Modulation

Jurisprudence www.travail-emploi-sante.gouv.fr
Mise en place d’une modulation du temps de travail le salarié doit donner son accord

L’instauration d’une modulation du temps de travail constituant une modification du contrat, la Cour de cassation estime que sa mise en oeuvre est subordonnée à l’accord exprès du salarié, …
… peu important qu’un accord collectifautorise l’employeur à appliquer directement le dispositif.
? Faits : un salarié, estimant qu’après application d’un accord de modulation, sa durée de travail avait été réduite unilatéralement par son employeur, souhaite obtenir le rétablissement de son horaire de travail à 169 heures et sollicite le rappel d’heures supplémentaires afférent. Embauché pour un horaire mensuel de 169 heures, cesalarié était payé sur la base de cet horaire, son employeur lui rémunérant par ailleurs les heures supplémentaires réalisées au-delà. À la suite de la réduction du temps de travail, l’intéressé avait été payé sur la base d’un horaire mensuel de 151,67 heures, systématiquement complété par des heures supplémentaires, à tel point que pendant quatre ans, il avait en réalité toujours effectué au moins 169heures de travail par mois. À partir de l’année 2006, à l’occasion d’un transfert d’entreprise, le nouvel employeur avait invoqué, pour limiter le nombre d’heures payées à l’intéressé, un accord professionnel permettant aux entreprises de moins de 10 salariés de mettre en place directement les modalités d’organisation du temps de travail prévues par cet accord, en l’occurrence une modulation dutemps de travail. Il avait ensuite porté à la connaissance l’inspection du travail une « programmation indicative pour la modulation du temps de travail », distinguant des semaines hautes, des semaines basses et des semaines moyennes, et répercuté ces nouvelles règles sur la rémunération du salarié. Ce dernier, confronté à une réduction significative de sa rémunération, a donc été amené à saisir leconseil de prud’hommes de la question et a obtenu gain de cause. L’employeur s’est alors tourné vers la Cour de cassation, s’appuyant sur l’existence de l’accord de modulation mis en oeuvre au sein de l’entreprise qui, selon lui, s’impose aux salariés. La Cour de cassation a rejeté son pourvoi.
? Solution : l’instauration d’une modulation du temps de travail constitue une modification du contratde travail qui requiert l’accord exprès du salarié. Or, l’employeur a mis en oeuvre une modulation du temps de travail sans l’accord de ce dernier, dont il est résulté pour lui une modification du mode de détermination des heures supplémentaires. Sa réclamation était donc bien fondée [Cass. soc., 28 sept. 2010, n° 08-43.161].

Enjeux liés à la mise en place de la modulation
Pour biencomprendre les enjeux du contentieux engagé dans cette affaire, rappelons que la modulation est un dispositif d’aménagement du temps de travail adapté aux entreprises confrontées à des variations importantes d’activité sur l’année. Elle consiste à définir préalablement un calendrier distinguant une alternance de périodes au cours desquelles la durée de référence du travail est plus ou moins élevée,adaptée à l’activité de l’entreprise. De la sorte, le seuil de déclenchement des heures supplémentaires varie en fonction de la programmation définie par l’employeur, le salarié étant finalement amené à alterner des périodes de forte activité qui seront compensées par des périodes de faible activité.
En l’occurrence, la mise en place de la modulation avait eu pour impact une baisse de la rémunération dusalarié, le contentieux engagé ayant pour objet une demande de rappel de salaires.

L’instauration de la modulation modifie le contrat de travail
La Cour de cassation ne s’était pas, jusqu’à présent, prononcée sur le fait de savoir si la mise en place d’une modulation relève d’une modification du contrat de travail ou d’un simple changement des conditions de travail (un tel changement…

La 2eme guerre mondial

Provoquée par le règlement insatisfaisant de la Première Guerre mondiale et par les ambitions expansionnistes et hégémoniques des trois principales nations de l’Axe (Allemagne nazie, Italie fascisteet Empire du Japon), elle consista en la convergence, à partir du 3 septembre 1939, d’un ensemble de conflits régionaux respectivement amorcés le 18 juillet 1936 en Espagne (la guerre d’Espagne), le7 juillet 1937 en Chine (la guerre sino-japonaise), et le 1er septembre 1939 en Pologne (campagne de Pologne), puis par l’entrée en guerre officielle de l’ensemble des grandes puissances de l’époque: France, Royaume-Uni et leurs empires dès le 3 septembre 1939, URSS à partir de l’invasion allemande de juin 1941, États-Unis le 7 décembre 1941 dans un conflit impliquant la majorité des nationsdu monde sur la quasi totalité des continents.

