Troubles d’apprentissages et préventions

www.fondationolo.ca/ Notes de cours : Ch part. diff. aprrentissage UQAM
IPN/PRÉMATURITÉ

PROGRAMMES DE PRÉVENTION

INTRODUCTION :
La polémique se rattachant aux troubles d’apprentissage et de réussite scolaire est souvent décelable bien avant l’entrée en classe des jeunes enfants. Celle-ci peut dépendre de plusieurs facteurs. Bien évidemment, il serait utopique de croire qu’une seule causeest à l’origine de tous les problèmes existants. Comme ils sont nombreux et diversifiés, il va de soi que plusieurs raisons sont invoquées. Certains troubles dépendent de l’aspect génétique, d’autres relèvent de la pauvreté. Effectivement, il est probable qu’en voyant le jour dans un milieu moins favorisé, un enfant sera plus couramment disposé à éprouver certaines difficultés, tant au niveaude son développement physique et psychologique que de son apprentissage. Sans que ce soit un fait incontestable, il est habituel de présumer que l’univers qui englobe généralement une condition de pauvreté est un milieu propice à une insuffisance ainsi qu’à une déficience au niveau des ressources primaires. Il est légitime de supposer qu’une famille ayant un revenu moindre devra mettre à l’écartcertains besoins essentiels. Fort heureusement, les programmes de préventions et d’interventions visant à venir en aide aux gens moins fortunés ne cessent d’apparaître. Bon nombre d’entre eux concentrent d’ailleurs leurs énergies afin de diminuer l’impact que la pauvreté a sur la santé des familles et des enfants issus d’un tel milieu. Un de ces programmes, sommes toutes assez récent, à sucapté notre attention; il s’agit d’OLO. C’est un programme encore tout jeune. On lui donne à peine 14 ans. Ayant un mandat à la fois très respectable et charitable, il demeure toutefois méconnu. C’est en mars 1991, dans une petite ville au cœur de l’Estrie, que création remonte. Cet organisme a pour mandat de contrer une défaillance nutritionnelle potentiellement à risque chez les femmes enceintesprovenant de milieu plus démuni; afin de favoriser la santé à la naissance des petits poupons. Dans le but de bien comprendre ce programme de prévention et de pouvoir y poser un regard plus critique, nous sommes parties de la base du problème existant et nous avons décortiqué et analysé la situation.

AMPLEUR, ANALYSE ET DÉFINITION DU PROBLÈME
Pour ce faire, il faut avant tout saisirl’étendue de la situation et prendre connaissance de la souche même du problème. La cause qui retient notre attention est liée à la fragilité de la santé lors de la venue au monde des tout petits. Dans cette ordre d’idées, il faut être conscient que certains troubles d’adaptations et d’apprentissages chez l’enfant doivent leurs origines à une carence ou a une défaillance alimentaire de la part de la mèrependant la période gestationnelle. De cette défaillance alimentaire peut découler plusieurs complications ainsi que plusieurs difficultés qui compromettent la croissance de l’enfant. Il va de soi que l’enfant débutant son développement avec des prédispositions plus précaire comporte d’avantage de risques de voir sa croissance en être affaibli. Par le fait même, une insuffisance de poids à lanaissance peut contribuer à ralentir le rythme de croissance ou peut accentuer les risques d’éventuels troubles d’adaptations. Si l’on se fit à l’organisation mondiale de la santé (OMS), ce que l’on considérait, en 1993, comme étant une insuffisance de poids lors de la naissance, correspondait à un poids inférieur à 2500 g. Cette insuffisance pondérale à la naissance (IPN) peut découler de diversfacteurs :
elle peut résulter d’une grossesse qui n’est pas porté à son terme
C’est à dire; un enfant prématuré. Ce que l’on considère comme un bébé prématuré est un enfant né d’une mère dont le stade gestationnelle est inférieur à la 37e semaine de gestations, et qui présente un poids proportionnel au niveau de croissance auquel il est rendu
d’un enfant présentant un retard de croissance…