Beaumarchais

Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais est l’une des figures emblématiques du siècle des lumières, né le 24 janvier 1732 d’un père horloger rue St-Denis, André-Charles Caron. Après de courtes études, Pierre-Augustin Caron est mis à l’établi dès l’âge de treize ans, où il met au point, pour régler le ressort des montres de gousset, un procédé inédit que Lepaute, l’horloger de Louis XV, lui vole.Pierre-Augustin Caron rédige placet sur placet et gagne sa cause en 1754, ce qui a pour effet de le faire remarquer par louis XV, qui l’invite à son lever, où la Pompadour l’apprécie, il devient alors l’horloger du roi. Il y fait la rencontre d’une maîtresse bien en cour, qui lui obtient la charge de «contrôleur de la bouche», Pierre-Augustin Caron épouse la dame et anobli, il devient le seigneur deBeaumarchais. Malheureusement, la dame meurt avant d’avoir signer le contrat de mariage et Beaumarchais voit une fortune lui échapper. Il devient alors professeur de harpe et de guitare des filles de Louis XV et obtient la charge de secrétaire du roi. Beaumarchais s’associe au financier Pâris-Deverney, et en 1764 il va à Madrid, il en profite pour faire des transactions douteuses, comme faire latraite des Noirs. Quand il revient, c’est le moment pour lui de montrer que « l’amour des lettres n’est pas incompatible avec les affaires. », puisque depuis longtemps le théâtre l’attire. Beaumarchais rédige, en 1767, un mélodrame moralisant, Eugénie, qui est empreint de l’influence de Diderot. D’ailleurs cette influence revient dans ses pièces suivantes; les Deux Amis ou le Négociant de Lyon.De même, la pièce le Barbier de Séville (1775) contient une référence à l’Encyclopédie de Diderot, la même année il commence à faire office d’agent secret pour Louis XV et poursuit avec Louis XVI en livrant des armes aux Américains et, en 1791, il tente de procurer des fusils à la France révolutionnaire, cependant il ne réussi pas. Pendant cette période il voyage souvent à travers l’Europe, se faitemprisonner dans une ville, ou bien se fait accepter dans une autre. La première du Barbier de Séville ou la Précaution inutile est un échec complet, alors Beaumarchais coupe et réécrit la pièce en trois jours, elle passe de cinq actes à quatre actes ; c’est le succès. Par la suite, en 1777, il fonde la Société des auteurs et compositeurs dramatiques dont le devoir est de protéger les droits desdramaturges. De 1783 à 1790, Beaumarchais fait éditer les œuvres de Voltaire et les faits imprimer à Kiel en Allemagne afin d’éviter la censure française. Finalement, c’est en 1784 que Beaumarchais atteint le sommet de sa carrière avec le Mariage de Figaro ou la Folle Journée, cependant la première prit trois ans avant d’être jouer à cause de la censure. Cette pièce choque Louis XVI qui le faitemprisonner à Saint-Lazare, mais sous la pression de l’opinion publique, il le libère. Après ce triomphe, Beaumarchais fait jouer Tarare (1787) et la Mère coupable ce qui vient compléter la trilogie commencée par le Barbier de Séville et le Mariage de Figaro. Ses déboires sur la scène ne sont pas le premier souci de celui qui s’acharne à fournir à la République les fusils qui lui manquent.Beaumarchais est emprisonné en 1792. Il parvient à s’enfuir et quitte la France en 1793 afin de s’exiler en Allemagne. Inscrit sur la liste des émigrés, il ne peut rentrer qu’en 1795. Et finalement à soixante-sept ans, dans la nuit du 17 au 18 mai 1799, il meurt d’apoplexie.

Le Barbier de Séville raconte l’histoire d’un seigneur espagnol, le comte Almaviva, qui tombe amoureux d’une jeune fille nomméeRosine, cependant celle-ci est détenue par son tuteur, un vieux médecin, Bartholo, qui lui veut la marier avec l’aide d’un vieil ami, Bazile. Tout commence lorsque le comte rencontre Figaro, son ancien valet, qui lui offre ses services et toute sa ruse afin de le mettre en contact avec Rosine. Grâce à Figaro, le comte se déguise en soldat, puis en maître de chant, s’introduit chez le médecin et…