Le conflit planétaire ainsi généré opposa schématiquement deux camps — les Alliés et l’Axe. Il prit fin en Europe le 8 mai 1945 par la capitulationsans condition du IIIe Reich, puis s’acheva en Asie et dans le monde le 2 septembre 1945 par la capitulation sans condition du Japon, dernière nation de l’Axe à connaître la défaite.

La SecondeGuerre mondiale constitue le conflit armé le plus vaste que l’humanité ait connu, mobilisant plus de 100 millions de combattants de 61 nations, déployant les hostilités sur quelque 22 millions de km²[2],et tuant environ 62 millions de personnes, dont une majorité de civils. N’opposant pas seulement des nations, la Seconde Guerre mondiale fut la première grande guerre idéologique de l’Histoire, cequi explique que les forces de collaboration en Europe et en Asie occupées aient pu être solidaires de pays envahisseurs ou ennemis, ou qu’une résistance ait pu exister jusqu’en plein cœur del’Allemagne nazie en guerre.

Guerre totale, elle gomma presque totalement la séparation entre espaces civil et militaire et vit, dans les deux camps, la mobilisation poussée non seulement des ressources…

Mefaits du soleil

Seconde partie:

Les risques, dangers et méfaits du soleil
sur l’homme

I: Les dangers dus à une exposition prolongée au soleil

Les rayons du soleil sont indispensables à la vie sur terremais ils constituent en cas d’excès ou de protection insuffisante un réel danger pour la peau, causant un vieillissement accéléré de la peau et des dégâts cutanés irréversibles.
Le pire est que lesrisques les plus importants ne sont pas immédiats, ils ne seront visibles que plusieurs années après une exposition excessive au soleil. Alors pour garder une belle peau saine toute sa vie, mieux vautadopter les bons gestes dès l’enfance.

Attention:

Les coups de soleil ne sont pas les seules conséquences d’une exposition excessive au soleil.

Avec les années, après une exposition tropprolongée aux rayons UV et les coups de soleil répétés, ou lorsque le capital soleil d’une personne est épuisé, les radicaux libres endommagent profondément la peau:

– Le collagène et l’élastine desmembranes cellulaires sont attaqués par les radicaux libres
– La peau s’assèche, elle devient rugueuse et perd de sa souplesse
– Le vieillissement de la peau s’accélère, les rides apparaissent plus viteou se creusent – La pigmentation de la peau se transforme, les tâches brunes apparaissent plus vite ou s’étendent plus rapidement
– Les petits vaisseaux sont plus apparents
– Le corpsdéveloppe des allergies solaires
– Des lésions cancéreuses ou pré cancéreuses font leur apparition
– Des cataractes pouvant provoquer la cécité
– Le système immunitaire est affaibli, ce qui diminuel’aptitude de l’organisme à combattre certaines maladies

II: Le mélanome

Le mélanome est un cancer qui se développe à partir des mélanocytes, c’est à dire les cellule productrices du pigmentqui donne sa couleur à la peau : la mélanine.

Le mélanome peut naître sur un grain de beauté existant ou sur un endroit de la peau où il n’y avait rien auparavant. C’est un des cancers de la peau…

C’est moi

La production
de l’autonomie

Sociologie et politique

Lectures
par Jean Zin

Individu et société, autonomie et démocratie de marché.

