Afrique

Il est très difficile de concevoir l’existence humaine comme étant une justice certaine. Le monde auquel nous sommes confrontés nous indique clairement l’Ère à laquelle nous participons, c’est-à-dire un système économique mondial qui comporte des tendances monolithique prédominante. C’est ce qui engendre les processus d’ingérence dans la plus part des pays en voie de développement. Les grandesinstitutions internationales ont engendrés des processus voulant appliquer des politiques économiques néolibérales permettant la continuité des investissements directs étrangers. C’est dans cette optique que la Banque Mondiale a et participe activement à gérer le continent d’Afrique, et ses maintes ressources naturelles. Il est évident que ce ne sont pas toutes les actions prises mondialement quicomportent des objectifs humanitaires, il faut observer l’incohérence qui prédomine dans les réformes entreprises dans plusieurs pays en voie de développement. Dans ce travail, nous allons présenter le cas du Bénin. L’aspect analysé est la « bonne gouvernance » instauré dans le pays à partir du milieu des années 90. Cette bonne gouvernance qui fait suite aux trois Programmes d’ajustementstructurel, démontre clairement la stratégie prédéterminée que cherchait à faire valoir la Banque mondiale. En utilisant la notion de bonne gouvernance, la Banque Mondiale se permettait de légitimer son contrôle vis-à-vis la gestion des ressources humanitaires, financières et matérielles. Le but ultime résidait donc dans l’élaboration d’une structure pouvant servir les ambitions des réformes, desajustements, et donc de pouvoir instaurer une économie néolibérale permettant l’intégration du Bénin dans l’Économie mondiale. Le Bénin étant comme la plus part des pays en Afrique, riche en ressources naturelles, les institutions internationales et les multinationales devaient s’investir dans la reformulation de la structure étatique du Bénin. Dans ce travail, il sera question de définir les trois PAS,pour par la suite comprendre les raisons de l’application de la bonne gouvernance, et ainsi comprendre la structure stratégique établit au Bénin dans le but ultime de servir les réformes économiques néolibérales.
En premier point, il est important de définir les caractéristiques principales du peuple béninois. Le Bénin est un pays qui connaît une évolution mouvementée comme la majorité des paysafricains. Le peuple béninois s’est énormément révolté contre les régimes politique, plusieurs chefs d’État ont dirigé le pays : «Trente ans de la post-colonie du Dahomey (de 1960 à 1990) ont vu défiler à la tête de l’État, neuf chef d’États, onze si on compte les deux membres du Directoire présidé par le Général de Souza à savoir Kouandété et Sinzogan » (Noudjenoume :336 ). Cette dynamique existe auBénin pour plusieurs facteurs, comme il est décrit dans le livre de Noudjenoume, « La démocratie au Bénin », les classes sociales étaient très bien structurées, c’est-à-dire une jeunesse studieuse, qui de par une éducation riche, était assurément un obstacle au despotisme. Il faut reconnaître à cette jeune classe studieuse, qui s’enrichissait et qui comprenait le monde dans une perceptionbeaucoup plus globale, le pouvoir de continuer à changer et innover le Bénin : « C’est dire que l’humanité aborde le dernier tournant du 21e siècle sous le signe du combat pour le bien-être, la liberté et la culture les plus élaborées » (Noudjenoume :339). La jeune classe des étudiants dans une société devient un élément prédominant pour permettre un avancement structurel et culturel dans la société. Deplus le peuple béninois était doté d’une classe de travailleurs de ville qui fonctionnait dynamiquement dans la société et ont été des joueurs actifs lors des remise en question de l’État oppressant : « Avec les étudiants, les travailleurs-fonctionnaires, et agents des secteurs parapublics ont joué un grand rôle dans les multiples changements de régimes intervenus au bénin depuis 1960 »…