DE FONCTIONNEMENT : EXPERIENCE D’UN ETABLISSEMENT PUBLIC 5. BUDGET DE FONCTIONNEMENT : BUDGET D’APPROVISIONNEMENT. 6. BUDGET D’INVESTISSEMENT.

1 Trésorerie Générale du Royaume

“Contrôle de gestion et tableau de bord”

SEQUENCE 5 : SYNTHESE CONTROLE BUDGETAIRE : BUDGET DE TRESORERIE 1. PRINCIPES 2. LES TABLEAUX :

SEQUENCE 6 : LE TABLEAU DE BORD : OUTIL DE CONTROLE DE GESTION. 1- TABLEAU DE BORD : DEFINITION 2- TABLEAU DE BORD : OUTIL DE CONTROLE DE GESTION 3- TABLEAU DE BORD : MAQUETTE SEQUENCE 7 : LA CONCEPTION DU TABLEAU DE BORD1 PRINCIPES DE CONCEPTION 1. CONCEPTION DU TABLEAU DE BORD : LES ETAPES 2. 100 INDICATEURS

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“Contrôle de gestion et tableau de bord”

OBJECTIFS :
? SENSIBILISER LES PARTICIPANTS A L’IMPORTANCE DU CONTROLE DE GESTION EN TANT QUE SYSTEME D’INFORMATION PERMETTANT LA MESURE, LE SUIVI ET LE CONTROLE DES PERFORMANCES ? UTILISER DE FACON PERTINENTE LESDIFFERENTES TECHNIQUES DE CONTROLE DE GESTION: COUT, BUDGET, TABLEAU DE BORD ? MAITRISER LA TECHNIQUE D’INSTAURATION D’UN SYSTEME DE CONTROLE DE GESTION ? EXPLOITER LES INDICATEURS DU CONTROLE DE GESTION COMME OUTIL D’AIDE A LA DECISION. ? EXPLOITER LES INDICATEURS DU TABLEAU DE BORD COMME OUTIL D’AIDE A LA DECISION.

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“Contrôle de gestion et tableau de bord”SEQUENCE 1 : LE CONTROLE DE GESTION : FONDEMENT DE BASE
1- Contrôle de gestion ?
ANTHONY, DEARDEN1: « Management control is the process by which managers assure that the resources are obtained and used effectively and efficiently in the accomplishment of the organisation’s objectives » « le contrôle de gestion est le processus par lequel les dirigeants s’assurent que les ressources sont obtenueset utilisées avec efficacité (par rapport aux objectifs) et efficience (par rapport aux moyens employés) pour réaliser les objectifs de l’organisation ». Ce processus de décision est un processus d’accompagnement et de déploiement de la stratégie.

Efficience Performance Efficacité

Résultats / Moyens Résultats / Buts

En gestion, le terme de performance est défini comme l’association del’efficacité et de l’efficience.

Efficience Efficacité
– L’efficacité (traduction de l’anglais effectiveness) consiste pour une organisation à obtenir des résultats dans le cadre des objectifs définis. – L’efficience (traduction de l’anglais efficiency) correspond à la meilleure gestion possible des moyens, des capacités en relation avec les résultats.

1

ANTONY, DEARDEN « managementcontrôle systems » Irwim 1976

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“Contrôle de gestion et tableau de bord”

« Management control is the process by which managers influence other managers influence other members of the organisation to implement the organization’s strategie” Robert N. ANTHONY
« Le contrôle de gestion est le processus par lequel les managers influencent d’autres membres de…

Alain: critique du freudisme « le freudisme si fameux… »

Freud raconte qu’un président de séance, au lieu de prononcer la formule d’ouverture habituelle, se met à dire « je déclare la séance close ». Ce lapsus illustre selon lui les interventions ponctuelles de l’inconscient dans la vie de tous les jours. A partir de l’étude des actes manqués et des rêves, il établira l’hypothèse de l’inconscient, qui bouleversera la conception classique de l’homme. Cebouleversement ne fut pas sans soulever de nombreuses objections. Ainsi, Alain s’interroge sur les enjeux moraux de la conscience de soi.
Nous verrons dans ce commentaire les différentes remises en cause du freudisme faites par Alain. Nous commencerons par parler de la place que prend le freudisme aujourd’hui et par faire l’analyse de ce dernier à travers les propos d’Alain, nous verrons ensuitela critique du freudisme que fait Alain à travers les rêves et la sexualité selon Freud, puis nous terminerons par le rejet moral du freudisme.

Tout d’abord, Alain reconnaît avec ironie la place grandissante que la théorie freudienne a pu prendre dans la pensée commune. Le choix du mot « freudisme » a une connotation péjorative, et montre qu’Alain s’attaque plus à certaines dérives de lapsychanalyse qu’à l’hypothèse première de Freud. Ce choix est renforcée par « si fameux »: il est vrai que la pensée freudienne a acquit de la notoriété, mais Alain nous laisse entendre qu’elle ne repose sur rien de vraiment rigoureux, qu’elle n’est qu’un effet de mode. Alors que Freud voulait travailler scientifiquement, Alain réduit cet effort de rigueur pour n’en faire qu’un « art d’inventer », refusantainsi toute valeur scientifique à sa théorie. Alain met aussi l’accent sur un des reproches le plus souvent fait à Freud: l’hyper sémantisation de son interprétation. Il est courant dans certaines pratiques psychanalytiques de donner plus de sens qu’ils n’en méritent vraiment à des détails du comportement humain. Cette tendance est mise en relief dans le texte au travers des oppositions de termesutilisés : « homme/animal » et « redoutable/ordinaire ». La psychanalyse pour Alain semble vouloir faire de l’homme un monstre.
De plus, on retrouve aussi ce penchant de l’hyper sémantisation dans l’analyse des rêves. Freud a insisté sur l’importance des rêves, pour lui le rêve est un désir réalisé, et son travail sur l’interprétation des rêves a sans doute joué un rôle important dans l’attentionprêtée par le public pour la psychanalyse. Les rêves ont toujours intéressé les hommes. Depuis fort longtemps, des interprétations ont été données à leur sujet ; l’originalité de Freud est de donner un sens en rapport avec notre vie psychique: de nombreux rêves traduisent nos préoccupations. Il faut bien reconnaître qu’il est facile d’interpréter les rêves aux vues de leurs récits nombreux et variés.Mais selon Freud, cette facilité n’est qu’une illusion, et il faut aller chercher ailleurs, au niveau de notre pensée profonde et inconsciente. On sait que Freud a insisté sur le rôle des pulsions sexuelles qui s’expriment au travers de nos rêves, profitant d’une baisse d’activité du surmoi. Cependant pour Alain, les « chose du sexe » sont liées au corps et nous retrouvons ici l’influence deDescartes. Alors que Freud fait l’hypothèse d’un inconscient à l’intention du corps, Alain renvoie cette volonté vers le corps. La conception mécaniste de Descartes est ainsi mise en valeur, la sexualité est reliée à notre animalité. Pour Alain, ces « choses » n’ont pas de prise sur le moi qui reste l’unique sujet de nos pensées. L’erreur de la psychanalyse selon Alain est de fonder l’hypothèse del’inconscient sur des interprétations dont on peut à tous moments contester la valeur et la réalité.
Par la suite, Alain va changer de ton et accorder à Freud que « l’homme est obscure à lui même ». L’ironie est moins présente, ce qui est reproché au freudisme est cette tendance souvent excessive à vouloir rapporter toutes les conduites à l’expression d’un inconscient caché. C’est aux yeux d’Alain la…