Norbert Elias, La société des individus 1
Hannah, Arendt, Condition de l’homme moderne 5
Marcel Gauchet, Le désenchantement du monde 9
Marcel Gauchet, La religion dans la démocratie 13
Alain Ehrenberg, La fatigue d’être soi17
Claude Lefort, La complication 23
Cornélius Castoriadis, Le projet d’autonomie 31
Michel Foucault, La production de soi 37
Henri Laborit, De la biologie à la société de l’information 43

http://etatsgeneraux.org/economie/

A la base de chaque être, il existe un principe d’insuffisance
Georges Bataille, Principe d’incomplétude

Nous n’avons pas à défendre lasociologie plutôt que l’économie comme le voulait Habermas contre ses maîtres, ce que nous défendons ici, c’est une « sociologie » s’ouvrant à toutes les dimensions de l’histoire, une sociologie reliant les aspects séparés de la vie, dépassant l’opposition sujet/objet, individu/société jusqu’à se vouloir écologie comme Fernand Braudel en faisait déjà le projet, c’est-à-dire jusqu’à se faireépistémologie (Bateson) ou généalogie du savoir (Foucault).

La question de l’individu doit être posée dans son processus historique ainsi que celle de l’autonomie comme production sociale pour juger des possibilités du moment. Concrètement cela signifie reconnaître la souffrance de l’individu autonome afin de lui fournir un soutien institutionnel, revenu garanti et développement humain.

Jean Zin

Lasociété des individus, Norbert Elias
Fayard, 1991 Unité et séparation de l’individu et de la société.

L’individu comme intériorisation des contraintes et différenciation

Le besoin d’autonomie va de pair avec celui d’appartenance au groupe social. 202

On ne change pas d’identité collective comme on change de chemise. 291

– La question de l’individu

L’individu n’a pas toujoursexisté, c’est une apparition récente dans l’histoire dont on peut suivre le processus de formation. La notion d’individu est au coeur de l’écologie et Norbert Elias donne des formulations exemplaires des rapports de l’individu et de la société, en montrant que l’individu est un produit de la société. Ce pourquoi il réfute même le terme d’environnement pour ce qui constitue un tissu de relations etd’interdépendances, l’individu n’étant lui-même, comme pour Bateson, qu’un noeud de relations.

L’individu est aussi au coeur de la question du libéralisme et de la refondation sociale. Son actualité n’est pas seulement la tentative du patronat d’individualisation et de contractualisation, c’est surtout une tendance de fond qui affecte toutes les sphères de l’existence (école, famille, travail)en délégitimant le politique (Gauchet) jusqu’à laisser l’individu autonome mais incertain à la « fatigue d’être soi » (Ehrenberg). Ici se dessine une filiation de Norbert Elias (Gauchet, Ehrenberg, Castel) auquel on peut ajouter Kaufmann (qui vient de sortir un livre sur l’Ego où il a raison d’insister avec Castel sur la propriété comme constitutive de l’individu). Il y a bien d’autrescontestations actuelles de l’individualisme comme Benassayag (Le mythe de l’individu). C’est la question du moment, de la production de soi exigée par la nouvelle économie et qui nous laisse à une interminable solitude. Cela vaut qu’on s’y arrête en revenant aux thèses lumineuses de Norbert Elias. Notons qu’on aura ici une explication un peu plus plausible de la normalisation culturelle que les causesmétaphysiques d’Hannah Arendt (Heidegger, Derrida, etc.) faisant vainement de Descartes son épouvantail et, au lieu d’assister à la mort de l’individu originel, nous sommes plutôt au début de l’individualisation, du processus de civilisation (comme Sloterdijk fait de la technique l’humanisation de l’homme et non l’oubli de l’être).

– Civilisation, répression, monopole, empire

On peut passer à…

: L, nml, n

ABBA

The Beginning

The ABBA band began in June 1966 when Björn Ulvaeus born in 1945 met Benny Andersson (born 1946) for the first time. Björn was a member of the Hootenanny Singers, a very popular folk music group, while Benny played keyboards in Sweden’s biggest pop group of the 1960s.

The pair wrote their first song together in the late 1966, and by the end of the decade they hadestablished a regular partnership as composers. By that time, Benny had left The Hep Stars which was his original band. Stig Anderson (1931–1997) was ABBA’s manager. Stig also wrote many lyrics of ABBA hits during the first years of the group’s career.

In the spring of 1969, Björn and Benny met the two women who were to become not only their fiancées but also the girl half of ABBA. Agnetha Fältskog(born 1950) married Björn in July 1971. Anni-Frid Lyngstad (born 1945), also known as Frida, she was a very good singer. Anni-Frid and Benny only got married later though.

