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Le public voulait avant tout du sensationnel : la mise en scène devint donc somptueuse, extravagante et fantastique. Le texte est secondaire.

Les pièces préférées des Romains étaient :

L’atellane, une courte farce, improvisée par des acteurs portant un masque et incarnant des personnages de convention comme Maccus, Bucco, Dossenus, et des êtres monstrueux comme Manducus (l’ogre) et Lamia(l’ogresse), etc. Empruntés à la vie quotidienne, les thèmes étaient très simples. Genre essentiellement caricatural, l’atellane séduisait par son caractère familier et ne reculait pas devant l’obscénité. Souvent l’atellane servait de conclusion aux jeux scéniques.L’atellane est l’ancêtre de la commedia dell’arte.
Le mime, spectacle de danse, qui met en scène des sujets légers, voire grossiers ;c’est le seul spectacle où jouent des actrices, souvent associées à des prostituées. Il ne faut pas confondre le mime dans le monde antique avec le mime au sens moderne, qui désigne un spectacle où les rôles sont uniquement gestuels, sans paroles et avec un accompagnement musical. À Rome, le mime fut une espèce de représentation plutôt dramatique dans laquelle les acteurs jouaient pieds nus et sansmasques des scènes quotidiennes ou romanesques, dites en prose. L’essentiel reposait sur la gesticulation, la danse, sur tout ce qui s’adressait aux sens plutôt qu’à l’intelligence.
La pantomime, spectacle typiquement romain, ballet à sujet mythologique, souvent tragique. Elle succéda au mime où un acteur-danseur unique (le pantomimus) mimait une histoire dans un spectacle sans paroles. Il jouaità lui seul tous les personnages et était accompagné par un chœur de danseurs et un petit orchestre. L’acteur portait un beau costume de soie et un masque coloré. De forme allongée, les masques tragiques traduisaient émotion et violence. Les masques comiques reproduisaient fidèlement les traits du visage humain et visaient surtout à amuser.
La fabula (en latin, fabula signifie « récit fictif », «pièce de théâtre ») est un genre théâtral divisé en plusieurs catégories :
la fabula crepidata, une tragédie latine de sujet grec
la fabula palliata, l’adaptation d’une comédie grecque ou « pièce en costumes grecs » (les acteurs portaient le pallium et non la toge)
la fabula praetexta, une pièce sérieuse sur un sujet historique romain. Appelée ainsi parce que les héros étaient des magistratsromains, revêtus de leur toga praetexta, toge bordée d’une bande de pourpre. Le sujet s’inspirait par l’histoire nationale, par exemple la prise d’une ville. Les héros de la tragédie prétexte étaient considérés comme des demi-dieux, comme dans le théâtre grec
la fabula togata, ou « pièce en costumes romains ». C’était une comédie latine à thème indigène concernant le bas de l’échelle sociale àRome.
Les acteurs[modifier]Les comédiens étaient tous des hommes, soit des esclaves, soit des hommes libres mais n’étaient pas des citoyens. Un citoyen qui fait l’acteur est dégradé par les censeurs (qui établissent les rangs sociaux dans la société romaine) et exclu de son rang. Pourtant, exceptionnellement, des sénateurs ou des magistrats pouvaient monter sur scène : Néron lui-même participa àquelques représentations. Comme en Grèce, les rôles féminins sont interprétés par des adolescents travestis. À Rome, la scène est interdite aux femmes.

Les acteurs de mime ou de pantomime sont de véritables stars. Leur salaire est augmenté des gratifications énormes qu’ils reçoivent. Riches et célèbres, ils sont socialement acceptés ; ils deviennent les favoris des grands et mènent une vietapageuse. La pantomime, popularisée sous Auguste, permet et favorise ce phénomène de vedettariat, puisque ce nouveau genre dramatique est entièrement organisé autour du comédien, qui joue tous les personnages et dont les solos sont mis en valeur par les chanteurs, qui les reprennent en écho.

