Analyse stylistique

J’appellerais cet exercice « La Prima Donna » car tout au long du passage la narratrice pense seulement à elle même et critique toutes les personnes qui ne l’adulent pas. La femme pense qu’elle mérite des privilèges spéciaux et insiste qu’elle ait tout ce qu’elle veut. Le style, qui peut être caractérisé par le français familier, illustre l’ironie du texte : la femme pense être supérieure auxautres, mais exprime ses pensées d’une manière peu soignée.
Tout d’abord, le lexique est représentatif du français familier ; Queneau emploie plusieurs mots familiers et argotiques. Quelques un des ces mots sont « empotés », « fichue », « vampé », « abrutis », « pfuit », « goujats », « feutre », « sale tête » et « casser la figure ». Tous ces mots et expressions sont caractéristiques dufrançais familier. De plus, le champ lexical qui pourrait être classifié comme «insultes » inclue des mots négatifs et dégradants. La femme emploie ces mots pour décrire les gens qui ne la traitent pas comme une supérieure. Par exemple, la femme dit, « Quels goujats ! » quand aucun homme lui donne sa place. D’autres mots qu’elle emploie sont « fichue », « imbécile », « abrutis » et « goujats ».Evidemment, la narratrice se fâche facilement quand elle ne reçoit pas l’attention ce qu’elle veut.
Quelques aspects de la morphologie qui reflètent le français familier son usage de « ce que » et « c’est ». Dans une instance, Queneau écrit, « ce qu’il faisait chaud… ». Plus tard il dit, « ce qu’il ne faut pas voir ». L’emploi de « ce que » est typique du français familier. L’emploi fréquent de« c’est » au début des phrases et aussi commun. Quand l’homme dans le bus (le type) ne parle pas à la narratrice, elle le justifie en disant, « C’est un timide ». Tout au long du texte, Queneau emploi les mots « ce que » est « c’est » pour remplacer des prépositions, verbes et noms. Cela illustre le style familier du texte. De plus, dans la dernière phrase de l’exercice, le sujet est répété deuxfois. La femme reflète, « mais l’imbécile il ne m’a même pas reconnue. » La répétition du sujet est un trait commun dans le français courant. Le « ne » est aussi omet quand aucun homme donne sa place à la femme. Queneau écrit, «Ce que j’était serrée, et pas un homme assis a l’intérieur qui m’aurait cédé sa place. » L’omission du « ne » dans des phrases caractérise le style informel. L’emploi du mot« qui » au milieu de phrase est aussi apparent. Quand la narratrice arrive à la gare Saint Lazare, elle dit, « je l’ai aperçu qui parlait avec un ami ». Dernièrement, l’emploi de quel et quelle démontre le style du français familier. La première phrase de l’exercice lit, « Quelle band d’empotes ! ».
Quelques autres traits de la morphologie sont l’emploi des adjectifs possessifs, et despronoms « je » et « moi ». La répétition des adjectifs possessifs comme « ma » et « mon » dans « ma robe » met de l’emphase sur le fait que la narratrice pense seulement à elle même.
En dépit du fait que la plupart des traits caractérisent le français familier, il y a quelques éléments de la morphologie qui viennent du français soigné. Par exemple, la narratrice explique, « C’est un timide,me disais-je ». L’inversion stylistique est typique du français soigné. Pourtant, ce moindre effort d’apparaître dignifier pâlît en comparaison à tous les autres traits du français familier. De plus, cette inversion est au milieu de l’exercice, et Queneau, qui commit une erreur dans chaque exercice, l’a peut-être fait exprès.
En classifiant la syntaxe, c’est évident que l’exercice alterneentre les phrases longues et courtes. Ca donne un effet rythmique. Les phrases longues ont toujours des parenthèses dans lesquelles Queneau indique les détails spécifiques. Ces détails précisent les pensées et les soucis de la narratrice. De plus, les phrases sont quelque fois incomplètes et d’autre fois trop longues. Par exemple, la phrase « Et moi dedans. » n’a pas un verbe. Pourtan, la…