Guide pratique sur les ifrs

Guide pratique – IFRS 1 Première adoption des IFRS
Outre le rappel des dispositions de la norme IFRS 1, ce guide reprend en synthèse l’ensemble des démarches pratiques pour l’établissement du bilan d’ouverture au 01/01/04 et des premiers états financiers IFRS en 2005, qui vous ont été expliqués dans ce module de formation IFRS 1.

Principes généraux
PRINCIPES GENERAUX D’ETABLISSEMENT DESPREMIERS ETATS FINANCIERS IFRS
Définition des premiers états financiers IFRS
Premiers états financiers annuels pour lesquels l’entité adopte les IFRS, par une déclaration explicite et sans réserve de conformité aux IFRS.

Principe général
Application rétrospective des normes IFRS en vigueur à la date de reporting (31/12/05) à l’ensemble des opérations passées (antérieures au 01/01/04), comme sicette version des normes avait toujours été appliquée.

Des exceptions à ce principe sont toutefois prévues par la norme IFRS 1
Ces exceptions sont ciblées et limitatives : elles ne doivent pas être appliquées à d’autres éléments par analogie. Ces exceptions sont réservées exclusivement à l’établissement du bilan d’ouverture en IFRS. Deux types d’exceptions : Exemptions (exceptions facultatives)Regroupements d’entreprises Juste valeur ou réévaluation utilisée comme coût présumé Comptabilisation des écarts actuariels sur les engagements de retraites et assimilés Conversion des comptes d’une entité étrangère Instruments financiers composés Adoption des IFRS à des dates différentes au sein du groupe Classement des instruments financiers antérieurement comptabilisés Paiements en actions etassimilés Contrats d’assurance Exceptions (exceptions obligatoires) Décomptabilisation d’actifs et de passifs financiers Comptabilité de couverture Estimations Actifs non courants destinés à être cédés et abandons d’activités

© Éd. Francis Lefebvre / PricewaterhouseCoopers

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Application du principe aux sociétés cotées européennes devant publier leurs comptes consolidés en IFRS en2005, avec une date de clôture au 31/12/05
Date de transition 01/01/04 31/12/04 Date de reporting 31/12/05

Publication des derniers états financiers selon le référentiel comptable antérieur

Un exercice comparatif minimum selon les normes IFRS Premier bilan d’ouverture en IFRS

Publication des premiers états financiers IFRS

Version des normes à appliquer aux premiers états financiers IFRSPériode comparative Date de transition 01/01/04 Premiers états financiers IFRS Date de reporting 31/12/05

31/12/04

Application rétrospective (sauf exceptions) des normes IFRS applicables au 31/12/05

Application des normes IFRS applicables au 31/12/05

Application des normes IFRS en vigueur à partir du 01/01/06

Préparation d’un premier bilan d’ouverture selon les normes applicables au31/12/05 Une version unique des normes IFRS selon le référentiel en vigueur au 31/12/05 (IFRS + IAS + IFRIC + SIC). Les anciennes versions des normes en vigueur (antérieures au 31/12/05) ne doivent pas être appliquées. Les dispositions transitoires des normes IFRS en vigueur ne concernent pas les premiers adoptants. En pratique, toutes les normes d’application obligatoire pour les premiers étatsfinanciers IFRS en 2005 ont été publiées par l’IASB avant le 01/04/04. Toutes les normes ou révisions de normes publiées par l’IASB après cette date seraient d’application recommandée mais non obligatoire au 31/12/05. Pour les sociétés cotées européennes devant adopter les IFRS en 2005, les normes doivent aussi avoir été adoptées par le mécanisme d’adoption européen des IFRS mis en place par leRèglement IFRS 2005.

© Éd. Francis Lefebvre / PricewaterhouseCoopers

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Démarche d’établissement du bilan d’ouverture avec application rétrospective des IFRS
Quatre étapes requises pour l’établissement du bilan d’ouverture en IFRS :

– Inclure tous les actifs et passifs qui répondent aux définitions ou aux conditions de comptabilisation des IFRS y compris ceux qui n’étaient pas…

Droit

NORD ÉCLAIR – JEUDI 19 OCTOBRE 2006

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ASSISES DU NORD

3140.