Les acteurs et les musiciens sont réunis en troupes dirigées par un chef (le dominus gregis). Tout comme…

Les comètes rasantes

Les comètes rasantes furent découvertes lorsque les astronomes se sont mis à calculer les orbites des Grandes Comètes. La première identifiée comme telle fut la Grande Comète de 1680. Les calculsindiquèrent qu’elle était passé à seulement 200 000 km (0,0013 AU) de la surface solaire, ce qui correspond à environ la moitié de la distance Terre-Lune[1].

Par la suite, beaucoup de comètes trèsbrillantes s’avérèrent être des comètes rasantes. On peut citer les Grandes Comètes de 1843, 1880, 1882, 1887 ou 1945. Les orbites de ces comètes s’avérèrent non seulement rasantes, mais également trèsproches les unes des autres. Les scientifiques crurent tout d’abord qu’il s’agissait d’une même comète dont la périodicité était altérée à chaque passage. En 1880, l’hypothèse fut proposée que denombreuses comètes rasantes étaient des morceaux d’une même comète qui se serait disloquées. Cette hypothèse fut renforcée lorsque la Grande Comète de 1882 se fractionna en plusieurs fragments.

En 1888,Heinrich Kreutz calcula que plusieurs de ces comètes, mais pas toutes pouvaient s’expliquer par la dislocation d’une grande comète rasante, plusieurs révolutions auparavant. D’autres comètes du mêmetype furent observées par la suite (1945, 1963 et 1965). Les comètes de ce type sont aujourd’hui regroupée dans le groupe de Kreutz.

L’étude des comètes rasantes subit un coup de fouet à la fin desannées 1970 avec les lancements des premiers satellites d’observation du Soleil. L’instrument SOLWIND du satellite P78-1 découvrit 6 comètes rasantes entre 1978 et 1984. Puis ce fut le coronographede la mission Solar Maximum Mission (SMM), lancée en 1980, réparée en orbite en 1984 qui en découvrit 10 autres entre 1987 et 1989. Mais c’est surtout SoHO, lancé en 1995 qui permit la découverte deplusieurs centaines de ces comètes, souvent par des amateurs observant les images diffusées en temps réel sur Internet. L’étude statistique des données récoltées permet aujourd’hui de classer les…

Analyse du pont mirabeau

Le Pont Mirabeau was written in 1912, after Apollinaire had separated from a romantic companion, Marie Laurencin. In a letter to a friend in 1915, the poet said of his monologue poem that it was «une chanson triste de cette longue liaison brisée», and the work can be read as a meditation on the ephemeral nature of love. It is a song of metamorphosis, and it sings of the slippery and unstablestatus of things. The structure, argumentation, tone, language and stylistic technique of the poem all dynamically interplay to support the themes of stasis, movement, change and permanence of love, time, place and self.

This musical, elegiac poem is composed of four strophes and four refrains. Each strophe, or stanza is a quatrain of four vers, or lines, and here lies a structural clue to thetheme – these quatrains are composed of three decasyllabic (tercets) of which the central vers is broken in two (of four and six syllables respectively, of which the second retains the feminine rhyme), creating a fixed rhythm which is maintained throughout the poem. This central, broken vers can be seen as a liaison between the two vers on either side, and the symbolically ruptured link or ‘bridge’which appears nostalgically intact in the image of the «pont de nos bras» of the second strophe.

The argumentation of the poem is fluid, as the Seine which is transformed into l’amour, le temps, and also as the pont which metamorphoses into and out of «le pont de nos bras». The strophes, then, show a development of the themes of the poem, with harmonious transitions, musically andconceptually. The first strophe describes the passing of the Seine beneath the bridge and creates a syntactically ambiguous link between «la Seine» and «nos amours», and draws attention to a cycling alternation of opposites: «La joie venait toujours après la peine».Thus we have immediately a blurring of boundaries, and a suggestion that apparent opposites are part of a natural order which mediates theirdifference.