Their first “hit” was in spring of 1972 they recorded a song called ‘People Need Love’, it became a small hit in Sweden. At this time they called themselves Björn & Benny, Agnetha & Anni-Frid.

Encouraged by thissuccess, they entered the 1973 Swedish selections for the Eurovision Song Contest with the song ‘Ring Ring’. They finished third, but the single and the album of the same name competed for the top positions on the Swedish chart. ‘Ring Ring’ also became a hit in several other European countries.

The group entered the selections again in 1974, this time with ‘Waterloo’, which took them all the way tothe finals in Brighton, England. By this time they had changed their name to ABBA, an acronym of their first names. ABBA was also the name of a Swedish canned fish company, which luckily agreed to lending their name to a pop group. The Eurovision Song Contest on April 6, 1974 turned out to be the most famous moment in ABBA history, when the group won the international juries over with ‘Waterloo’.Success

1 ABBA won the Eurovision Song Contest on April 6, 1974. Soon after this triumph ‘Waterloo’ was Number One on the charts all over Europe, and even reached the US Top Ten.

The album of the same name was a huge hit in Sweden. However, ABBA won a TV competition so people found couldn’t take them seriously when they tried to follow this first success. It was not until some 18 monthslater that they got a major world hit again with ‘SOS’, taken off their third album, simply titled ABBA.

‘Mamma Mia’, also taken from the album ABBA, returned the group to the UK Number One spot, which they occupied a total of nine times between 1974 and 1980. ‘Mamma Mia’ was also a Number One hit in Australia. Over the next few years, Australia would be one of ABBA’s number one nation’s fan.In 1976 ABBA became one of the most popular band’s in the world. Classic single releases such as ‘Fernando’ and ‘Dancing Queen’ topped the charts all over the world. In April 1977, ‘Dancing Queen’ became ABBA’s only US Number One.

In late 1976 ABBA’s fourth album, Arrival, was released. The album stormed up the charts with hits such as ‘Money, Money, Money’ and ‘Knowing Me, Knowing You’. Thiswas followed by a concert tour of Europe and Australia between January and March 1977. The tour was a complete success with capacity houses everywhere. When they were on tour they also started some work on the movie called simply ABBA the movie.

ABBA’s sixth album, Voulez-Vous was released in April 1979. Earlier that year, Björn and Agnetha announced their divorce. This did not mean the end ofABBA, but it did overthrow their image of two happy, music-making couples.

ABBA’s single ‘Gimme! Gimme! Gimme! (A Man After Midnight)’ was released in the autumn of 1979, which was one of there most famous singles ever made.

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3 The END

4 In March 1980, ABBA took their tour to Japan for what turned out to be their very last live concerts. The rest of the year was devoted to the…

Pourquoi les gens, en particulier les occidentaux, se convertissent au bouddhisme et quelles personnes sont plus enclines à s’y convertir?