Quatre frères accusés de braquages
Le procès des frères Boukabous, quatre Roubaisiens, a débuté hier. Ils sont accusés de nombreux braquages en 2000 et 2001.
MATTHIEU MILLECAMPS > [email protected]

vêtements d’une des victimes. Mais Moussa Boukabous, seul alors à avoir été arrêté, ne tarde pas às’évader[/TEXTE]. le 16 janvier 2001, il est libéré par des complices au terme d’une violente attaque du fourgon blindé qui devait l’emmener au tribunal de Gand.

C

’est un procès fleuve qui a démarré hier devant la cour d’assises de Douai. Un procès complexe, qui doit durer jusqu’à la fin de la semaine prochaine, tant les faits qui sont reprochés aux quatre frères roubaisiens présents côte à côte dans lebox sont nombreux et les responsabilités difficiles à établir. À des degrés d’implications divers, les quatre frères Boukabous sont soupçonnés d’avoir participé à une véritable vague de braquages sur la métropole lilloise et dans le bassin minier entre octobre 2000 et décembre 2001.

le 28 octobre 2 000, à Jeumont.

Seconde vague de braquages
Moins de deux semaines plus tard, la BanquePopulaire de Villeneuve d’Ascq est attaquée. Deux hommes cagoulés et armés prennent la banque d’assaut. Ils repartent avec 249 000 FF. La même voiture est à nouveau utilisée dans l’attaque d’un supermarché à Petite-Forêt, moins d’une heure après celle de la banque villeneuvoise. Cette fois, les braqueurs repartent bredouilles. Les derniers braquages imputés aux frères roubaisiens ont été perpétrés le 9février 2001, soit moins de 10 jours plus tard. Cette fois, ce sont deux bijouteries, l’une à Lille, la seconde à Valenciennes, qui sont attaquées. La bijouterie de Valenciennes est la même que celle qui avait été braquée, sans succès, en novembre 2000. Pour ces dernières attaques, en plus de Moussa et Farid Boukabous, Saïd Boukabous est également désigné par les enquêteurs comme ayant été unmembre actif du commando de braqueurs. Belkacem Boukabous, le plus âgé de la fratrie du haut de ses 47 ans, n’est pour sa part poursuivi que pour des faits de recel. Autant d’accusations particulièrement graves que les audiences qui doivent se dérouler jusqu’à la fin de la semaine prochaine doivent permettre de corroborer ou d’infirmer.

Trois attaques, deux frères accusés
Le Crédit Mutuel est prispour cible par deux hommes en treillis, cagoulés, et armés. Ils dérobent 300 000 FF en liquide avant de repartir au volant d’une Audi. Moins d’une heure plus tard, c’est la même Audi que conduiront les braqueurs du Crédit Agricole d’Hem. Cette fois, c’est la technique du « bélier » qui est utilisée. La voiture est propulsée dans la vitrine et les braqueurs surgissent armés de pistolets et defusils. 32 000 FF sont emportés. La troisième attaque qui leur est imputée vise une bijouterie de Valenciennes, le 25 novembre. Là encore, les armes sont sorties et les braqueurs repartent avec l’équivalent d’1 million d’euros de bijoux mais sont mis en fuite par la police. Le butin sera retrouvé lors de l’arrestation, en Belgique, de Moussa Boukabous par la police belge qui menait l’enquête sur uneaffaire de fausses cartes bancaires. Seuls deux des frères sont nommément cités par l’accusation concernant ces trois braquages : Moussa, âgé de 28 ans, le butin de la bijouterie ayant été découvert sur les lieux de son arrestation ; et Farid, le plus jeune, âgé aujourd’hui de 25 ans, son sang ayant été retrouvé sur les

Moussa Boukabous, un des frères qui comparaissent devant les assises, estsoupçonné d’avoir participé à plusieurs braquages. Arch. NE

Association de malfaiteurs
Les accusations sont lourdes. Elles concernent pas moins de 15 faits sur la période, dont trois braquages de banques, trois de bijouteries et deux tentatives de braquages avortées. Plusieurs « car jackings » leur sont également reprochés. D’après les éléments recueillis par les enquêteurs, les voitures…

