Cours vrd

RESEAU DIVERS

LES RESEAUX DIVERS
Ce sont principalement :
le réseau électrique
le réseau gaz
le réseau téléphone

et accessoirement :
Le réseau d’éclairage public
le réseau de télévision par câble
le réseau de chauffage, etc.

LE RESEAU ELECTRIQUE

3 modes de pose de réseaux de distribution d’énergie électrique :
le réseau aérien sur poteaux ou sur façades (se justifiedifficilement dans les opérations d’habitations);
le réseau souterrain en pleine terre ;
le réseau placé en ouvrage technique de surface (bordure de trottoir ou de caniveau).

Les ouvrages sont classés en 4 dénominations :
Basse tension (BT ) : 220 ou 380 V ou Ire catégorie: < I 000 V en alternatif ou I 500 V en continu
Moyenne tension (MT) : 3 à 66 kV ou 2e catégorie de 1 000 V à 50 000V
Hautetension (HT) : 45 à 90 kV
Très haute tension (THT) : 150 à 400 kV

Les différents éléments d’un réseau de desserte électrique d’une opération d’habitation :
1 : la source d’énergie MT peut être un poste-source HT/MT ou un poste de répartition ou une ligne MT, extérieur ou intérieur à la zone à équiper.
2 : la structure de desserte MT 15 ou 20 kV intérieure à la zone.
3 : le poste detransformation MT/BT dont l’accès est réservé au concessionnaire.
4 : le réseau de desserte BT 220/380 V alimentant les abonnés.
4 bis: les armoires de coupure éventuelle.
5 :les branchements BT des abonnés
6 : les coffrets de comptage des abonnés.

L’alimentation électrique d’opérations de petite taille (10 ou 20 logements) situées près d’un poste de transformation MT/BT de distribution publique ayantdes disponibilités de puissance, s’effectue directement à partir de ce poste en BT et ne nécessite donc pas la réalisation d’un réseau MT.

Conditions d’exploitation des ouvrages
Les limites de concession sont matérialisées par les bornes en aval du disjoncteur.
Tous les ouvrages situés en amont (réseau MT, poste de distribution publique, réseau et branchement BT) font partie de la concessionde distribution d’énergie électrique de la commune et sont entretenus et renouvelés par le distributeur.
L’abonné est responsable de son installation intérieure et du disjoncteur de branchement lorsqu’il est sa propriété.
Dans tous les cas, EDF assure l’entretien, le contrôle du fonctionnement, le réglage et le plombage du disjoncteur de branchement.
Les ouvrages électriques, lignes, postes debranchement, faisant partie de la concession occupent :
les voies publiques
les espaces privés avec des servitudes, d’implantation, de passage et d’exploitation, insérées dans les documents réglementaires ou contractuels de l’opération.

Définition des besoins en puissance d’une opération
Logements sans chauffage électrique : abonnement de 6 kW en général par logement; 9 kW pour plus de 6pièces principales.
Le distributeur multiplie la somme des puissances fournies pour l’ensemble des usagers de l’opération par un coefficient réducteur dit de foisonnement ou de simultanéité < 1.
Logements avec chauffage électrique : la puissance doit être évaluée selon le type de chauffage (individuel ou collectif, accumulation ou direct, …)

Le réseau MT d’une opération et les postes
Comme il aété dit avec le dessin précédent, avant de construire le réseau MT il est nécessaire de connaître les disponibilités à proximité de l’opération :
un poste transformateur HT/MT,
un poste de répartition,
une ligne MT extérieur ou intérieur à la zone à équiper
Le réseau MT d’une opération s’appuie au moins sur deux alimentations MT distinctes.

Le poste (transformateur ou de répartition) dedistribution publique :
Leur puissance est :
160 kVa pour un poste sur poteau,
100, 160 ou 250 kVa pour un poste en cabine ou préfabriqué en zone rurale,
250, 400, 630 ou 1000 kVa en zone urbaine.
Leur rayon d’action est de 150 à 300m mais le nombre de postes et leur position dépendent du calcul des chutes de tension en ligne sur le réseau BT.
Le lotisseur doit mettre à disposition du…

Rjuliette

Fait immediat

Entre les désirs et leurs réalisations s’écoule toute la vie humaine. Le désir, par nature, est souffrance ; la satisfaction engendre rapidement la satiété : le but étant illusoire, la possession lui ôte son attrait ; sous une forme nouvelle renaît le désir, et avec lui le besoin : sans quoi, c’est le dégoût, le vide, l’ennui, adversaires plus rudes encore que le besoin. Quand ledésir et sa satisfaction se succèdent à des intervalles qui ne sont ni trop longs, ni trop courts, la souffrance, produit commun de l’un et de l’autre, baisse à son niveau le plus bas : et c’est là la plus heureuse vie. Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)