Shakespeare, hugo

Rappel méthodologique…
Tenir compte de l’énoncé qui accompagne le texte, il ouvre des pistes, et porte parfois une problématisation qui peut être utile. Ici, il était question de commenter le texte, (ne pas oublier de le faire, donc, au risque de livrer un exposé de connaissances sur l’histoire littéraire, sur le siècle – càd d’être hors sujet) ; et de le commenter du point de vue de latrilogie proposée : histoire, littérature, histoire littéraire.
… et application :
Autrement dit l’énoncé vous invitait à penser l’articulation hugolienne de l’histoire et de la littérature, dans la perspective d’une refondation de l’histoire, qui devient de ce fait histoire littéraire (voir ligne 21). Du coup, la littérature répond à une nouvelle définition, dès lors qu’elle devient « le principe »de l’histoire (lignes 22-23) : c’est par elle que peut se concevoir l’histoire, càd le devenir collectif, à visée universaliste (voir dans le texte la logique d’expansion concentrique, France, Europe, reste du monde). La littérature se trouve placée au fondement de l’histoire des peuples, Hugo substituant aux « hommes de l’action » les hommes « de l’idée » (l. 25-26). L’on voit donc bien commentles trois termes de l’énoncé devaient se trouver impliqués dans le commentaire du texte – impliqués, articulés, distingués et rapprochés.
Contexte de problématisation
N’oubliez pas enfin que la réflexion appuyée sur l’énoncé doit évidemment se déployer dans le champ de l’objet du cours, à savoir celui des questions que pose l’histoire littéraire en genèse au XIX° siècle. Voici quelques-unesdes interrogations ouvertes dans le siècle, et actives dans l’extrait donné comme sujet : pourquoi introduire de l’historicité dans la pensée de la littérature ? quelle place donner à la dimension historique ? dans quel rapport la littérature va-t-elle se trouver placée face à l’histoire – dans quelle sujétion ? ou au contraire autonomie ? … Vous voyez que le texte de Hugo de 1864 accorde à lalittérature une place de choix, ce qui le distingue par exemple des positions staëliennes fondatrices de l’histoire littéraire, pour lesquelles joue une interaction entre histoire et littérature, chaque domaine influant sur l’autre. Pour Hugo ici, l’action est celle de la littérature sur l’histoire – c’est ce qu’il clame, même si l’on voit bien que l’histoire pèse et oriente la littérature dès lorsque la Révolution est posée comme matrice du siècle lui-même révolutionnaire.
Enfin, dimension peu abordée dans les copies, quel ordre ou bien quel rythme donner à son « histoire » quand on en propose une littéraire ? La chronologie stricte, associée aux faits, aux actions des héros historiques, Hugo n’en veut pas – dès lors qu’il initie son temps dans la déflagration révolutionnaire, qui estrupture avec l’ancien, la tradition. Révoquée, la chronologie revient par la fenêtre, si l’on considère la fin du passage et la fraction d’histoire qui va de Dante à Voltaire, et de là à la Révolution : les fondements de la Révolution sont donc bien historiques, puisqu’il faut remonter à Shakespeare pour toucher au concentré de philosophie (l. 34) qui déclenche la série des successeurs, versVoltaire, et vers la Révolution. Intérêt de remarquer au passage que le concentré de philosophie posé comme matrice ou germe de la suite est aussi d’ordre poétique – car Shakespeare est bien donné comme « poète » ligne 34. La pensée, pour Hugo, c’est la poésie : ceci explique que l’histoire soit littéraire. L’idée, le principe, ne sont pas des abstractions relevant du champ théorique (philosophie,politique), puisque la littérature est philosophie, est pensée, est politique… bref, est absolue. Et donc, l’hybridation entre chronologie et rythme composé comme une constellation (dont l’étoile la plus brillante est ici Shakespeare) se double de l’hybridation entre poésie et philosophie ; la pensée d’historien littéraire de Hugo mobilise et brasse des éléments venus de systèmes divers – selon la…

Regulation de l’economie par l’etat

Réseau pour l’Intégration des Femmes des ONG et Associations Africaines (RIFONGA-BENIN)

Conception et Impression : MULTI PRESS : 21 30 55 90 – 93 64 05 77 – 90 94 63 03

Cot 2007 Co t onou, juin 2007

’Accor ccord Par art Economique ACP CP-UE L’A ccor d de P ar tenariat Economique ACP -UE : sort femmes Quel sor t pour les f emmes béninoises ?