Privacy

Selon différents critères, le domaine de la vie privée varie d’une personne à l’autre. Pour certaines personnes, trouver une activité qui relève de la vie privée est carrément devenue une tâche impossible. Pourtant ces personnes ne sont pas forcement des stars traquées par des journalistes jusque dans leurs escapades au bout du monde.
En effet, aujourd’hui, chaque individu ancré dans sonépoque, ne passe pas une journée sans payer avec sa carte bancaire, passer devant des dizaines de caméras de surveillance, partager sa vie sur internet donc avec le monde entier, recevoir un coup de fil, … On pourrait citer des tas d’exemples. D’autant plus que certains poussent même le vice jusqu’à se faire filmer dans des maisons truffés de caméras et de micros ou dans leur vie quotidienne commecette vedette issue elle aussi d’une émission de TV réalité, qui après avoir appris qu’elle était atteinte d’une leucémie grave, a décidé de se faire filmer jusqu’à sa mort.
Pire, même un sujet, longtemps tabou, comme le sexe sort de plus en plus souvent du cadre de la vie privée : vidéos de « conquêtes » sexuelles postées sur le web, libertinage, rencontres extraconjugales facilitées par internet &le téléphone mobile, …
Du coup, la vie privée de chacun est fortement menacée. La principale coupable de cette disparition de la vie privée, c’est la technologie. En effet, on la retrouve dans tous les exemples cités précédemment sous différentes formes plus ou moins récentes : vidéos, téléphonie, internet, GPS, … A tel point qu’il semble y avoir une corrélation entre niveau de technologie& poids de la vie privée : en effet, dans les pays moins développés, la vie privée est encore préservée.
Sans oublier, la mode, complice de la technologie dans cette disparition. Aujourd’hui, une personne sans téléphone, ni internet et qui vit à la campagne en autarcie est immédiatement qualifiée de dinosaure ou de primitive. On s’aperçoit ici que ce sont les personnes elles même qui condamnentleur vie privée.
Ainsi, malgré des différences entre les personnes et les pays qui sont répercutée sensiblement dans la disparition de la vie privée, on peut constater un fait, qui lui est commun à tous : la vie est de moins en moins privée.

According to various criteria, the domain of the private life varies from a person to the other one. For some people, find an activity which recovers fromthe private life downright became an impossible task. Nevertheless these persons are not forcing of the stars pursued by journalists to their escapades at the end of the world.
Indeed, today, every individual anchored in his(her,its) time(period), does not cross(spend) a day without paying with his bank card, to walking past tens of security cameras, to sharing his life on internet thus withthe whole world, to having a call… We could quote heaps of examples. Especially since some push even the vice(defect) until be filmed in houses stuffed with cameras and with microphones(microcomputings) or in their everyday life as this stemming star(speedboat) too of a TV program reality, which having learnt that she(it) was reached(affected) by a grave leukaemia, decided be filmed up toher(its) death.
Worse, the same a subject, for a long time taboo, as the sex goes out more and more often of the frame(executive) of the private life: videos of sexual « conquests » posted on Web, dissoluteness, extramarital meetings facilitated by internet and the mobile phone…
As a result, the private life of each is strongly threatened. The main culprit of this disappearance of the private life,it is the technology. Indeed, we find her(it) in all the examples quoted previously under various more or less recent forms: videos, telephony, internet, GPS… So much that there seems be a correlation between level of technology and weight of the private life: indeed, in the less developed countries, the private life is still protected.
Without forgetting, the fashion, collusive in the…

Comparaison jardin d’este et basilique saint-pierre

LE JARDIN ET LA BASILIQUE.

La villa d’Este fut construite pour le gouverneur de la ville de Tivoli, le cardinal Hipollyte d’Este au XVIe siècle. Son jardin, réalisé par Pirro Ligorio, a été unmodèle d’aménagement des paysages. Il met en scène un espace naturel complètement géométrisé, domestiqué par l’Homme. Ce jardin, pour plusieurs raisons, peut être comparé à la Basilique Saint-Pierre deRome, dessinée par Bramante à la même époque. Nous allons expliciter par la suite en quoi ces deux constructions entrent en résonance l’une avec l’autre.