Le phénomène de conversion en tant que tel à toujours exister. Ainsi, dans l’histoire, de nombreuses phases de conversions ont eu lieu. Dès l’époque de la Nouvelle-France, on a converti les divers peuples Amérindiens au catholicisme. Alors qu’en France, lors du règne de Louis XIV, de nombreux protestants ont été forcés de se convertir au catholicisme et de plus l’une des raisons officielles desconquêtes de Charlemagne en Lombardie était de convertir les Lombards de religion arienne, eux aussi au catholicisme afin qu’ils ne menacent pas le pape de Rome. À l’opposé, certaines religions sont sans guerres ni violence. Ainsi, le Bouddhisme s’est-il popularisé dans toute l’Asie du Sud-est.
D’ailleurs, le bouddhisme est, selon les points de vue traditionnels, une philosophie, une spiritualitéou une religion. C’est une voie individuelle dont le but est l’éveil, par l’extinction du désir, de la haine et de l’illusion. Le Bouddhisme enseigne comment atteindre la paix avec notre esprit par le respect de renoncement aux passions. Plus nous sommes attentifs à ne pas blesser les autres, en pensées, en paroles et en actes et plus nous vivons en harmonie avec notre environnement qui nousdonne en retour et nous inspire positivement. J’aimerais m’attarder plus précisément sur la question des raisons pour lesquelles les gens, en particulier les occidentaux, se convertissent au bouddhisme et quelles personnes sont plus enclines à s’y convertir? De plus, Dans mes recherches portant sur l’étude des conversions religieuses j’essaierais d’identifier les causes premières de ce phénomène etcomment l’individu procède à prendre la décision de se convertir.
La vie du Bouddha est riche en légendes décrivant des miracles et des apparitions divines. Mais c’est seulement 300 ans après sa mort qu’elle commence à être connue par des textes et son enseignement. De plus, c’est une des plus anciennes religions encore largement pratiquées de nos jours. Elle a touché à une époque ou à une autrela quasi totalité du continent asiatique, s’enrichissant d’éléments issus des cultures d’Asie centrale, d’Extrême-Orient et d’Asie du Sud-est. Malgré son grand succès en orient, ce n’est qu’au XIXe siècle que les occidents commencent à s’y intéresser sérieusement. Au XXIe siècle, bien que la grande majorité des bouddhistes restent toujours en Asie, on en trouve sur tous les continents, qu’ilssoient autochtones ou issus de l’émigration asiatique et avec le temps, plusieurs écoles bouddhisme verront le jour en occident.
Tout d’abord, avant de parler de la conversion chez la religion bouddhisme, il faut comprendre ce qu’est la conversion en général. Le mot conversion est un mot français du XIIe siècle, qui vient du latin “conversio” et qui veut dire action de tourner, changement,métamorphose. Selon le petit Larousse, une conversion est une : “ action de se convertir à une croyance, d’abandonner une religion pour une autre ; un passage de l’incroyance à la foi religieuse, ou encore un passage à une conviction, à une opinion, ou à une conduite nouvelle ”. C’est-à-dire que la conversion générale contribue et cherche à définir l’identité de la personne, ce qui est significatifpour elle. Les personnes s’identifient en qui elles ont confiance, comme un enfant qui se socialise et qui finit par adopter la même vision du monde que leurs parents. Mais alors comment est-il possible pour un individu de renoncer aux significations religieuses qu’il a acquises au sein de sa communauté en grandissant pour en venir à en adopter une autre. En effet, l’humain peut réfléchir sur sacondition, communiqué avec lui-même afin de revoir la façon dont il conçoit ses relations avec l’extériorité, mais aussi avec les autres. Mais, il est important de comprendre que les personnes ne se convertissent pas uniquement au contact des autres ou à la suite de la lecture d’un livre saint et que le processus de conversion est beaucoup plus complexe que cela.
Le bouddhisme est ouvert à…

Synthese d’une proteine

La synthèse des protéines

Le génotype s’exprime au travers des protéines. Les instructions nécessaires à la synthèse des protéines sont stockées dans chaque cellule au niveau de la molécule d’ADN. L’information génétique codée par une séquence de nucléotides ; un gène gouverne la synthèse d’une séquence d’acides aminés ; une protéine.

1 – Les caractéristiques du programme génétique

Lasynthèse cytoplasmique des protéines et la localisation nucléaire de l’ADN imposent la mise en place d’un intermédiaire entre l’ADN et les protéines. 2 – La nécessité d’un intermédiaire Bilan sur la transcription de l’ADN (TP n°6) Chez les eucaryotes, l’ADN est localisé dans le noyau. La synthèse des protéines n’intervenant que dans le cytoplasme, il existe donc une molécule intermédiairecapable de porter l’information du noyau vers le cytoplasme. Cette molécule est appelée ARNm (Acide RiboNucléique messager). L’étape qui conduit à partir d’un gène à la synthèse d’un ARN m est appelée la transcription. Cette étape a lieu dans le noyau. Lors de la transcription un seul brin de la molécule d’ADN est copié en ARNm au niveau du gène. Le brin qui sert de matrice (modèle) pour la synthèse del’ARNm est appelé le brin transcrit. La molécule d’ARN obtenue est en fait une copie conforme (Thymine remplacée par l’uracile) de l’autre brin de la molécule d’ADN (gène) que l’on nomme le brin non transcrit ou brin codant. Exemple : ADN AATTGGCCTT brin transcrit TTAACCGGAA brin codant UUAACCGGAA

ARN m ?