Cot 2007 Co t onou, juin 2007

SommaireAvant-Propos…………………………………………………………………………………………………. 5 Avant-Propos Remerciements……………………………………………………………………………………………. 6 Remerciements générale………………………………………………………………………………….. 7 Introductiongénérale 1. 1.1. Avertissement Cette brochure a été réalisée comme outil d’information à l’intention des femmes membres du Réseau pour l’Intégration des Femmes des ONG et Associations Africaines ( RIFONGA- BENIN ) sur les négociations de l’Accord de Partenariat Economique ( APE ). Nous prions les lecteurs de noter que les analyses et opinions qui y sont émises ne reflètent pas nécessairement cellesde la Friedrich Ebert Stiftung. Elles doivent être considérées comme propres au RIFONGA qui en assume l’entière responsabilité 1.2 1.3 1.4. 1.5. 2. 2.1. 2.2. 2.3. 3. Fondements de l’Accord de Partenariat Economique………………… 9 Historique……………………………………………………………………………………. 9 Fondementséconomiques………………………………………………………… 10 Fondements juridiques………………………………………………………………. 11 Objectifs……………………………………………………………………………………… 12 Principes……………………………………………………………………………………. 12 Problématique genre et APE en Afrique del’Ouest…………………… 15 Contexte du développement en Afrique de l’Ouest…………………. 15 Impacts des APE sur l’Afrique de l’Ouest………………………………….. 17 Impacts des APE sur l’économie béninoise…………………………….. Les craintes et interrogations de la femme béninoise sur les négociationsAPE…………………………………………………………………….. générale…………………………………………………………………….. Conclusion générale 23 28 18

Avant-Propos Malgré l’évidence du rôle clé joué par les femmes dans le processus du développement, il existe encore beaucoup d’obstacles qui les empêchent d’y participer pleinement. L’amélioration de la situation des femmes est devenue la préoccupationdes partenaires au développement qui œuvre aux côtés des organisations nationales pour surmonter les obstacles. Le Réseau pour l’Intégration des Femmes des ONG et Associations Africaines (RIFONGA) a pour objectif global le renforcement de la démocratie par l’amélioration de la gouvernance et la promotion des droits des femmes. La réalisation optimale de cet objectif passe nécessairement parl’information et la formation des femmes. L’une des exigences de l’Accord de Partenariat ACP-UE de Cotonou qui vise la réduction de la pauvreté est la participation des Acteurs non étatiques dans les tous les processus de la coopération. L’article 31 qui a mis en exergue l’importance de l’intégration des questions de genre dans tous les domaines de la coopération y compris au niveau des politiquesmacroéconomiques, des stratégies et des actions de développement dans le but d’encourager des mesures spécifiques en faveur des femmes, a amené le RIFONGA- Bénin à s’intéresser à cette thématique depuis 2005. Nos réflexions se sont axées sur la dimension genre de cet Accord afin d’identifier les mesures idoines d’une participation efficace des femmes au dialogue politique. A quelques mois de la…

Exposition les nuages

Le mentir vrai de la photographie

1. La girafe de Denis Olivier fait penser à l’expression «avoir la tête dans les nuages», c’est donc une touche d’humour. Le photographe a peut être aussivoulu montrer la grande taille de la girafe.

2. Pour faire sa série de nuages truqués, Vik Muniz a sans doute pris en photo un nuage de grosse taille puis a effacé des parties pour faireapparaître un objet ou un animal.

3. Cette photo est très bien réalisée, on a vraiment l’impression que le nuage est emprisonné dans la cage. Magritte est un grand peintre surréaliste belge qui aréalisé de nombreuses œuvres d’art. Il a souvent peint dans ses peintures des nuages très blancs et opaques dans un ciel bleu très clair. Par exemple «La grande famille».

4. Dans la série(nuages, moutons, prairie) de François Mechain le ciel est équivalent à l’herbe et les nuages représentent les moutons. On peut alors songer à une métaphore.

5. Michel Kempf a choisi de nommer sa photométaphore par ce que le gros nuage sur fond bleu ressemble à un petit ourson. On peut donc assimiler ceci à la figure de style.
Travaux d’écriture

A/

« La Nuée » de Laurent Millet.
Cette photoest majestueuse car on pourrait croire que le nuage est vraiment contenu dans une boite transparente qui est déposée par un homme. Cela est du à une habile perspective de Laurent Millet : le nuage esten faite situé au second plan et la boîte transparente au premier plan. Cette photo fait penser à la création du monde. On a l’impression que le nuage va être sorti de sa boite puis déposé dans leciel comme un objet de décoration qu’on sortirait de son emballage pour ensuite le placer. La main pourrait faire penser à celle du «créateur» du monde qui déposerait le nuage dans le ciel. On remarqueaussi que cette main est très sombre en comparaison au ciel bleu très lumineux ce qui créé vraiment un contraste.