Dans un premier temps, nous nousintéresserons à la pluri-centralité. En effet, grâce au plan donné dans le sujet, nous pouvons constater que plusieurs points focaux émergent, aux intersections des axes mais également au centre de certainsmotifs (croix ou rond) ou groupements de motifs. Nous retrouvons ici le mode de fonctionnement de la basilique, qui comporte également un point focal principal (le centre de la grande croix) et denombreux autres points focaux, créés grâce à la répétition du motif de la croix grecque. Ceci témoigne d’une volonté de ne laisser aucun point mort, et d’inviter le visiteur à parcourir tout l’espace : « entout lieu, on est au centre de quelque chose ».

Pour continuer dans la structuration de ces deux espaces, nous pouvons également mettre en évidence l’existence d’axes privilégiés. En effet, lejardin de la villa d’Este comporte un axe principal, qui part du bâtiment et qui traverse le jardin. Celui-ci est coupé, de façon totalement inhabituelle pour l’époque, par cinq axes transversaux, quiviennent brouiller les pistes pour le promeneur et le dévier de cet axe dominant. De la même façon, la basilique Saint-Pierre admet deux axes principaux (les bras de la grande croix) mais aussi denombreux axes secondaires, créés par la répétition de la croix. Cela engendre des « espaces intermédiaires », qui permettent de multiples parcours au sein de la basilique.

Il est plutôt aisé de…

Le systeme judiciaire

|Thème 6 : Comment faire valoir ses droits ? |

|Chapitre 16 : Le système judiciaire |

1 – Les juridictions nationales
Une juridiction est une institution chargée de dire ledroit afin de trancher un conflit, dans le respect des règles applicables.

11 – La séparation des pouvoirs
Le système juridictionnel français repose sur deux ordres de juridiction :
? Les juridictions de l’ordre judiciaire qui sont chargée de trancher les litiges survenant entre les particuliers ou de sanctionner pénalement les auteurs d’infractions (ex : litiges entre voisins, …).? Les juridictions de l’ordre administratif qui sont chargées de trancher les litiges dans lesquels l’administration est impliquée (ex : litige entre un administré et une commune, …).

En cas de conflit entre les deux ordres de juridiction, c’est le tribunal des conflits qui sera chargé d’attribuer la compétence juridictionnelle de l’affaire à l’ordre judiciaire ou à l’ordreadministratif.

12 – L’organisation judiciaire
121 – Du premier degré
1211 – Civile
Les juridictions civiles sont chargées de trancher les conflits entre particuliers. Elles se décomposent en :
? Juridiction de droit commun :
? Le tribunal de grande instance, qui juge les conflits entre particuliers pour lesquels le montant est supérieur à 10 000 € et ceux pour lesquels il aune compétence spécifique (divorce, …).
? Juridictions d’exception :
? Le tribunal d’instance, qui juge les conflits entre particuliers pour lesquels le montant est inférieur à 10 000 € et ceux pour lesquels il a une compétence spécifique (loyers d’habitation, …).
? Le juge de proximité, qui juge les conflits entre particuliers pour lesquels le montant est inférieur à4 000 €.
? Le tribunal de commerce, qui juge les conflits entre commerçants ou relatifs aux actes de commerce.
? Le conseil de prud’hommes, qui juge les conflits individuels entre employeurs et salariés ou apprentis.
? Le tribunal des affaires de la sécurité sociale, qui juge les conflits entre les organismes de la sécurité sociale et les assujettis.
? …1212 – Pénale
Les juridictions pénales sont chargées de sanctionner le non respect des règles de droit. Il faut distinguer :
? Le juge de proximité, qui juge les contraventions les moins graves (contraventions des 4 premières classes).
? Le tribunal de police, qui juge les contraventions les plus graves.
? Le tribunal correctionnel, qui juge les délits.
? Lacour d’assises, qui juge les crimes.

1213 – Administrative
La juridiction administrative du premier degré chargée de juger les conflits dans lesquels l’administration est impliquée à l’occasion de la gestion des affaires publiques est le tribunal administratif.

