Étude de l’emploi et la compréhension des verbes à particules en anglais chez les pratiquants non-anglophones

Université Paris 3
I.L.P.G.A

Étude de l’emploi et la compréhension des verbes à particules en anglais chez les pratiquants non-anglophones

Mini-mémoire M1
Masters en sciences du langage: Langues Langages Modèles

Sous la direction de:

M. Jean-Léo LEONARD

Présenté par

Lucie DUFFORT

Juillet 2008

SOMMAIRE

I. Introduction 4
Anglais Lingua Franca 4
LesVerbes à particules 7
II. Procédure 9
A. Identification 10
B. Présentation 11
C. Traduction 12
III. Résultats et analyses 14
A. Résultats identification 14
Verbes à particules bien identifiés 14
To deal with, to hold on, to join in, to set up 14
To buy back, to get back to 16
To keep on, to follow up(on), to carry on 17
To take off 18
Verbes à particules mal identifiés 18
To do out, to hold out 18
To get back at, to run up, to take to, to see in 19
Synthese des resultats de la section A 20

B. Résultats présentation en narratif 21
Résultats globaux 22
Déductions 23
Analyse des verbes à particules employés 26
C.Résultats traduction 29
IV. Conclusion 34
V. Glosses 36
Section A- Identification: liste de verbes à particules 36
Section A- Identification: phrases exemples 39
Section C- Textes traduits par sujets: Morgan Advertising 42
VI. Bibliographie 47

Fiches Excel: Identification, Données entretien, VPs par minute, VPs employés en narratif, etDonnées traduction – voir fiche jointe

Graphiques

VPs employés en narratif, non-anglophones 23
VPs employés en narratif, anglophones 23
VPs par minute, organisation croissante 24
VPs en traduction 30
VPs en traduction, % distribution 31

I. INTRODUCTION

Dans cette étude, je propose de faire une analyse de l’emploi de verbes à particules chez deslocuteurs non-anglophones afin de déterminer leur importance et prévalence dans le contexte moderne et international qui peut être nommé anglais lingua franca. La façon la plus directe de faire les observations nécessaires est d’interroger et d’analyser les discours parlés et écrits des locuteurs non natifs habitués à employer la langue dans un contexte international de travail. Mon but est de répondre àla question d’utilité de l’emploi des verbes à particules dans des échanges où l’anglais est la langue véhiculaire par excellence, leur présence dans des discours d’anglais lingua franca et la capacité de reconnaissance des verbes à particules par les locuteurs non natifs. Pour faire une bonne analyse de ces phénomènes, il est premièrement nécessaire d’encadrer la situation actuelle d’anglais entant que langue internationale, pour ensuite définir et hypothétiser le rôle jouer par les verbes à particules dans cette langue qui se montre distincte d’un anglais britannique, américain, ou autre.

ANGLAIS LINGUA FRANCA

Au cours des deux derniers siècles, l’anglais s’est incontestablement imposé au plan international, voire mondial. Nous le rencontrons dans le monde du travail, et ensuivant les longs bras du capitalisme de marque américaine. La langue se trouve parlée dans des rendez-vous d’affaires de l’Islande au Japon, et partout entre les deux. Nous l’entendons dans les medias, les agences de publicité étant entièrement internationales grâce aux télé-inventions des XIXe et XXe siècles (télégraphe, téléphone, télévision, etc). Il est estimé par plusieurs sources que 80%de l’information dans le monde serait gardée en anglais. L’empire colonial britannique a fait que l’anglais est parlé comme langue primaire ou secondaire dans une soixantaine de pays dans le monde, sans tenir compte des pays qui utilisent l’anglais comme langue internationale, et où l’enseignement de l’anglais en tant que langue étrangère est la norme. L’anglais est la langue des sciences, des…