La transcription consiste en une polymérisation de nucléotides particuliers dont laséquence est complémentaire du brin transcrit. Cette polymérisation repose sur la complémentarité des bases azotées. La transcription nécessite l’intervention d’un complexe enzymatique, l’ARN polymérase capable d’ouvrir la molécule d’ADN (rupture des liaisons faibles), de lire le brin transcrit et de polymériser la molécule d’ARNm (40 nucléotides/seconde, erreur 1 nucléotide pour 100 000). Voirlivre p.53.

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Un gène transcrit conduit à la synthèse de nombreux ARNm identiques, car plusieurs ARN polymérases travaillent à la suite au niveau d’un gène (voir schéma d’interprétation du TP). Il y a donc un phénomène d’amplification lors de la transcription. Remarque : Un gène doit comporter sous forme de séquences particulières de nucléotides, des repères de début de gène et de fin degène qui permettent aux enzymes de transcrire correctement un gène. L’ARNm obtenu est proche de l’ADN, il présente la même séquence que le brin codant, cependant : + Le sucre (ose) des nucléotides est un ribose (sucre en C5) et non un désoxyribose. + L’ARNm ne contient pas de thymine, cette base azotée est remplacée par l’uracile, base très proche chimiquement. + L’ARNm est une moléculemonocaténaire et non bicaténaire, mobile.

L’ARNm synthétisé dans le noyau, gagne le cytoplasme par les pores nucléaires. Dans le cytoplasme cette molécule messager va être lue et traduite en une séquence d’acides aminés, c’est à dire en une protéine. (Voir TP n°7) Quelles sont les modalités de la traduction de l’ARN m en protéines ?

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3 – De l’ARNm à la synthèse des protéines : La traduction VoirTP n°7 La transformation d’une molécule d’ARNm en une chaîne polypeptidique est appelée une traduction. La traduction conduit à la synthèse des protéines. Pour traduire la séquence des nucléotides de la molécule d’ARNm en séquence d’acides aminés (aa) formant une protéine, la cellule va utiliser un système de correspondance, un code entre la séquence des bases azotées et celle des acides aminés.Il s’agit du code génétique. 1 aa est codé par un groupe de 3 bases azotées de l’ARNm. Ce groupe de trois bases (triplet) est appelé un codon. La lecture d’un codon conduit à l’expression d’un aa. Comme il y a 4 bases azotées différentes (ATGC) en les associant par trois on obtient 4 3 = 64 associations différentes, c’est à dire 64 codons différents possibles au niveau de l’ARNm. + 61 codons…

Commentaire sur dom juan premiere tirade

Commentaire Composée sur Dom Juan

Le texte que nous allions commenter est sur Dom Juan, la première tirade de Sganarelle. Ce texte est la première scène écrite par Molière, et représente le classicisme. Le classicisme est reconnu pour avoir donnée la raison et la morale au publique, Molière lui, représente la morale sur scène avec des pièce comiques et tragiques. Dom Juan, pièce joué en 1655est une histoire d’un libertin qui essaie de faire tomber amoureuses toutes sortes de filles. Cette pièce est une tragi-comédie qui raconte la vie de Dom Juan. Tirso de Molina, écrivain espagnol écrit la même histoire quelques années avant; certains pensent que Molière a plagié la pièce de Tirso de Molina car c’est si similaire. Dans cette scène, Sganarelle, le valet de Dom Juan, discute avecGusman, l’écuyer de Done Elvire, qui s’étonne du départ précipité de Dom Juan. On apprend qu’Elvire, après avoir été enlevée d’un couvent puis épousée par Dom Juan, vient d’être abandonnée par lui.
Sganarelle dit a Gusman de enlever tout espoir que son maître revienne vers Elvire. La tirade nous permet dans cette scène d’exposition de découvrir le caractère de Dom Juan, et révèle aussi celui de sonvalet ainsi que les relations qu’il entretient avec son maître. Dans cette scène, la problématique dégagée est la suivante : comment Molière fait-il un double portrait? Cette problématique sera développée dans deux axes. Le premier axe sera la description du portrait de Dom Juan et le second axe sera le portrait de Sganarelle.