14) Georgia O’Keeffe, est née en 1887. Son enfance se déroule entre le…

Ifrs

A- Contexte et Enjeux
Dirigeant/Auditeur/Entreprise

Inf. Financière
Utilisateurs/Conseil du marché financier

Globalisation des marchés (accords de libres échanges…)
Flux transnational decapitaux ;
Orientation des IDE vers des sites attractifs d’affaires, basée souvent sur l’uniformité des systèmes ;
Internationalisation des activités des entreprises (export, partenariat, ouverturedu capital, cotation…) ;
Focus sur la transparence financière de plus en plus exigée par tous les opérateurs pour la prise de décisions économiques d’investissement et de financement (avènement descandales financiers « Enron… », VIVENDI, Wordcom, éclatement d’Andersen …) ;
Obligation de réduire les disparités comptables existantes entre les pays afin de :
– D’améliorer et de comparerl’information financière ;
– D’instaurer – ou de restaurer – la confiance des investisseurs dans les marchés ;
– D’être reconnu internationalement pour attirer des capitaux ;
– De pouvoir être coté surplusieurs places financières ;
– D’éviter la production de plusieurs modèles d’états financiers, en référentiels différents.

Comme réalisations:
Convergence internationale vers les normes de l’IASB…tant dans les pays développés que les pays à marchés émergents : nécessité d’un référentiel comptable unique ;
L’ouverture de l’économie nationale sur le marché mondial met l’information financière aupremier plan et oblige de revoir la stratégie en matière de normalisation comptable.
Projet de référentiel algérien comparable avec le modèle international à cadre conceptuel … mais non-conforme,présentant ainsi quelques divergences ;

B- Référentiels comptables
Présence de plusieurs référentiels comptables sur le plan international, en concurrence pour obtenir la primauté dans le cadre d’uneintégration mondiale :
Les normes américaines (US GAAP) => Plus complexes et plus précises
Les normes internationales (IAS/IFRS)
Les Directives Européennes => moins précises

Existence de…

Freud

Paragraphe 2: Expliquez comment la théorie rationnaliste expliquerait et jugerait que des gens puissent utiliser cette méthode.

D’après le système de pensée rationnaliste, le corps de l’êtrehumain ne serait pas associé à son âme. Nous serions, en quelque sorte, des esprits. Les êtres humains seraient des êtres de raison, donc essentiellement guidés par celle-ci. La pensée rationnalisteinsiste donc sur le fait que nous ne sommes pas notre corps, et que ce dernier ne serait qu’une machine, un assemblage mécanique complexe et imparfait. Étant imparfait, le corps ne serait pas à son maximumde performances. Au 21e siècle, plusieurs immigrants veulent modifier leur corps pour effacer leurs traits raciaux et ainsi mieux se faire accepter dans leur nouvelle terre d’accueil. Il serait doncjudicieux et normal, pour un rationnaliste, de le modifier pour qu’il puisse atteindre les standards désirés, et ainsi obtenir ce que l’esprit veut, une nouvelle identité psychologique. Lerationnalisme faisant de l’être pensant la source de vérité suprême, affirmant que l’être humain doit se rendre maître de son corps et que Dieu n’intervient pas à ce niveau, il serait avantageux et justed’avoir recours à des modifications corporelles pour quelqu’un qui voudrait rendre son corps plus acceptable.
Si l’on se fie à la théorie freudienne, l’être humain ne trace point, et n’est ni maître duparcours qu’il suivera tout au long de sa vie. Pendant toute son existance, il sera confronté à des forces inconnues et incontrôlables: les pulsions. L’être humain doit absolument apaiser ou supprimerces dernières. La théorie freudienne expliquerait le phénomène de la chirurgie plastique chez les immigrants occidentaux, par le fait que le « ça » exige la transformation chirurgicale par des pulsions,le « surmoi » tente de l’en empêcher, et le « moi », quant à lui, met des stratégies au point pour satisfaire le « ça », tout en préservant le mieux possible l’être humain, ce qui satisfait par le fait…