Schopenhauer qui, plus que tout autre, a voué sa vie à la philosophie, est l’homme d’une intuition unique, d’un seul livre fondamental : « Lemonde comme volonté et comme représentation ». Schopenhauer affirme lui-même que son « système philosophique se forma dans sa tête, en quelque sorte sans sa volonté, comme un cristal dont tous les rayons convergent vers le centre ».
La célébrité tardive et posthume de Schopenhauer est due, non à l’armature théorique de son système philosophique, mais à son fameux pessimisme qui s’exprime, enparticulier, au livre IV du « Monde » à travers ses propos sur la morale et qu’on ne saurait mieux caractériser que par cette phrase : « La vie n’admet point de félicité vraie, elle est foncièrement une souffrance aux aspects divers, un éta
t de malheur radical. »
« La satisfaction, le bonheur, comme l’appellent les hommes, n’est au propre et dans son essence rien que de négatif , en elle, rien depositif. Il n’y a pas de satisfaction qui, d’elle-même et comme de son propre mouvement, vienne à nous , il faut qu’elle soit la satisfaction d’un désir. Le désir, en effet, la privation, est la condition préliminaire de toute jouissance. Or, avec la satisfaction cesse le désir, et par conséquent la jouissance aussi. Donc la satisfaction, le contentement, ne sauraient être qu’une délivrance àl’égard d’une douleur, d’un besoin , sous ce nom, il ne faut pas entendre en effet seulement la souffrance effective, visible, mais toute espèce de désir qui, par son importunité, trouble notre repos, et même cet ennui qui tue, qui nous fait de l’existence un fardeau. Maintenant, c’est une entreprise difficile d’obtenir, de conquérir un bien quelconque , pas d’objet qui ne soit séparé de nous par desdifficultés, des travaux sans fin , Sur la route, à chaque pas, surgissent des obstacles. Et la conquête une fois faite, l’objet atteint, qu’a-t-on gagné ? Rien assurément, que de s’être délivré de quelque souffrance, de quelque désir, d’être revenu à l’état où l’on se trouvait avant l’apparition de ce désir. Le fait immédiat pour nous, c’est le besoin tout seul, c’est-à-dire la douleur. Pour lasatisfaction et la jouissance, nous ne pouvons les connaître qu’indirectement : il nous faut faire appel au souvenir de la souffrance, de la privation passées, qu’elles ont chassées tout d’abord. Voilà pourquoi les biens, les avantages qui sont actuellement en notre possession, nous n’en avons pas une vraie conscience, nous ne les apprécions pas , il nous semble qu’il n’en pouvait être autrement , eten effet, tout le bonheur qu’ils nous donnent, c’est d’écarter de nous certaines souffrances. Il faut les perdre, pour en sentir le prix , le manque, la privation, la douleur, voilà la chose positive, et qui sans intermédiaire s’offre à nous. »Schopenhauer, Monde comme volonté et représentation |
Introduction

A travers l’analyse de la notion de désir, elle-même directement liée à l’idée queles hommes se font du bonheur, et dans la mesure où le bonheur serait en quelque sorte la résultante de la satisfaction de ce désir – Schopenhauer, philosophe allemand du 19ème siècle, nous livre une vision pessimiste ou négative de la manière dont sont organisés les désirs humains. Le désir correspond essentiellement, à travers la conception qu’il nous en présente, à un manque que les hommes…