The second strophe replaces the historical bridge with the image of the physical union of the two lovers «Les mains dans les mains/face à face», while the imperative, «restons» and references to «éternels regards» impress upon the reader the vulnerability of human love, which in truth resembles the changeable river more than the static bridge. The third strophe focuses on «l’amour»which «s’en va», and the repetitive, hypnotic phrases and sounds are belied by the final word of the strophe: «violent», demonstrating the perpetual conflict within the poet. The fourth strophe uses symmetry in the first vers, and the repetition of «Ni temps passé/Ni les amours reviennent», and the return of the first vers as the last in a gesture of circularity, to demonstrate a resigned acceptanceto the va et vient of the world.

The refrain, a seven syllable distique, or couplet, is repeated in identical form after each strophe. Its unchanging form allows it to operate as a symbol of the observer, the unmoving bridge under which flow the quatrains, underscoring the dynamic of movement and stability. The musicality of the heptasyllabe plays with the inner semantic symmetries: «Viennela nuit/ sonne l’heure//Les jours s’en vont /je demeure» of which the last clause identifies the narrator with the bridge, which also remains. The narrator is, however, also identifiable with the Seine flowing beneath, in that the river maintains its identity though is constantly shifting, moving and transforming. In this way the self is shown to be both eternal and ephemeral, and the ambiguityand ambivalence of this assertion is reflected in the tone (familiar, plaintive, nostalgic and finally accepting) and language of the poem, as well as the absence of punctuation.

The use of simple, everyday language exploits the nuances of semantic context, creating a subtle ambiguity and simultaneous operation at concrete and abstract levels. Verbs of movement -couler, venir, aller, passer,…

Le resistancialisme

Le mot résistantialisme, avec un « t », a été forgé par l’abbé Jean Marie Desgranges, député du Morbihan de 1928 à 1940, lui même authentique résistant, pour dénoncer « l’exploitation d’une épopéesublime par le gang tripartite à direction communiste » à la page 11 de son ouvrage Les crimes masqués du résistantialisme. Le concept correspond ainsi à une critique des faux résistants à la fin de laSeconde Guerre mondiale, et non pas de la Résistance elle-même.
A partir de 1951, le mot a été utilisé dans les milieux issus du vichysme pour dénoncer l’exploitation politicienne de l’épopée de laRésistance par des partis politiques mais aussi parfois pour dénigrer la résistance elle-même3. Ceci a conduit Pierre Laborie à s’interroger sur l’itinéraire de ce mot venu des milieux hostiles à larésistance et devenu « un support conceptuel du rapport des français à cette même résistance » : quelles sont les raisons qui ont fait d’une hypothèse plausible, mais discutable, une vulgate inlassablementreprise comme une certitude ?.

apres la guerre :

Cette notion de mythe résistancialiste a été utilisée en 1947 pour contrer l’offensive mémorielle communiste dans le cadre d’une guerre froidequi se mettait en place et qui divisait les Français.
Selon Pierre Laborie, « La référence de Rousso au résistancialisme renvoie aux reconstructions mémorielles qui auraient installé une visionrassurante des années noires: minoration de l’emprise de Vichy sur la société et vision complaisante de la résistance assimilée à la nation alors qu’elle n’était qu’un phénomène minoritaire »

situation :À la fin de la guerre, la France, bien qu’ayant perdu la guerre contre l’Allemagne en un mois, fait partie des nations vainqueurs. La création du GPRF par de Gaulle, qui rassemble les tendancespolitiques qui ont participé à la Résistance, principalement les gaullistes et les communistes, ainsi que la vague d’épuration qui a suivi la Libération (environ neuf mille morts) contribuent à…

Procèes nuremberg

Le procès de Nuremberg fut intenté contre 24 des principaux responsables du Troisième Reich, accusés de complot, crime contre la paix, crime de guerreet crime contre l’humanité. Il se tint à Nuremberg du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946.

Ce procès se déroula sous la juridiction du Tribunalmilitaire international de Nuremberg, créé en exécution de l’accord signé le 8 août 1945 par les gouvernements des États-Unis d’Amérique, du Royaume-Unide Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, de l’Union des républiques socialistes soviétiques et par le gouvernement provisoire de la Républiquefrançaise, afin de juger les dirigeants du Troisième Reich.