La tirade de Sganarelle fait le portait de Dom Juan; le maître estdécrit comme étant un débauché, irréligieux, et un méchant homme. Dès le commencement de la tirade, Sganarelle traître Dom Juan d’un « pèlerin ». Pèlerin a une connotation religieuse, cela est ironique car Dom Juan est tout sauf religieux, il est rusé et matois. Dom Juan se moque de toutes les règles sociales. Il n’écoute que son plaisir, il prend ce qu’il veut, les « dames, demoiselles,bourgeoise, paysanne ». Cette énumération montre qu’il fait tomber amoureuses toute classe sociale de femmes. Nous remarquons aussi le champ lexical dévalorisant de « turc, hérétique, ni saint, ni Dieu, ni loup-garou ». Encore une fois, c’est une énumération de mots dévalorisants, et dehumanisants. Politiquement, les Turcs étaient l’ennemi, l’empire du mal. En le mettant dans l’énumération, le narrateurmet l’emphase sur le portrait négatif de Dom Juan. Sganarelle ridiculise institution sacrée du mariage, « un mariage ne lui coûte rien à contracter », comme si ces femmes étaient des maisons à construire avec un contrat. Il voit son maître comme un homme qui a l’instinct les plus bas, il est comparé à un « chien », « un pourceau d’Epicure » « un vrai Sardanapale », « une bête brute ». Nousdistinguons une allusion au libertinage « Epicure et Sardanapale », sa morale comme ceux des philosophes grecs est fondée sur le plaisir, le débauche et la corruption, ce qui caractérisent la vie d’un libertin. Nous remarquons aussi une déhumanisation de Dom Juan, c’est un « chien » et un « loup-garou ». Dom Juan n’est pas seulement un débauché mais c’est aussi un hérétique. Il ne croit « ni Ciel, nisaint, ni Dieu, ni loup-garou », dans cette époque, cette attitude passait pour intolérable et même un peu provocatrice. « Ni saint, ni Dieu » montre une absence de foi, c’est un impie, un irréligieux. Nous remarquons que le valet, Sganarelle en quelque sorte croit en Dieu et craint que Dom Juan soit puni par Lui, « suffit qu’il faut le courroux du Ciel l’accable un jour ». L’hyperbole, « le plusgrand scélérat que la terre ait jamais porté » montre l’aspect le caractère hors du commun et ridicule de Dom Juan. Quelque part, nous retrouvons une admiration de la part de Sganarelle, il l’appelle son « grand seigneur » « dom » ce qui est une marque d’aristocrate et de supériorité. Dom Juan peut se permettre de faire souffrir les gens car il le peut, et cela est admirable pour Sganarelle. Le…

La colombie

Géopolitique

La Colombie

Marie-Dominique KER BIDI Guillaume LECOMBE Marc MONGIE Escem Perspectives Promo 2 04/09/2009

Table des matières
I. 1. 2. II. 1. a) b) c) 2. a) b) c) III. 1) 2) IV. GÉOGRAPHIE………………………………………………………………………….. 3 Une population métissée ………………………………………………………………. 4Situation économique …………………………………………………………………. 4 Le conflit colombien …………………………………………………………………….. 6 Les acteurs ……………………………………………………………………………. 8 La guérilla : Les FARC et l’ELN…………………………………………………….. 9 Les Paramilitaires …………………………………………………………………..12 Le Gouvernement Uribe et le scandale de la « Parapolitique » :………………………..13 Etats-Unis et intérêts géostratégiques en Colombie ……………………………………..18 La lutte contre les narcotrafiquants ou « le plan Colombie » …………………………..18Diversification des ressources pétrolières américaines : ……………………………….21 Conserver un gouvernement pro-américain dans la région …………………………….22 Les conséquences du conflit ……………………………………………………………23 Sur la population colombienne …………………………………………………………23 Sur les relationsinternationales ………………………………………………………..25 Conclusion ……………………………………………………………………………26

Annexes / Sources documentaires ……………………………………………………………..27

I.