Barbelo – pièce de théâtre

La pièce, de Biljana Srbljanovic
C’est l’histoire de Milena. Elle est jeune, elle a un mari – cadre du Parti aux
activités aussi mystérieuses pour Milena qu’elles sont claires pour nous – ellepense être enceinte, elle s’applique avec conscience à vivre une vie de femme
normale. Sauf que, sous l’influence de sa grossesse présumée, sa vie prend
l’allure d’un parcours initiatique.
Telle uneAlice au pays des merveilles du 21e siècle, elle croise sur son chemin
de curieux personnages qui, comme dans tous les contes de fées (et nous
savons combien les contes de fées sont cauchemardesques)vont la faire
grandir. C’est d’abord Zoran, le fils ogre de son mari. Une mater dolorosa
ensuite, qui parle de ses quatre chiens aux noms d’apôtres comme de ses fils.
Suivront, passeront etreviendront : un voisin flic à la fois infantile et diabolique ;
un SDF attaché à une chienne comme au giron de sa maman ; une jeune femme
– son double exact et son exact contraire – qui n’est autre quela mère défunte de
Zoran ; un vieil homme qui craint son fils autant que les maisons de retraite ; un
gynécologue aux ongles canins et sa réplique en vétérinaire ; sa propre mère
enfin, une Winniebeckettienne qui traverse le chaos sans se départir de ses
confiantes certitudes.Milena finira par creuser son juste sillon, dans un monde où les morts se mêlent
aux vivants, où un chien vaut un êtrehumain, où les pères craignent les fils, où
le ventre des femmes n’enfante plus… Et alors ? Alors, la Sainte Famille a la vie
dure mais, à l’issue du périple de Milena, quelque chose a bougé dansles
repères séculaires de l’humanité. La dernière pièce de Biljana Srbljanovic – la
plus personnelle – distille une inquiétante étrangeté à travers de francs éclats
ludiques et joyeux qu’elle nouslivre en faisant intrusion, par ses drôles de
didascalies, dans la vie de ses personnages. L’art d’Anne Bisang pour tenir les
textes à distance dans un mélange de sombre élégance et d’humour…

Droit

Etats-Unis, URSS sont-ils les maîtres d’un monde bipolaire ?

Etats-Unis et URSS ont été alliés pendant la Seconde guerre mondiale. Mais dès la conférence de Yalta, en février 1945, la méfiance asuccédé à l’entente entre ces deux pays. En 1947, la situation s’est encore dégradée et les deux alliés sont devenus des adversaires, chacun organisant un bloc de pays amis autour de lui.
Peut-ondire, pour autant qu’ils sont devenus les maîtres d’un monde bipolaire ? N’y-a-t-il pas des résistances ou des limites à cette double domination ?
Dans un premier temps, il faut rappeler en quoi consistel’opposition de ces deux grands, avant d’étudier dans une deuxième partie, les points de friction et enfin, montrer les éléments d’une remise en cause de la bipolarisation.

I. Une oppositionmultiforme qui conduit au partage du monde
La conférence de Potsdam qui se tient juste après la capitulation allemande de 1945, une tension entre les Alliés devient perceptible. Les objectifs des deuxgrands sont contradictoires, Staline veut se constituer un glacis protecteur en Europe orientale, dont la Pologne sera la poutre maîtresse, et les États-Unis veulent un libre jeu du marchélibéral-capitaliste. Dès 1946, un « rideau de fer », selon l’expression de Churchill, sépare déjà l’Europe en deux.

1. La mise au point de deux idéologies : doctrine Truman contre doctrine Jdanov
Trumanprésident démocrate affirme sa volonté de protéger et d’aider les pays menacés par le communisme : politique d’endiguement de l’expansion du communisme qui vise à empêcher toute nouvelle extension de la zoned’influence soviétique au-delà des limites atteintes en 1947 (ligne Oder-Neisse)
Concrètement, la doctrine Truman se traduit par la proposition d’aide économique aux pays d’Europe qui « veulentrester libres », c’est le plan Marshall. L’objectif est clair : aider l’Europe à se relever économiquement pour empêcher la progression de l’influence communiste sur le terreau de la misère. Seize pays…

Je ne veux condamner, o sombre histoire

Je ne veux condamner personne, ô sombre histoire

Je ne veux condamner personne, ô sombre histoire.
Le vainqueur est toujours traîné par sa victoire
Au-delà de son but et de sa volonté ;
Guerrecivile ! ô deuil ! le vainqueur emporté
Perd pied dans son triomphe et sombre en cette eau noire
Qu’on appelle succès n’osant l’appeler gloire.
C’est pourquoi tous, martyrs et bourreaux, je lesplains.
Hélas ! malheur à ceux qui font des orphelins !
Malheur ! malheur ! malheur à ceux qui font des veuves !
Malheur quand le carnage affreux rougit les fleuves,
Et quand, souillant leur lit d’unflot torrentiel,
Le sang de l’homme coule où coule l’eau du ciel !
Devant un homme mort un double effroi me navre.
J’ai pitié du tueur autant que du cadavre.
Le mort tient le vivant dans sarigide main.
Le meurtrier prendra n’importe quel chemin,
Il peut chasser ce mort, et le chasser encore,
L’enfouir dans la nuit, le noyer dans l’aurore,
Le jeter à la mer, le perdre, et, plein d’ennui,Mettre une épaisseur d’ombre entre son crime et lui ;
Toujours il reverra ce spectre insubmersible.
[…]