Les avocats : Chaque accusé a choisi un avocat sur une liste où, en principe, ne figure aucunnazi. Les organisations criminelles ont eu des avocats commis d’office. Quelques noms : Le Dr. Alfred Seidl fut l’avocat de Rudolf Hess et de Hans Frank.L’avocat de Bormann était le Dr. Bergold et le Dr. Marx.l’avocat de Streicher. L’avocat de la défense de la S. S. était le Dr. Babel. Certains étaientdes avocats de renom comme l’avocat de Schacht, le Dr Rudolf Dix, ancien bâtonnier de Berlin, ou Otto Stahmer, avocat réputé de Hambourh qui défendaitGöring ou encore Hermann Jahrreis, professeur de droit international.
Il furent écoutés et le président Lawrence les respectait, faisant preuve àleur égard d’impartialité. On peut dire qu’ils ont eu la parole dans des conditions de dignité et de justice, même si leur tâche n’était pas très facile.

Droit adminiustratif des biens – l3

| 2010-2011 |
| Droit public EAD
Fiche cours
|

[Droit admnistratifs des biens] |
L’objet du DAB est celui du patrimoine des personnes publiques. |

Droit administratifs des biens

Partie 1 : la propriété publique

Patrimoine des collectivités publiques constitué de 2 ensembles de biens :
– les dépendances du domaine public
– les dépendances du domaine privé

Les personnespubliques exercent sur les biens du domaine privé un droit de propriété. En revanche, le régime de la domanialité se substitue au droit de propriété pour les biens du domaine public.

Chapitre 1 : la reconnaissance de la propriété publique

Origine de l’indisponibilité du domaine public : législation romaine
L’extra-commercialité des choses publiques était alors fondée, non sur leur naturephysique, mais sur leur affectation à une destination publique dont elle permettait d’assurer la pérennité. Cette reconnaissance a été progressive (opposition longtemps farouche).

Section 1 : l’opposition à la reconnaissance

Sous l’ancien régime, principe d’inaliénabilité des biens, ie insusceptibles d’être vendus (ordonnance de Moulin). Par ailleurs, pas de distinctions entre les catégoriesde biens.
Deux exceptions :
– les constitutions d’apanage aux fils puinés de la Maison de France avec retour à la Couronne en l’absence de descendance mâle
– les aliénations pour nécessités de guerre avec faculté de rachat perpétuel

En cas de guerre le roi avait besoin de disposer de richesses. Donc de pouvoir céder ses biens. D’où la distinction entre certains biens composant sonterritoire : domaine fixe (public) de la Couronne, inaliénable, et le domaine casuel qui pouvait faire l’objet de cessions ou de dons car les biens avaient été acquis par le roi depuis le début de son règne.

Après la révolution, les biens deviennent nationaux, tout un symbole (Lois du 22 novembre et 1er décembre 1790 font passer le domaine de la Couronne à la nation). Mise en place également duprincipe de l’inaliénabilité du domaine de la nation.

DDHC ou code civil n’ont consacré que le droit de propriété privée rejet donc de l’idée d’une propriété publique différente de la propriété privée au 19ème siècle.

Idée du régime de la domanialité : il exclut la propriété connue de tous et garantit une libre disposition de ses biens. En fait, les théoriciens de cette époque (Ducroq,Berthélemy) considéraient que les biens du service public étaient inaliénables et imprescriptibles, et donc ils ne pouvaient faire l’objet d’une propriété.

Section 2 : le dépassement de l’opposition

Les auteurs du XXème, notamment Hauriou, démontrent que la propriété n’est pas incompatible avec la domanialité publique.
Les éléments constitutifs de la propriété ne sont pas absents de ladomanialité :
* Usus : usage du public
* Fructus : fruits tirés de l’exploitation du domaine public
* Abusus : il est possible de céder un bien du domaine public après désaffectation.

Le théoricien BONNARD estime lui que l’inaliénabilité du domaine public prouve la présence de la propriété. Il indique que la règle n’aurait pas d’objet si ce n’était de protéger la propriété de la personnepublique : « l’interdiction d’aliéner serait inutile si l’Etat n’était pas propriétaire ».

