Marché nourriture animale

Mise à jour : Mai 2007

Le marché des petfoods
Synopsis La rencontre entre l’homme, le chien et le chat n’est pas le fait du hasard, mais le résultat d’une « programmation génétique » leur donnant la faculté d’agir en interaction l’un par rapport à l’autre. « Chacun est doté de clés spécifiques qui ouvrent chez l’autre des serrures analogues » explique Hubert Montagner (Directeur du laboratoire depsycho-physiologie de la Faculté des Sciences de Besançon). Le chien et le chat seraient les deux seuls animaux capables d’acquérir les modes de communication de leur espèce, mais aussi ceux des humains. Une multitude d’études scientifiques en attestent, dont celles des Américains JP SCOTT (1962/1980), JL FULLER (1967) ou DG FREEMAN pour le chien et E KARSH-DC TURNER (1987) pour le chat. Lerésultat est une sorte de dualité de comportement: ils ont une conduite propre à leur espèce, et une conduite adaptée à la relation à l’homme.

La possession d’animaux
Les animaux et leurs possesseurs 26% des ménages ont au moins un chien, 26% au moins un chat ce qui représente 8,51 millions de chiens et 9,94 millions de chats (FACCO/SOFRES 2004). Le nombre d’animaux continue d’augmenter avec lapopulation et le nombre de ménages: on compte aujourd’hui un peu plus de 18 millions de chiens et chats contre 16 millions en 1997. La multipossession est de plus en plus fréquente: 21% des foyers ont au moins 2 chiens contre 19% en 2000.

Europe, La France occupe la première position en Europe devant le Royaume-Uni (14 millions) et l’Italie (12 millions). Elle se situe cependant derrière laBelgique et l’Irlande en proportion d’animaux par rapport à la population.

1

Mise à jour : Mai 2007

Profil des possesseurs de chiens et de chats

Le marché
En 2005, le marché est en baisse de 3% en valeur pour les hyper/super (1,3 milliards d’€ de chiffre d’affaires) notamment à cause de la chute des aliments pour chats. Cette année, les circuits spécialisés ne redressent pas la barre. Eneffet, ils sont en baisse aussi bien sur le chat que sur le chien malgré des investissements publicitaires en hausse de 4% vs 2005, des lancements de produits et l’apparition de nouveaux acteurs en GMS.

2

Mise à jour : Mai 2007

La baisse du marché est le fait des produits humides de nouveau en chute. Le transfert de l’humide vers le sec se poursuit et entraîne une perte en volume (enapport calorique, 1 kg de produit sec équivaut à 4 kg d’humide). Pour compenser ces pertes, les fabricants font grimper la valeur du sec en GSA, s’inspirant de leur savoirfaire en « haute nutrition » dans les circuits spécialisés. L’industrie du petfood se compose de 21 fabricants et 36 unités de production en France qui ont une incidence sensible sur l’essor économique des régions oû elles sontimplantées. L’impact sur l’emploi est, lui aussi, particulièrement significatif, puisque les 21 fabricants génèrent un total de 20 000 emplois directs et indirects. Toutefois, la croissance de l’industrie est pénalisée par un taux de TVA élevé de 19,6% contre 5,5% pour les aliments frais directement concurrentiels. d’€ Le chiffre d’affaires réalisé en 2005 est de 2 374 milliards d’€ (dont 870 millionsdestinés à l’export) pour une production s’élevant à 1 040 000 tonnes de conserves et 1 000 600 tonnes de produits secs.

3

Mise à jour : Mai 2007

Les aliments pour chats
volumes chats. Le segment des aliments humides pour chats représente 67% des volumes chats Il affiche une baisse de 7% en volume et 4 % en valeur tous circuits confondus (hyper/super -7%, hard discount -5% et circuitsspécialisés qui chutent plus lourdement). La bataille à lieu entre les 2 grands leaders: Nestlé Purina, performant sur les sachets fraîcheur (Friskies, Félix et Gourmet), et Masterfoods performant sur les dômes de Sheba mais qui s’écroule sur les marques bas de gamme (Ronron, Kitekat). Dans ce contexte délicat, les marques de distributeurs (34% des volumes) ne font pas de miracles et baissent en…