Correspondances de charles baudelaire

Vers la fin du XlXe siècle un nouveau mouvement littéraire fait son apparition en France, s’opposant au romantisme, au réalisme et au naturalisme de l’époque. Le symbolisme prône une observation duréel, qui n’offre aucune limite. Charles Baudelaire, né en 1821 et mort en 1867, écrit un poème souvent considéré comme le modèle même du poème symboliste. Écrit en 1857 Correspondances, est un textequi suggère plus qu’il ne décrit la nature, ce qui est une caractéristique majeure du symbolisme. De plus, ce texte met en lien les sens comme autant de correspondances et décrit ce qui ne se dit pas.Enfin, Correspondances propose une vision du poète comme celle d’un médiateur entre les hommes et l’au-delà, il peut alors invoquer une certaine spiritualité.

Correspondances est un poèmesymboliste, qui suggère davantage des émotions et des sensations qu’il ne décrit la nature. Cette caractéristique, majeure du symbolisme, apparaît aux vers 3 et 4 : << L’homme y passe à travers des forêtsde symboles / Qui l’observent avec des regards familiers >>. À travers ces deux métaphores, Baudelaire sollicite une ouverture de la part du lecteur, afin d’accepter le lien suggéré entrel’homme et la nature. C’est en relisant cet extrait qu’on comprend que l’homme qui observe la nature, est à sont tour, observé par d’immenses piliers qui en fait sont des arbres. En Europe les forêts sontentretenues à la manière d’un jardin, c’est pourquoi l’homme éprouve une confusion à l’égard des arbres, qu’il prend pour des piliers de temple.

C’est à partir de la seconde strophe que Baudelairefait part des différentes sensations qui rappellent des souvenirs. L’auteur transporte ces images d’ailleurs vers les sens. À travers l’ouïe : << Comme de longs échos qui de loin se confondent>> au vers 5, à travers la vue au vers 7: << Vaste comme la nuit et comme la clarté >>, ainsi qu’à travers un troisième sens, celui de l’odorat : << Il est des parfums frais...

Concours

Ethique de l’adoption

L’adoption est une mesure sociale et légale de protection de l’enfant ; c’est également un arrangement entre personnes, dans l’intérêt supérieur de l’enfant et le respect de ses droits fondamentaux. « L’adoption doit être une rencontre entre l’enfant dans son besoin et les parents dans leur désir. » C’est un droit pour l’enfant qui en a besoin, mais non pour les famillesen désir d’enfant.

1) Les principes généraux et les droits de l’enfant
1.1- L’intérêt supérieur de l’enfant est le principe de base de l’éthique de l’adoption. Il est défini par 3 conventions internationales : – Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant du 20 novembre 1989 (CIDE art 3) – Convention de La Haye sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoptioninternationale du 29 mai 1993 (CLH art 1) – Convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales du 4 novembre 1950. S’agissant de la création d’une nouvelle filiation, l’adoption est une des formes de protection des enfants privés de famille ; dans les pays islamiques, cette protection est conférée par le placement dans une famille par kafala (art 20 et 21 de la CIDE). Leplacement de l’enfant doit permettre la création de relations familiales satisfaisantes tant pour l’enfant que pour sa famille adoptive. L’échec d’une adoption a toujours des conséquences destructrices pour l’enfant mais aussi pour la famille adoptante. L’adoption doit s’inscrire dans une politique globale qui repose sur la compétence et la formation des services de protection de l’enfance. L’enfant adroit à une décision dans un délai raisonnable et à une révision périodique des mesures de placement temporaire. La solution doit être trouvée rapidement et être permanente. Les mesures temporaires ne doivent être que palliatives et systématiquement remises en cause en vue d’une solution stable.

1.2- Le principe de subsidiarité (art 4 de la CLH) signifie que les enfants devraient être élevésdans leur famille d’origine ou leur famille élargie ou dans un milieu familial adoptif du pays d’origine. L’enfant a le droit de grandir en priorité dans sa famille d’origine et un enfant ne devrait pas être adopté simplement parce que sa famille est trop pauvre pour s’occuper de lui. L’adoption internationale ne doit intervenir qu’en dernier recours. Elle ne peut être envisagée qu’après avoirdûment considéré les solutions au niveau national et avoir établi clairement que l’enfant ne peut pas être pris en charge de manière acceptable dans son pays d’origine.