Remarque : Les juridictions du premier degré rendent des jugements.

122 – Les voies de recours
1221 – L’appel
Envertu du principe du double degré de juridiction, toute partie qui n’est pas satisfaite du jugement rendu en première instance a la possibilité d’interjeter appel. Une cour d’appel rejugera alors l’affaire en fait (sur le fonds) et en droit. Elle rendra soit un arrêt confirmatif (qui confirme la décision rendue en première instance) soit un arrêt infirmatif (qui infirme la décision rendue enpremière instance).

En matière civile, l’appel n’est possible que lorsque le litige porte sur une somme supérieure à 4 000 € (4000 € pour le conseil de prud’hommes). Les jugements pour lesquels l’appel est impossible sont dits rendus en premier et dernier ressort.

En matière pénale, l’appel n’est pas possible pour les décisions rendues par le juge de proximité et pour les décisions rendues…

Federalisme

La réforme territoriale n’aura pas lieu.

Peut-on appeler réforme un remembrement régional qui n’a pour objectif que de renforcer la pérennité de l’Etat unitaire et centralisateur ?

Une réforme territoriale ne peut être réduite à un système de lois nouvelles, empilées les unes sur les autres, qui ferait l’économie d’une réforme institutionnelle et constitutionnelle. La relance de la penséelocale, appuyée sur une plus grande autonomie des collectivités territoriales et qui dépasse le seul contexte des régions historiques, s’articule autour de l’existence d’une capacité d’initiative, de compétences souveraines et exclusives et d’une capacité juridique.

Jacobinisme et subsidiarité s’affrontent régulièrement dans ce pays. Repenser la responsabilité locale, c’est redéfinir ce que doitdevenir l’Etat central au travers de la subsidiarité.(quels sont les rôles régaliens qui demeurent ?)
L’Encyclique Quadragesimo Anno donne de la subsidiarité la définition suivante: « On ne saurait ni changer ni ébranler ce principe si grave de philosophie sociale : de même qu’on ne peut enlever aux particuliers, pour les transférer à la communauté, les attributions dont ils sont capables des’acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens, ainsi ce serait commettre une injustice, en même temps que troubler d’une manière très dommageable l’ordre social, que de retirer aux groupements d’ordre inférieur, pour les confier à une collectivité plus vaste et d’un rang plus élevé, les fonctions qu’ils sont en mesure de remplir eux mêmes.»
Le principe de subsidiarité ascendante,principe de répartition des tâches entre les diverses strates de la société civile et l’Etat peut se définir comme suit : à l’égard des individus et des groupements de base, toute collectivité doit se contenter d’exercer une fonction supplétive et subsidiaire, se gardant en conséquence de faire à leur place ce qu’ils sont capables de faire par eux-mêmes. En d’autres termes, partout où le régime del’association entre individus ou entre groupes suffit à l’accomplissement d’une tâche déterminée, il faut le préférer à l’intervention directe de la Ville, du Département, de la Région ou de l’État.

Comme le souligne John Naisbitt dans Megatrends « les tendances nouvelles s’exercent de bas en haut ; les routines se propagent de haut en bas. »

La réunification ne dit rien des contenus. Elleorganise un silence politique pervers. A B4 ou à B5, la même interrogation subsiste. Quelle Bretagne voulons nous ?
Il y a les nostalgiques d’un gouvernement ducal centralisé, les Breizhou staliniens, les régionalistes folkloristes et les autres. B5, oui, mais pour quoi faire ?
Redéfinir les contours des régions sans les doter de pouvoirs normatifs revient à enclencher une simple opérationd’aménagement du territoire. Nous sommes en plein remembrement :
– Augmentation de la taille des parcelles (taille critique)
– Amélioration de la configuration des parcelles (modification du périmètre)
– Réduction des distances par rapport à l’exploitation (l’espace n’est plus que du temps économisé par le TGV- combien de temps faut-il pour aller de la parcelle régionale à Paris ?)
On ne peutévoquer une réforme territoriale en faisant silence sur le corps préfectoral. Sa présence montre bien que l’autonomie des territoires n’a jamais été réellement pensée.
L’autonomie des territoires est-elle possible quand la population résidente n’a cesse de réclamer la dépendance ?
On cherche à donner davantage d’autonomie aux universités et la réponse corporatiste est le refuge derrière lestatut de la fonction publique d’état.
On cherche à responsabiliser la gestion des hôpitaux et on obtient une réponse identique.
Ce qu’on peut penser n’être que schizophrénie, est le plus souvent la manifestation d’un double langage motivé par des intérêts particuliers. Nous vivons dans un système libéral-socialiste qui consiste à faire supporter les coûts par l’ensemble de la population et…