L’Etat peut être propriétaire de son domaine :
* CE 17 janvier 1923, Piccioli : le charbon trouvé en Algérie a été reconnu comme propriété de l’Etat
* Civ 6 juillet 1896 : application de droit des propriétaires à des personnes publiques.

Deux siècles plus tard, le Conseil constitutionnel a admisl’existence d’un droit de propriété publique comparable au droit de propriété privée. Il n’a cessé de le réaffirmer depuis lors en faisant bénéficier les propriétés publiques, au même titre que les propriétés privées, de la protection de l’article 17 de la DDCH. Cf. CC des 25-26 juin 1986.

Toutefois, la propriété publique est distincte de la propriété privée et repose sur des principes…

Quest ce que les lumieres kant

De nos jours, quand un journal pose une question à ses lecteurs, c’est pour leur demander leur avis sur un sujet où chacun a déjà son opinion: on ne risque pas d’apprendre grand?chose. Au XVIIIème siècle, on préférait interroger le public sur des problèmes auxquels justement on n’avait pas encore de réponse. Je ne sais si c’était plus efficace; c’était plus amusant.

Toujours est?il qu’envertu de cette habitude un périodique allemand, la Berlinische Monatsschrift, en décembre 1784, a publié une réponse à la question : Was ist Aufklärung [1] ? Et cette réponse était de Kant.

Texte mineur, peut-être. Mais il me semble qu’avec lui entre discrètement dans l’histoire de la pensée une question à laquelle la philosophie moderne n’a pas été capable de répondre, mais dont elle n’est jamaisparvenue à se débarrasser. Et sous des formes diverses, voilà deux siècles maintenant qu’elle la répète. De Hegel à Horckheimer ou à Habermas, en passant par Nietzsche ou Max Weber, il n’y a guère de philosophie qui, directement ou indirectement, n’ait été confrontée à cette même question : quel est donc cet événement qu’on appelle l’Aufklärung et qui a déterminé, pour une part au moins, ce quenous sommes, ce que nous pensons et ce que nous faisons aujourd’hui? Imaginons que la Berlinische Monatsschrift existe encore de nos jours et qu’elle pose à ses lecteurs la question : « Qu’est?ce que la philosophie moderne? »; peut?être pourrait?on lui répondre en écho : la philosophie moderne, c’est celle qui tente de répondre à la question lancée, voilà deux siècles, avec tant d’imprudence: Wasist Aufk1ärung?

Arrêtons?nous quelques instants sur ce texte de Kant. Pour plusieurs raisons, il mérite de retenir l’attention.

1) À cette même question Moses Mendelssohn, lui aussi, venait de répondre dans le même journal, deux mois auparavant. Mais Kant ne connaissait pas ce texte quand il avait rédigé le sien. Certes, ce n’est pas de ce moment que date la rencontre du mouvementphilosophique allemand avec les nouveaux développements de la culture juive. Il y avait une trentaine d’années déjà que Mendelssohn était à ce carrefour, en compagnie de Lessing. Mais jusqu’alors, il s’était agi de donner droit de cité à la culture juive dans la pensée allemande ? ce que Lessing avait tenté de faire dans Die Juden [2] ? ou encore de dégager des problèmes communs à la pensée juive et à laphilosophie allemande: c’est ce que Mendelssohn avait fait dans les Entretiens sur l’immortalité de l’âme [3]. Avec les deux textes parus dans la Berlinische Monatsschrift, l’Aufklärung allemande et l’Haskala juive reconnaissent qu’elles appartiennent à la même histoire; elles cherchent à déterminer de quel processus commun elles relèvent. Et c’était peut?être une manière d’annoncer l’acceptation d’undestin commun, dont on sait à quel drame il devait mener.

2) Mais il y a plus. En lui?même et à l’intérieur de la tradition chrétienne, ce texte pose un problème nouveau.