L’adoption internationale peut répondre à l’intérêt supérieur de l’enfant sans foyer en venant lui offrir une famille permanente. Si la situation ne le permet pas, d’autres formes de placement permanent dans le pays d’originedevraient être envisagées (familles d’accueil, placement en institution…) De plus la majorité des enfants placés en institution ne sont pas adoptables, soit parce qu’ils ont encore leur famille, soit parce que leur adoptabilité juridique ou psychologique n’a pas été établie. De plus en plus de pays sont en mesure de contrôler leurs naissances, de réduire la pauvreté et d’encourager l’adoptionnationale qui se porte d’abord sur les enfants très jeunes et en bonne santé ; ils confient donc de moins en moins d’enfants à l’adoption internationale qui se voit proposer une proportion croissante d’enfants à besoins spéciaux (plus âgés, en fratries, ayant des handicaps ou des problèmes de santé…).

1.3- Le principe de non discrimination Dans le cadre de l’adoption internationale, le principe de nondiscrimination garantit des droits équivalents pour tous les enfants adoptés. Il cherche aussi à protéger les enfants les plus vulnérables et défavorisés et à garantir qu’ils aient, comme tout autre enfant, la possibilité de grandir dans un environnement familial. Les familles qui souhaitent adopter des enfants à particularités ou à besoins spécifiques doivent bénéficier d’une assistance…

Constitution de maroc 1996

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[pic] Préambule

Le Royaume du Maroc, État musulman souverain, dont la langue officielle est l’arabe, constitue une partie du Grand Maghreb Arabe.
État africain, il s’assigne, en outre, comme l’un de ses objectifs la réalisation de l’unité africaine.
Conscient de la nécessité d’inscrire son action dans le cadre des organismes internationaux, dont il est un membre actif etdynamique, le Royaume du Maroc souscrit aux principes, droits et obligations découlant des Chartes des dits organismes et réaffirme son attachement aux droits de l’Homme tels qu’ils sont universellement reconnus.
De même, le Royaume du Maroc réaffirme sa détermination à œuvrer pour le maintien de la paix et de la sécurité dans le monde.

Titre Premier

Dispositions Générales Des PrincipesFondamentaux

Article Premier

Le Maroc est une Monarchie Constitutionnelle, démocratique et sociales.

Article 2

La souveraineté appartient à la Nation qui l’exerce directement par voie de référendum et indirectement par l’intermédiaire des institutions constitutionnelles.

Article 3

Les partis politiques, les organisations syndicales, les collectivités locales et les Chambresprofessionnelles concourent à l’organisation et à la représentation des citoyens. Il ne peut y avoir de parti unique.

Article 4

La loi est l’expression suprême de la volonté de la Nation. Tous sont tenus de s’y soumettre. La loi ne peut avoir d’effet rétroactif.

Article 5

Tous les Marocains sont égaux devant la loi.

Article 6

L’Islam est la Religion de l’État qui garantit à tous le libreexercice des cultes.

Article 7

L’emblème du Royaume est le drapeau rouge frappé en son centre d’une étoile verte à cinq branches.
La devise du Royaume est Dieu, la Patrie, le Roi.

Article 8

L’homme et la femme jouissent de droits politiques égaux. Sont électeurs tous les citoyens majeurs des deux sexes jouissant de leurs droits civils et politiques.

Article 9

La Constitution garantità tous les citoyens :
• La liberté de circuler et de s’établir dans toutes les parties du Royaume ;
• La liberté d’opinion, la liberté d’expression sous toutes ses formes et la liberté de réunion ;
• La liberté d’association et la liberté d’adhérer à toute organisation syndicale et politique de leur choix.
Il ne peut être apporté de limitation à l’exercice de ces libertés que parla loi.

Article 10

Nul ne peut être arrêté, détenu ou puni que dans les cas et les formes prévus par la loi. Le domicile est inviolable. Les perquisitions ou vérifications ne peuvent intervenir que dans les conditions et les formes prévues par la loi.

Article 11

La correspondance est secrète.

Article 12

Tous les citoyens peuvent accéder, dans les mêmes conditions, aux fonctionset emplois publics.

Article 13

Tous les citoyens ont également droit à l’éducation et au travail.

Article 14

Le droit de grève demeure garanti. Une loi organique précisera les conditions et les formes dans lesquelles ce droit peut s’exercer.

Article 15

Le droit de propriété et la liberté d’entreprendre demeurent garantis.
La loi peut en limiter l’étendue et l’exercice si lesexigences du développement économique et social de la Nation en dictent la nécessité.
Il ne peut être procédé à expropriation que dans les cas et les formes prévus par la loi.

