Jurudictions administrative

La famille a-t-elle encore un rôle aujourd’hui ?

I – Le rôle de la famille en matière de socialisation
A – L’importance de la famille
Aucune société humaine n’ignore les liens familiaux L’homme est sans doute un animal social. Mais ses aptitudes à la socialisation ne sont pas infinies. S’il peut se sentir seul au milieu dune foule, il se sent pleinement exister au milieu dessiens. Hegel le rappelle dans Les principes de la philosophie du droit. La famille prépare à la vie sociale en ce qu’elle situe l’individu dans une communauté, c’est-à-dire là où s’éprouve la solidarité. Elle permet l’apprentissage de la vie de groupe et des rapports de force inhérents à toute collectivité humaine. La psychanalyse montre même quela famille est bien le lieu où se détermine le rapport de chacun à l’autorité et à l’ordre.
Elle représente donc l’instance principale de socialisation son intervention se situant au stade de la socialisation primaire (distinction formalisée par Berger et Luckmann). C’est dans le cadre du milieu familial que se forge le système de dispositions à partir duquel seront filtrées toutes lesautres expériences de la vie sociale. Cette action prépondérante de la famille s’explique par trois facteurs essentiels : d’abord elle intervient dès le plus jeune âge de la vie au moment où la personnalité de l’enfant est la plus malléable c’est à ce moment là que les parents vont transmettre leur langage; ensuite elle est particulièrement intense en raison des contacts quotidiens entre enfants etparents comme l’apprentissage des règles de politesse, leurs idées sur la vie et sur la façons de la mené qui différera suivant le milieu social; enfin elle se déroule dans un climat affectif qui rend l’enfant particulièrement réceptif aux apprentissages nouveaux
Les personnes d’une même famille ont aussi un lien de solidarité fort entre eux qui se manifestera de multiples façons comme la garded’enfant, les course, le bricolages d’ailleurs on voit de plus en plus des personnes acheter des maisons à refaire et c’est toutes la famille qui aide à sa rénovations mais aussi des entraides dans les difficultés lors de chômages ou de problèmes financier où l’entraide familial devient très forte afin d’éviter qu’un de ses membres se retrouve dans une situations dur, on peut remarquer que la plupartdes SDF n’ont plus de lien avec leurs familles on n’en non pas d’ailleurs selon un reportage une majorité des jaunes adultes vivant dans la rue sorte de la DDASS. Pour autant ces degrés de solidarité seront différents selon la classe sociale des familles, 35% des cadres aident des membres de leur famille pour des démarches administratives alors que moins de 15% des ouvriers qualifiés le fontd’après l’INSEE.
B – Une influence continue
Pour autant la famille joue encore un rôle dans la socialisation et donc ne s’arrête pas à la sortie de l’enfance. Le concept de socialisation secondaire est là pour montrer qu’elle se poursuit à l’âge adulte et tout au long de sa vie. La socialisation n’est jamais totalement achevée. Elle n’est « ni totale ni terminée », mais se poursuit tout au long duparcours de vie. L’identité des individus n’est donc pas figée à la sortie de l’enfance mais continue d’évoluer en fonction des différentes sphères sociales d’appartenance La socialisation secondaire correspond aux passages de l’individu dans différentes sphères sociales et institutionnelles (travail, associations, club,univers religieux, etc.) dans lesquelles il va intérioriser les règles propres à chacun de ses groupes.
Bourdieu parle de « reproductions sociale » qui est un, maintien des individus dans la classe sociale de leur parent (classe populaire, classe petite bourgeoise, classe dominante) et des inégalités par la transmission des 3 capitaux (économique, social et culturel). La famille jouant un rôle…