Reproduction soc

Quel est le rôle de la famille dans la reproduction sociale ?
Dans notre perpétuelle recherche de l’unique responsable de la reproduction sociale, c’est à dire même position sociale de génération en génération, se confronte plusieurs points de vus. L’école est considérée depuis les années 40 comme le principal ascenseur sociale. Certains le pense préprogrammé selon l’origine sociale ou plusprécisément selon la situation sociale de la famille et d’autre au contraire le perçoivent comme un acteur impartiale, simple outil de la réussite. Ainsi cette institution permettant l’ascension sociale est trop souvent synonyme de reproduction sociale. Cependant nous pouvons dire que la « destinée » des statuts sociaux des individus ne réside pas dans l’ascenseur en lui même mais dans les bagages àdisposition lorsque les portes se referment. Quel est donc la part de contribution de la famille (instance de contribution) dans la reproduction sociales ?
Nous verrons premièrement en quoi la famille contribue à la reproduction sociale à travers la réussite scolaire mais aussi, deuxièmement, quelle est sa participation hors de l’institution scolaire.
_ _D_ès l’aube des années 2000, noussomme forcé de constater l’inégalité de la réussite scolaire selon le milieu sociale. « _L’avenir des enfants se joue avant 6 ans » titre Le Figaro du 9 novembre. « La réussite scolaire dépend des classes » affirme avec malice le quotidien 20 Minutes. Avec leurs préoccupations éditoriales propres, les deux journaux réagissent à une étude publiée par l’Insee dans son « Portrait sociale » de la France.Ces inégalités sont non seulement bien présente mais de plus, accentuées à mesure que le niveau d’étude augmente.
Effectivement « la sélection sociale » est souvent plus présente dans l’enseignement supérieur que dans le secondaire ou encore dans les grandes écoles que dans les universités (doc 2). Le document 4 prends pour témoin la situation des jeunes âgés de 16 ans en fonction de leurorigine sociale; ainsi est mis en évidence la réussite dans les voix générale des fils de cadres et P.I.S. (72% en 2nd ou 1ère et 12% en terminale ) contrairement aux employés par exemple, qui partant déjà 31 point de pourcentage de moins que les fils de C et P.I.S en 2nd et 1ère G, se retrouve seulement 6% d’entre eux en terminal G, soit moitié moins que chez les cadres.
Bien que Jean Prévôt nousdit que « cela ne signifie pas qu’à chaque forme de scolarisation ou de diplôme correspondent des destins sociaux déterminés. » (doc4) s’observe aussi des inégalités selon les filières choisit: la section scientifique passe un baccalauréat plus « exigeant », ainsi dès le choix de sa filière en plus de la préalable sélection (selon l’origine soc. ) se dessine les élites, les dirigeants d’une mêmegénération.
Bien que depuis les années 60 il y est un effet de massification des études puisque 60 % des jeunes obtiennent désormais le bac contre à peine 10 % à l’époque, les inégalités scolaire persiste.
Plusieurs explications sont évoquées pour expliquer ces inégalités. Si nous nous concentrons sur l’obtention des diplômes en résulte rapidement une sorte de stratégies familiale. En effetde nos jours l’orientation est considérée comme une réponse aux demandes familiales: partant de là, seul l’ambition des familles et leur capacités à la faire appliquer si ce n’est à la transmettre à leur enfants peuvent assurer leur réussite scolaire présente et à venir (doc5). Marie Duru-Bellat dit à ce sujet « on croit d’autant plus à l’utilité des diplômes et on en désire d’autant plus pour sonenfant qu’on est soi-même instruit et/ou de milieu social élevé » C’est une auto-sélection inégale.
{text:soft-page-break} Cette ambition est d’autant plus décisive lorsque le niveau scolaire de l’enfant est médiocre, car un bon élevé même provenant d’un milieu sociale « pauvre » ne sera pas remit en cause lors de son passage. Cependant une étude démontre que sur un panel d’élèves de…