Projet

I/ LA SITUATION DE LA PME 5 PAGES MAXIMUM

ANALYSE ORGANISATIONNELLE
– Fiche descriptive (peut se faire sous forme de tableau par exemple) avec la dénomination sociale, le statut juridique, lescoordonnées, le capital, effectif, siret, siren… (Utiliser le KBIS)
– L’organigramme (essayez de vous placez dedant en tant qu’assistant(e) de gestion)
– L’activité de l’entreprise en développéeavec si possible un petit historique
– Parler aussi des actionnaires par exemples s’il y en a (sous forme de camembert c’est le plus simple)
– Organisation matérielles et logicielles (environnementinformatique)
– Analyse de l’organisation entre les différents services, (points forts point faibles)

ANALYSE COMMERCIALE
– Les principaux marchés : Clients, Fournisseurs, Concurrents. Il fautséparer les divers clients (potentiels, non potentiels…). Faire des catégories de clients (pas de liste, plutot une analyse en utilisant des graphiques, le type de clients et fournisseurs, le nombre, lavariabilité, pourquoi ceux la et pas d’autres, changez vous souvent de frns…)
– La politique commerciale : Les 4 P
Produit –> Produits, services de mon entreprise, expliquer ce qu’on vend,utliser des photos et des mots simples pour que le jury comprenne. Expliquer si tel ou tels service a besoin de personnel ou plutot de machines électroniques, détailler les divers chantiers par exemple.Prix –> Réfléchir à comment est fixé un prix (en fonction de la matière première, des concurrents ou des appels d’offres par exemple). Il peut dépendre aussi du coût de production, de la maind’oeuvre… Quels sont les canals de distribution, à qui on vend les produits et pourquoi…
Distribution –> Vente en direct? Circuit court? Circuit long? Quantité produite et vendue…
Publicité–> Site internet, tracts, communications en face à face, bouche à oreille, prospection…
Il faut analyser ce que l’entreprise produit, le service que l’on rend, dans quel but, la phase dans…

The subprimes crisis in usa

THE SUBRIME CRISIS IN USA
DEFINITION: 3 factors which define the subprime crisis:
* It is a world crisis which began in February, 2007. It is considered as the biggest banking crisis since theBig Depression of 1929, and provoked a major turnover of the international banking landscape.
* A subprime credit is a Mortgage credit granted to clients with modest income.
* This creditis characterized by a rise of the interest rate.
CHARACTERISTICS: 2 characteristics :
* The decline of the real estate prices since 2006.
* The interest rates which raised ? so theconsequence is the incapacity of payment of numerous borrowers.
CONSEQUENCES: 2 consequences
* The bankruptcy of the specialized establishments.
* The Bankruptcy of millions of households obliged toabandon their house.

The question which we will try to answer is:
What factors explain the subprime crisis and what are the consequences on the banking sector?
Then the plan is:
A) The causesof the crisis
1) The beginning of the crisis
2) The generalization of the crisis

B) The Effect of contagion of the crisis on the American banking system and the solutions
1) Thecontamination of the banking landscape
2) The consequences of the crisis on the market
3) The solutions to resolve this crisis

A) The causes of the crisis
1) The beginning of the crisis
?First The FED increased the intervention rate from 1 % to 5,25 % between 2004 and 2006 to fight against the inflation.
? At the same time the real estate prices decreased from 20 % in 2006.
? Then themonthly salaries of the borrowers increased, so they couldn’t assure repayments.
? The value of houses fell.
? The credit institutions, supposed to be able to get back their stakes by selling themortgaged houses, meet in trouble, because selling these properties was not enough to cover their losses.
Consequence: The imbalance of the real estate market which deteriorated so the prices…