Ce n’est certainement pas la première fois que la pensée philosophique cherche à réfléchir sur son propre présent. Mais, schématiquement, on peut dire que cette réflexion avait pris jusqu’alors trois formes principales? on peut représenter le présent comme appartenant à un certain âge du monde, distinct des autres par quelques caractères propres, ou séparé des autres par quelque événement dramatique. Ainsi dans Le Politique de Platon, les interlocuteurs reconnaissent qu’ils appartiennent à l’une de ces révolutions du monde où celui?ci tourne à l’envers, avec toutes les conséquences négatives que cela peut avoir;? on peut aussi interroger le présent pour essayer de déchiffrer en lui les signes annonciateurs d’un événement prochain. On a là le principe d’une sorte d’herméneutique historique dont Augustin pourrait donner un exemple;

? on peut également analyser le présent comme un point de transition vers l’aurore d’un monde nouveau. C’est cela que décrit Vico dans le dernier chapitre des…

Marsa maroc

Dédicaces

Je dédie ce modeste travail en témoignage de ma gratitude et mon estime

A mes très chers parents
Je ne saurai vous remercier pour votre amour, vos sacrifices et votre patience que ALLAH vous procure santé et joie

A mes amis
Aux personnes qui m’ont soutenu aux moments de détresse
Aux personnes que j’aime
A tous ceux qui ont contribué à l’élaboration de ce modeste travailRemerciements

Je remercie Mlle Obaira AFFIFI et Mr Khalid BEGHDADI pour m’avoir suivie et donné des conseils pour la rédaction de ce rapport de stage, et pour m’avoir encouragée sur les choix de mon projet professionnel.
Je tiens également à remercier toute l’équipe du département de gestion des Ressources Humaines : qui m’ont permis de devenir opérationnelle et d’acquérir desconnaissances dans un domaine très spécialisé : le recrutement. Ils se sont montrés très à l’écoute, pédagogues et compréhensifs. Ils ont toujours répondu aux questions que je me posais. Leur bonne humeur quotidienne a rendu ce stage très agréable.
Je remercie également Mr LEFTOUTY pour le temps qu’il m’a consacré et ce qu’il m’a enseigné.

Résumé

La logistique représente l’une desopportunités offertes aux différents intervenants dans le secteur automobile pour qu’ils puissent améliorer leur compétitivité et préserver leur part de marché.

Ce projet, portant sur l’étude de la problématique de la congestion du Terminal Roulier du Port de Casablanca et la proposition de solutions et recommandations pour l’amélioration de son efficacité opérationnelle, doit sonorigine à la congestion du Terminal Roulier constatée ces deux dernières années et dont l’aggravation pendant les années à venir reste sure si rien n’est fait actuellement et ce suite à l’évolution exponentielle de l’import et de l’export des voitures neuves.

A la lumière de ce qui précède, Marsa Maroc a décidé de mener une réflexion sur le devenir du Terminal Roulier du Port de Casablanca.Par ailleurs, Ce travail constitue une phase importante pour tout autre éventuel projet, ayant pour but l’optimisation de cette activité.

SOMMAIRE

|Introduction……………………………………………………………………………………….. |7 |
|La logistique : un facteur clé de la compétitivité de l’industrie automobile……………….|7 |
|Rôle de la logistique portuaire dans la chaîne logistique du secteur automobile………….. |10 |
|Partie I : Approche micro – économique………………………………………………………………………………………… |11 |
|Chapitre 1 : Evolution du Secteurautomobile à l’échelle mondiale et au Maroc………………… |18 |
|Chapitre 2 : Impact de la croissance du secteur automobile sur la capacité des Terminaux portuaires dédiés au traitement du trafic |18 |
|roulier……………………………………………………| |
|Chapitre 3 : Les différents modes de stockage des voitures : avantages & inconvénients……….. |19 |
| |25 |
|Chapitre 4 : les parkings à étages : une alternative à la congestion desterminaux rouliers des grands ports au monde (Parking à étage du | |
|port de Barcelone)…………………………………… | |
|Conclusion ………………………………………………………………………………………… |29 |
|Partie II : Diagnostic du…