Mais faut-il donc trembler devant l’avenir ? Certe,
Il faut songer. Trembler, non pas.Sachez ceci :
Ce rideau du destin par l’énigme épaissi,
Cet océan difforme où flotte l’âme humaine,
La vaste obscurité de tout le phénomène,
Ce monde en mal d’enfant ébauchant le chaos,
Cesidéals ayant des profils de fléaux,
Ces émeutes manquant toujours la délivrance,
Toute cette épouvante, oui, c’est de l’espérance.
Le matin glacial consterne l’horizon ;
Parfois le jour commence avec untel frisson
Que le soleil levant semble une attaque obscure.
La branche offre la fleur au prix de la piqûre.
Par un sentier d’angoisse aux bleus sommets j’irai.
La vie ouvrant de force un ventredéchiré,
A pour commencement une auguste souffrance.

L’onde de l’inconnu n’a qu’une transparence
Livide, où la clarté ne vient que par degrés ;
Ce qu’elle montre flotte en plis démesurés.
La…

Les bouts rimés

Les bouts-rimés.

Un bout-rimé est une sorte d’exercice consistant à composer un poème à l’aide de rimes données d’avance sur un sujet prédéfini ou non.

L’invention du bout-rimé est attribuée àDulot. Dulot est un poète français du XVIIème siècle au sujet duquel on ne sait grand-chose d’autre. En 1648, il rapporta qu’on lui avait volé des papiers de valeur et, en particulier, trois centssonnets. Comme on s’étonnait qu’il en ait écrit autant, il expliqua qu’il s’agissait de « sonnets en blanc », c’est-à-dire qu’il avait écrit les rimes et rien d’autre. Tout le monde trouva l’idéeamusante et on transforma en divertissement ce que Dulot avait fait sérieusement.
Les Bouts-rimés connurent un grand succès au XVIIème siècle et durant une grande partie du XVIIIème siècle dans les salonsaristocratiques.

Cette mode connut un regain de succès au début du XIXe siècle. Alexandre Dumas lui-même s’y intéressa en 1864 (je vous montrerai un exemple après) en invitant tous les poètesfrançais à démontrer leurs talents poétiques en composant sur des rimes choisies pour la circonstance par le poète Joseph Méry. Dumas rassembla ensuite les réponses de pas moins de 350 auteurs dans un volumepublié en 1865.

Il y eu même des bouts-rimés au cinéma, dans le film Ridicule, de Patrice Leconte, dont l’intrigue se déroule au XVIIIe siècle à la cour du roi de France, une scène présentel’exercice des bouts-rimés comme l’enjeu d’une guerre pour le bel esprit que se livrent plusieurs courtisans.

Exemple 1 :

Que vous m’embarrassez avec votre grenouille
Qui traîne à ses talons le douxmot d’hypocras ! (boisson)
Je hais des bouts-rimés le puéril fatras (poème à forme fixe)
Et tiens qu’il vaudrait mieux filer une quenouille. (instrument pour filer la laine)
La gloire du bel airn’a rien qui me chatouille ;
Vous m’assommez l’esprit avec un gros plâtras ;
Et je tiens heureux ceux qui sont morts à Coutras,
Voyant tout le papier qu’en sonnets on barbouille.
M’accable…

Business plan complet

UBS SA

Planification de la stratégie et base pour le financement desPME, successeurs et jeunes entreprises. Modèle pour l’élaboration d’un Business Plan.
Projet/firme Adresse de contact

Modèle SA
Chemin des Modèles 99 9999 Modèleville Tél. : xxx xxx xx xx / Fax : yyy yyy yy yy E-mail : [email protected] www.jklm.ch
Jean Modèle
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Auteur Date Copyright

