Le tramway, claude simon

II. Fonctionnement interne du passage (titre à changer ! Trop formel)

Loin de constituer un excipit véritablement satisfaisant, le passage peut être considéré comme un texte à part entière, ayantun fonctionnement propre.

1) Nous pouvons observer une structure en boucle qui délimite clairement le passage

– D’un point de vue typographique, l’extrait est séparé du texte précédentpar un grand espace. Cette marque typographique est également présente lorsque le narrateur change de récit : Tramway/Hôpital
– Mais malgré cette marque, un lien est généralement présent entre lesdeux : trois points de suspension, retour à la ligne avec alinéa mais pas de majuscule, commence un paragraphe par une parenthèse…
– Or, nous pouvons observer que notre passage ne fonctionne pasde cette manière. Il peut d’ailleurs nous faire penser à une première phrase de roman : pas de déictique qui reprendrait un élément du paragraphe précédent, présence d’article défini, longue« phrase » descriptive avant d’insérer un personnage (en l’occurrence dans notre passage, le personnage de la tante).
– Passage qui se suffit à lui-même :
On peut observer un parallélisme entre ledébut et la fin de l’extrait : luxuriante végétation d’aloès et de figuiers, tâches blanches…Connotation sexuelle comme symbole de vie/A la fin, même motif mais il y a tout de même une évolution : olivestombées, tâches noires, figues trop mures, peau ratatinée et ridée…
Passage qui nous mime le cycle de la vie mais frappée par un événement marquant : la guerre.
– Phénomène de digression :Simon part d’un motif pour évoquer tout autre chose. Il prend en particulier l’image du tennis et en décline même différents aspects de ce thème :
– Simon évoque unepremière fois le tennis : ce qui va le faire penser à Gaguy dont il reparlera par la suite dans un autre contexte : celui de la guerre.
– Puis, raquette qui lui rappelle le vestibule de tennis…