Langagedesjeunes

La langue des jeunes des cités. Comment tu tchatches !
Conférence du Casnav de l’académie de Paris 27 janvier 1999 Amphithéâtre du lycée Denis Diderot. Paris 19ème.
Jean-Pierre Goudaillier

Professeur au département de linguistique générale et appliquée. Faculté des Sciences Humaines et Sociales – Sorbonne Université René Descartes (Paris V)

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La langue des jeunes des cités. Comment tutchatches !
Jean-Pierre Goudaillier
Le centre de recherches linguistiques de l’université René Descartes étudie les phénomènes langagiers du français parlé. La linguistique est une pratique d’enquêtes de terrain sur les lieux mêmes où les phénomènes langagiers se passent. Le corpus est incontournable. Tout est basé sur les relevés.

Le rappel historique :
Les argots existent dans toutes leslangues du monde. Les locuteurs ont toujours cherché à contourner ces tabous. Des pratiques langagières périphériques se mettent en place notamment dans l’univers carcéral. L’argot des prisons permet de faire passer des messages secrets. Les goulags aussi ont suscité des types d’argot. En France, l’argot a ses lettres de noblesse chez certains écrivains. L’argot de la coquille est le premiertémoignage en France. Sur le siècle, l’argot évolue très rapidement: l’argot des années 30, des années 50 dans les films avec Jean Gabin, des années 70 dans le film « les valseuses », maintenant dans les années 90 dans « la haine » et dans « le ciel, les oiseaux et ta mère ». Dans le français des cités, l’argot est lié au français contemporain. On pratique l’argot dans certains cas. Ainsi, A. Boudardfabrique de l’argot avec des mots « l’argot apporte des épices à la langue française ». On peut aussi faire de l’argot sans mot d’argot . Ex : « On va se refaire une santé. » Moins on utilise de mots d’argot, moins on a de chance d’être compris sauf si on est dans la connivence. Des énoncés peuvent être aussi des marqueurs d’argot. Des situations peuvent aussi susciter de l’argot. Dans le secteurcommercial, le « parler boucher » permet de masquer le contenu des phrases devant la clientèle. Ce qui caractérise, l’argot contemporain est sa fonction identitaire afin de marquer sa différence par rapport aux autres groupes. Ce franç ais contemporain est lié à une fracture sociale. Une fracture sociolinguistique se met en place en utilisant des mots qui ne sont pas connus de la langue française.Des témoignages révèlent cette pratique langagière actuelle : _Une jeune d’origine comorienne s’exprime ainsi pour expliquer cette pratique : « C’est un truc bien à eux. Ils se retrouvent dedans. » _ Malika dit: « Nous les reubeux, on ne se tape pas la tête contre les murs. » _ Saïd : « On utilise les mots de notre langue. » _ Patrick : « On en a marre de parler le français normal. » Ce parlerpermet d’exercer la fonction identitaire du langage.

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2. La mise en place de ce langage :
D’abord, on emploie le verlan en inversant l’ordre des syllabes. Puis, un stock de mots se met en place ( environ 2800 à 3000 mots). La communication s’effectue avec cette langue-là. Les enquêtes et les relevés de corpus sont menés sous forme de questionnement. Au début du siècle, la société étaitrurale, puis elle est devenue prolétarienne avant-guerre. Aujourd’hui, le prolétariat s’est embourgeoisé ou a disparu. La parole contemporaine est liée à la culture urbaine ou péri-urbaine. Cette population, située à la périphérie des grandes villes, représente approximativement 12 millions de personnes de souche ou issues de l’immigration. Les différentes langues en usage dans les cités sont àl’origine de nombreux emprunts utilisés dans les constructions de la langue des cités. Les relevés effectués expliquent les procédés et les figures de style employés dans les constructions de la langue des cités. On peut se reporter aux exemples de construction ci- joints et aux procédés d’élaboration les plus couramment utilisés à savoir : • les métaphores liées à la publicité contemporaine ou à des…