L’hommes aux cercles bleus fiche de lecture

FICHE DE LECTURE
Fred Vargas, L’homme aux cercles blues
Edition : Viviane Hamy, 1996
Nombre de pages : 220
Genre : roman policier
Date de publication : le roman est paru en 1991
Les lieux
Les lieux décrits sont réels, en effet l’histoire se déroule principalement à Paris, sauf la dernière partie, qui se passe dans la commune de Neuilly-sur-Seine, limitrophe de la capitale. Onretrouve le nom de rues et arrêtes du métro parisiennes ; donc rien d’inventé pour ce qui concerne les lieux.
L’histoire se passe en 1990, dans une période de deux moins à-peu-près. Il n’y a pas des détails sur la durée de tous les événements, mais grâce à l’auteur, on sait quand les trois meurtres ont été commis, c’est-à-dire respectivement le 19 Juin, le 27 Juin et le dernier au débout deJuillet. Enfin à propos de la disparition de Clémence, Danglard dit à un certain moment, que ça faisait vingt-sept jours qu’elle avait disparue et ils ne l’avaient pas encore retrouvée.
PERSONNAGES PRINCIPAUX
ADAMSBERG
Jean-Baptiste Adamsberg, il a quarante-cinq ans, il n’est pas beau mais il est beaucoup charmant. Il a un visage particulier, unique, plein de défauts mais que dans lecomplexe le rend fascinant. Selon Mathilde, il a un profil doux et un profil âpre qu’il utilise pour interroger selon le sujet que lui se présent devant.

Il a été nommé commissaire à Paris après avoir résolu cinq cas de meurtre. Il fait bien son travail même s’il semble n’avoir rien à faire dans la police, à cause de ses méthodes un peu bizarres. Lui-même est incapabled’expliquer comment il travaille.
Dans la vie il était presque seul, il avait seulement une sœur. Il entretenait des relations avec des femmes, mais rien d’important, en effet la seule femme qu’il avait réellement aimé, Camille, l’avait abandonné sans rien dire il y a neuf ans, et il ne l’avait plus vue. Malgré ses recherches il n’était pas réussi à la retrouver.
Il est un homme plutôtintuitif mais pas seulement, en effet il pense savoir à l’avance ce qu’il va entendre quand il parle avec quelqu’un. C’est pour cette raison que parfois il s’ennuie, il cherche quelqu’un qui peut le surprendre. Il n’avait pas des liens et donc il se contente du quotidien des autres.
Une autre particularité c’est que quand il est assis, il a le vice de dessiner des feuilles sur ses genoux sans savoirpourquoi.

MATHILDE
Mathilde Forestier est une femme de soixante-dix ans, elle est belle même si elle n’est plus jeune. Elle a les cheveux longs et noirs, un visage assez particulier, difficile à oublier. Adamsberg l’appelle « tête d’Egyptienne ». Elle a une voix très grave parce qu’elle fume beaucoup. Mathilde est la mère de Camille. Elle est une femme assez singulière, en effeton dirait qu’elle vit dans un monde créée par elle-même. Elle est une célèbre océanographe, et celui-ci est plus qu’un travail pour elle, c’est sa vie. Elle aime observer les poissons comme les gens, elle passe beaucoup de temps les suivre, en effet elle a toujours un agenda sur lequel elle note des choses. C’est comme ça qu’elle a suivi l’homme aux cercles et qu’elle est devenue importante pouraider à résoudre le cas.
Mathilde était allée la première fois au commissariat parce que sa fille, Camille, lui avait envoyé une lettre dans laquelle elle disait que Adamsberg était arrivé à Paris, donc Mathilde avait décidé d’aller voir ce type.
Elle est propriétaire de trois appartements qui se trouvent les uns au-dessus des autres.