Article 16

Tous les citoyens contribuent à la défense de la patrie.

Article 17

Tous supportent, en proportion de leurs facultés contributives, les charges publiques que seule la loi peut, dans les formes prévues parla présente Constitution, créer et répartir.

Article 18

Tous supportent solidairement les charges résultant des calamités nationales.

Titre II

De La Royauté

Article 19

Le Roi, Amir Al Mouminine, Représentant Suprême de la Nation, Symbole de son unité, Garant de la pérennité et de la continuité de l’État, veille au respect de l’Islam et de la Constitution. Il est le protecteur…

System d infos

Rappel Entité Relation

L’information ou la donnée ou la propriété est l’atome du système d’information et du futur système informatique. L’information est un « renseignement » ou une « connaissance » élémentaire désignée à l’aide d’un mot ou d’un groupe de mots prenant des valeurs.

Exemple : nom de personne, nombre de portes, nom de ville.

Occurrence d’information

Uneinformation est un ensemble d’occurrences, de valeurs possibles d’information.

Soit l’information nom de personne. M. Fatihi, M. Sader ou M. Sadiki sont des exemples de nom de personne. Une information est donc un ensemble d’éléments dont M. Fatihi est un exemple.

Chaque élément de cet ensemble est appelé occurrence (avec deux r).

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Validation et épuration du vocabulaire

Desinformations peuvent avoir le même sens, des sens différents ou être liées entre elles par composition ou une règle de calcul. Il importe d’identifier le sens de chaque information en supprimant les ambiguïtés de signification et les liaisons entre informations afin de manipuler un vocabulaire « épuré » qui sera mémorisé.

Polysème et synonyme

Une information dont le nom a plusieurs sens, estun polysème. Montant peut être le montant de la facture, du contrat, de la commande… Il importe d’éclater ces informations en informations n’ayant qu’un seul sens pour éviter toute confusion. Renseigner chaque information identifiée par un texte:Montant du contrat.

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Exemple de synonyme : Nom produit, Libellé article ou Désignation ;Même notion sémantique.

Utilisation d’un seullibellé (Nom produit).

Information composée

Une information peut être composée ou décomposée en plusieurs informations.

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le numéro de plaque minéralogique d’une voiture 2125 WW 75. Il est composé d’un numéro d’ordre et du numéro de département. Le numéro de plaque est la composition de ces deux informations. Le numéro d’ordre de la plaque est lui-même composé de deuxinformations, une numérique, composée de chiffres et une alphabétique, composée de lettres.

Entité ou individu

Une entité ou individu est la représentation d’un objet matériel ou immatériel, ayant une existence propre, et conforme au choix de gestion de l’entreprise (intérêt).On représente une entité par le symbole :

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L’individu PERSONNE comprend les informations ou propriétés, nom,prénom, date de naissance…

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Occurrence d’individu

Elément d’un ensemble : Martin, Jean, Dupond,Fatihi, Ramzi sont des occurrences de l’individu PERSONNE.

L’occurrence « Ma voiture » de l’individu Véhicule.

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L’occurrence « mon neveu » de l’individu PERSONNE possède, comme occurrences d’information Ernie, benjamin, 22 Mars 1980.L’individu PERSONNE. La boîte « personne »contient des occurrences de l’individu « personne ».

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Règles sur les individus

1 – être d’intérêt pour l’organisation

2 – être distinguable parmi les autres individus de son type, c’est-à-dire qu’il existera un identifiant par individu (numéro, code, référence…)

3 – avoir une existence propre, « c’est-à-dire une existence concevable sans hypothèse sur l’existence d’autres éléments duréel perçu ».

4 – être doté d’un ensemble unique de propriétés. Toutes les informations ont une seule valeur, une seule occurrence pour une occurrence d’individu.

Contre exemples

Ceci n’est un individu que pour les pères de 3 fils et 3 fils seulement.

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L’information « puissance du moteur » n’a aucun sens pour l’occurrence « mon vélo » de l’individu VEHICULE

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Uneseule occurrence d’information par individu. La valeur (occurrence) d’une information est unique pour un individu

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Il faut pouvoir exprimer le fait que le père est lié au fils. C’est le rôle de la relation.

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Un père et un fils « peuvent » être liés par la relation avoir.

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Identifiant

Chaque individu possède une propriété identifiant qui lui est propre. Sa…