La technique de la fresque

La buen fresco : peinture réalisé sur un enduit frais fait de sable et de chaux.
1. La technique
Le principe classique consiste à appliquer des pigments colorés dilués à l’eau sur une paroi enduite d’un mortier frais composé de chaux éteinte. Au moment du séchage, le mortier absorbe les couleurs et fixe ainsi la peinture sur le mur. L’opération se réalise en plusieurs temps. On enduitd’abord le mur d’un mélange appelé l’arriccio et composé de deux tiers de sable fin (ou de stuc) et d’un tiers de chaux. Au moyen d’un poncif (la sinopie), on reporte sur le mur, par la technique du pochoir, les contours du dessin d’ensemble. On divise ensuite la surface à peindre en plusieurs secteurs appelés les giornate (journées) et correspondant chacune à la capacité quotidienne de travail. Chaquematin, on applique un dernier enduit, moins épais, appelé l’intonaco et composé pour moitié de sable et pour moitié de chaux.
On peut alors étendre au-dessus les couleurs tout en ayant préalablement connaissance des modifications qu’elles subiront au contact de la chaux. Les pigments employés sont des terres (chaux séchée, terre de Sienne, cadmium, cobalt, etc.) et des pigments d’originevégétale (chêne ou pins calcinés, etc.). En théorie, lorsque l’enduit est sec à l’issue de la journée, il n’est plus possible d’intervenir sur la peinture, sinon au moyen de la peinture à sec.
Elle est utilisé des l’antiquité. Grand vestiges retrouvé a Pompéi, au MA. Les artistes les plus connu sont Fra Angelico et Giotto. Le renouveau de la fresque n’a pas lieu en Italie mais en France, en effet laFrance est devenue un pole attractif au niveau de l’art et de son marché. Aux beaux arts est créé un atelier « Fresque » au 19ème siècle.
Un fresquiste a besoin d’un matériel composé de :
* Chaux aérienne qui sèche plus lentement permet de peindre sur l’enduit frais
* Le sable permet de créer un enduit
* La taloche (planche de bois) permet d’aplanir l’enduit.
* L’auge
* Lesceau
* La truelle
* Gants (la chaux et le sable sont des matériaux très imbressif)

Une fois le mortier (arriccio terme italien qui désigne le mortier) préparé on pose un enduit (intonaco).
La carbonatation est un phénomène chimique qui est la réaction de la chaux aérienne, du sable de l’eau et de l’air.
La cristallisation permet à l’eau de tenir sur l’enduit sans aucun liant. Réaction detout l’ensemble avec le pigment (minéraux).
Dans la fresque il n’y a aucun liant, on utilise le pigment pur avec de l’eau uniquement. Ce pigment n’est pas altérer. Seule la chaux peut modifier la couleur des pigments. En effet lors de son séchage elle éclaircit les couleurs. La gamme chromatique est limitée en fresque (ocre brun, jaune et rouge), on utilise des couleurs dite de terre. Le cadmiumest un pigment travaillé mais qui reste un pigment naturel à la base. Deux bleus résistent à la fresque, le bleu de cobalt ou de cæruleum. Le bleu lapis lazulis était utilisé par Giotto dans ses fresques une fois que ces dernières étaient sèches il la posé. C’est le phénomène de cristallisation qui fait tenir les couleurs.
La peinture a fresque tient à l’extérieur, elle est très résistante (eauet lumière). La fresque peut être posée sur pierre (calcaire), brique et béton. Phénomène de superposition : Gobetis (crépis de sable) permet de créer une unité et une accroche très forte. Le quadrillage en losange permet de renforcer l’accroche. Technique de maçonnerie. Vasari donne un témoignage sur les techniques et les méthodes employé par des artistes comme Michel Ange.
On peut donner unetexture différente à l’enduit en le travaillant une fois posé sur le mur et avant de le peindre.
La spéculation n’est pas possible pour la fresque, ce qui la marginalise. C’est une œuvre faite pour un lieu, on ne peut donc pas la revendre. Il s’agit d’un art monumental et d’un art total. On reporte un calque sur l’enduit frais pour avoir le « patron » du dessin. Une autre façon de reporté le…