PERSONNAGES SECONDAIRES
CHARLES
CharlesReyer est un homme aveugle que Mathilde rencontre par hasard, dans un café, juste au début de l’histoire. Il avait, selon Mathilde, trente-cinq ans.
Il est un type « immense » difficile à ne pas remarquer dans la rue.
Il est aveugle depuis onze ans, avant l’incident qui lui avait fait perdre la vue, il était un étudiant en anatomie animale et à la fois, il avait suivi des séminaires…

Droit civil

DROIT CIVIL :

Droit Des Contrats

Etymologie « obligation » : Obligare ? Ob (en vue de ) ligare (lié) . Deux notions :

Devoir : le débiteur de l’obligation est obligé d’accomplir une prestation au profit d’une autre personne , son créancier

Possibilité d’exécution forcée : le débiteur se soumet au pouvoir du créancier qui peut poursuivre son débiteur en exécution forcée.L’obligation est un lien de droit , un rapport entre des personnes : on distingue l’obligation juridique d’un côté : l’obligation civile , et l’obligation naturelle de l’autre. L’obligation naturelle ne comporte pas les conséquences juridiques attachées à l’obligation civile. ( Pas d’exécution forcée)

Ex : obligation civile mais imparfaite ? obligation parfaitement valable mais délai deprescription passé de 5 ans

Ex : obligation morale ? frères soeurs obligation alimentaire

Lorsqu’une personne pense qu’elle est tenue moralement et qu’elle s’exécute , l’obligation naturelle se transforme en obligation civile et il est impossible de revenir en arrière (art 1235 alinéa 2) . De la même manière une personne qui promet d’exécuter une obligation morale , la transforme enobligation civile : la personne sera alors tenu.

Les obligations civiles sont classifiées en trois thèmes :
Par leur source : l’obligation peut naître d’un acte juridique

Par leur objet : en fonction de leur contenu : obligation de faire / pas faire / donner ; distinction obligations en nature / argent

obligation de donner ? transférer la propriété d’un bien art 1583 , 1138.obligation de faire ? elle impose d’accomplir une prestation positive le débiteur doit livrer
une chose ou faire un travail.
obligation de ne pas faire ? elle impose une abstention , le débiteur doit s’abstenir d’accomplir certains actes (close de non concurrence)

L’article 1142 du C.C : l’inexécution d’une obligation de faire ou ne pas faire se résout en dommages teintérêts . Lorsque le débiteur n’exécute pas l’obligation on ne peut le forcer .

Arrêt de la chambre des requêtes WISLER 14 mars 1900 : un peintre a refusé de remettre un portrait qui lui a été demandé par son client, l’arrêt dit que l’obligation de faire se résout en dommage et intérêts . Ce peintre avait exposé sa toile à l’occasion d’une exposition .

obligation en nature et en argent? en voie d’exécution et dépréciation monétaire que seule
l’obligation en argent subit.

Par leur étendu : en obligation de résultat ou en obligation de moyens. Cette différence résulte d’un auteur René Demogue . L’obligation de faire peut être de moyens ou de résultat , en revanche les obligations de donner et de ne pas faire sont forcément des obligations de résultat.

==>Le contrat est la principale source d’obligation donc on commence par lui et c’est par son analyse qu’est déterminé le régime général applicable a toutes les obligations.

Prolégomènes :

La notion d’acte juridique : elle se définit comme la manifestation de volonté destinée a produire des effets de droit . Le rôle de la volonté est important dans l’élaboration d’un acte juridique. Maiscomme il s’agit d’organiser les relations entre les personnes , ces contrats peuvent régir une infinité de situations.

Section 1 : Les applications concrètes de la notion au travers d’une classification. |

Lorsque la volonté n’émane que d’une personne : acte juridique unilatéral mais dès qu’il y a plusieurs personnes il s’agit d’un contrat ou d’une convention.

§ 1 : L’actejuridique unilatéral

Cet acte émane de la volonté d’une personne. Il ne doit pas être confondu avec le contrat unilatéral. Dans le contrat unilatéral plusieurs personnes s’entendent pour faire naître des obligations a la charge d’une seule d’entre elles. En revanche dans l’acte unilatéral il n’existe pas d’accord , il n’y a pas d’accord , seule une personne exprime sa volonté. ( donation ,…