GÉOGRAPHIE

Située au nord-ouest de l’Amérique du Sud, la Colombie (1,1 million km²) est limitéeau nord par l’océan Atlantique, à l’est par le Venezuela et le Brésil, à l’ouest par l’océan Pacifique et le Panama, au sud par l’Équateur et le Pérou (voir la carte détaillée). La Colombie est le seul pays d’Amérique du Sud à bénéficier de deux façades maritimes. La Colombie est divisée en 31 départements et un district (district de Santa Fé de Bogotá): Amazonas, Antioquia, Arauca, Atlántico,Bolivar, Boyacá, Caldas, Casanare, Caqueta, Cauca, Cesar, Cordoba, Chocó, Cundinamarca, Guainia, Guajira, Guaviare, Huila, Magdalena, Meta, Nariño, Norte de Santander, Putumayo, Quindio, Risaralda, San Andrés y Providencia, Santander, Sucre, Tolima, Valle del Cauca, Vaupes, Vichada. La capitale, Bogotá, est installée sur les flancs de la Cordillère orientale. Medellín est la deuxième ville du pays(voir la carte détaillée).

. .

1. Une population métissée

60 % des Colombiens sont considérés comme métis, 20 % comme Blancs, alors que la population noire, concentrée sur les côtes caraïbes, en représente 18 %. La ségrégation raciale, si elle n’est pas officielle, est une réalité, les minorités noires et indienne occupant, dans leur grande majorité, le bas de l’échelle sociale. LaConstitution de 1991 a pourtant reconnu leur identité ethnique et leur a accordé des droits civiques, leur allouant un nombre réduit de sièges au Congrès. La Colombie a connu une véritable explosion démographique au cours des cinq dernières décennies. Sa population est passée de 8,7 millions d’habitants en 1938 à plus de 45 millions en 2009, soit une densité moyenne de 40 hab./km2. Celle-ci ne rend pascompte, toutefois, des profondes disparités régionales. Les déséquilibres du peuplement et l’aspect fortement compartimenté de l’espace colombien doivent autant aux contraintes du milieu naturel qu’aux héritages d’une histoire fortement régionalisée. L’essentiel de la croissance démographique s’est en effet opéré dans les axes de colonisation espagnole (région andine et côtes caraïbes). À cette…

Hugo

Victor Hugo, Quatre-vingt-Treize
Le portrait de Cimourdain

I. L’auteur, le contexte historique et culturel

Hugo (1802-1885) : Écrivain majeur du XIXe siècle, Hugo domine son époque par lagrande longévité de sa carrière et par l’ampleur de son œuvre qui embrasse tous les genres littéraires : poésie, théâtre, roman, etc.
Son ambition littéraire se manifeste très tôt (il écrit en 1816: « Je veux être Chateaubriand sinon rien ») et il devient, dès 1830, le chef de file du mouvement romantique. C’est en effet après le succès de son drame, Hernani, que Victor Hugo s’impose dans lepaysage littéraire, devenant le symbole de la nouvelle génération d’écrivains.
La mort accidentelle de sa fille, Léopoldine, en 1843, marque un tournant dans la vie d’Hugo. Ce dernier ne cesse pasd’écrire, même s’il ne publie plus de poésie lyrique, mais s’engage dans la vie politique. Après la révolution de 1848, il est élu député de Paris et participe à la création de la seconde République. Ilse signale en particulier par son rejet radical du Second Empire fondé par Louis-Napoléon Bonaparte (Napoléon III). Hugo est condamné à l’exil, à Bruxelles d’abord puis dans les îles anglo-normandes.De là-bas, il organise la résistance symbolique au nouveau régime et devient le chef spirituel de l’opposition républicaine. C’est aussi en exil qu’il fait publier deux de ses œuvres les plusimportantes : Les Contemplations (recueil de poèmes lyriques dédié à sa fille Léopoldine) en 1856 et Les Misérables (roman engagé contre la misère et l’injustice sociale) en 1862.
Hugo ne quitte son exilqu’en 1870, à la chute du Second Empire lors de la guerre franco-prussienne. Il se fait alors élire député de Paris mais démissionne très vite et ne participe pas à la Commune de Paris malgré sasympathie pour certains communards. Avec l’avènement de la troisième République, Hugo est au sommet de sa gloire : très populaire, il fait figure de poète officiel reconnu et respecté. À sa mort, des…