UBS et IFJ Institutfür Jungunternehmen, Saint-Gall

© UBS & IFJ Institut für Jungunternehmen, Saint-Gall

Businessplan 2 / 27

0. Le Business PlanBusiness Plan , un outil de gestion stratégique Le Business Plan est une présentation courte et précise d’un projet commercial avec un accent spécial sur les aspects financiers. La documentation devrait être réduite au strict minimum, sans pour autant négligerl’essentiel. Idéalement, chaque chapitre comporte des analyses et des concepts plus détaillés, qui peuvent être présentés pendant les négociations pour étayer certains arguments. Non seulement les jeunes entreprises mais aussi la direction de firmes solidement établies font usage de plans d’affaires. Ceux-ci servent à : préparer, planifier et communiquer de manière optimale l’avenir de l’entreprise ;évaluer avec plus de pertinence les chances de succès d’un projer commercial, sur la base des conséquences financières et grâce à des analyses de risques ; « vendre » de manière convaincante les projets aux partenaires stratégiques (actionnaires et intervenants) et susciter leur enthousiasme afin qu’ils y participent activement. L’élaboration d’un Business Plan est un processus continu. Il estprimordial de l’adapter aux changements du marché et d’y ajouter aussi systématiquement les informations nouvellement acquises. Convaincre des partenaires grâce au Business Plan D’un côté, il est utile de préparer un Business Plan pour se faire une idée des chances de réussite du projet et pour déterminer clairement la marche à suivre dans la réalisation d’une idée commerciale ou dans l’application de lastratégie d’entreprise. D’autre part, un Business Plan professionnel est une condition sine qua non si l’entreprise, dans la réalisation de son projet, doit s’en remettre à des partenaires commerciaux. Les entrepreneurs doivent pouvoir communiquer leur projet de façon convaincante à des partenaires commerciaux potentiels et faire bonne impression en matière de philosophie d’entreprise. C’estainsi que la forme du Business Plan a fait ses preuves. Le Business Plan est une condition essentielle pour que les investisseurs professionnels et aussi les banques jettent un coup d’œil plus approfondi sur le projet. Un Business Plan est très utile, sinon nécessaire, dans les situations suivantes : préparation à la fondation d’une entreprise ; acquisition ou vente d’entreprises ; rachat del’entreprise par l’équipe des dirigeants (management buy-out); spin-offs ; planification et règlement de la succession ; planification d’expansion importante, par exemple création de marchés d’exportation, changement du lieu d’implantation de l’entreprise, lancement de nouveaux produits, etc. ; consolidation du financement de l’entreprise (sociétés de capital-risque, banques, coopérative de garantie,sociétés de leasing, etc.) ; acquisition de partenaires (distributeurs, partenaires de franchise, fournisseurs, partenaires de réseau, etc.) ; communication avec les autorités (demande de soutien, subventions, etc.) ; coopération efficace et effective avec des consultants ; acquisition de comptes clés. On définit tout d’abord dans le Business Plan les domaines stratégiques commerciaux ou les marchéscibles. On fixe ensuite pour les trois prochaines années l’orientation des activités et les priorités stratégiques, en se basant sur une analyse du marché, de la concurrence ainsi que de ses propres compétences. Pour atteindre la croissance escomptée, on doit prendre les décisions appropriées dans le domaine du marketing et des infrastructures et se fixer des délais précis quant à l’application…

Affiche du film tanguy

Psychologie

Psychologie

mieux se connaître pour comprendre l’autre
Les rapports sociaux sont fondamentaux dans notre vie quotidienne : que ce soit au travail, en famille, en voyage … noussommes sans cesse amenés à échanger et à communiquer avec les autres. Vous souhaitez mieux connaître et surtout comprendre ce qui se passe dans la relation à autrui. En vous initiant à la psychologie,vous percevrez et comprendrez mieux votre propre comportement et celui de ceux qui vous entourent. Grâce à ces cours vous allez découvrir les bases fondamentales de la psychologie : les définitions,les concepts ainsi que les méthodes utilisées. Votre capacité d’observation, d’analyse et la qualité de votre écoute seront de véritables atouts dans cette démarche. Ces notions et ces techniques unefois maîtrisées, vous aurez atteint votre objectif : lever le voile sur votre personnalité et celle des autres.

PARCOURS DE FORMATION
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Approche de laPsychologie Psychologie Initiation aux tests Dynamique de Groupe Introduction à la Psychologie sociale

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Objectifs
Améliorer votre connaissance d’autrui. Arriver à mieux comprendre votre proprecomportement.

q LIVRES
• Dictionnaire fondamental de la Psychologie • La psychologie sociale

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Qualités requises

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q ANIMATION

• Guide d’étude • 5 Recueils d’exercices : 7 devoirset 10 QCM • Suivis téléphoniques avec votre tuteur tout au long de la formation • Permanence téléphonique • Bibliographie • Abonnement à Psychologie Magazine

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Intérêt pour les scienceshumaines et sociales. Avoir de la patience, une bonne qualité d’écoute. Un bon niveau de culture générale (terminale) rendra plus aisée la découverte de cette discipline.

Durée prévue
6 mois : ladurée réelle dépendra de votre rythme personnel d’apprentissage.

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Michèle Bottois

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Etablissement privé d’enseignement à distance soumis au contrôle de l’Education Nationale

Plus…

La peinture de l’amour dans le rouge et le noir

La peinture de l’amour dans
Le Rouge et le Noir . Stendhal

Ce roman peut être lu comme un roman d’apprentissage, d’ascension sociale, mais aussi comme un roman d‘amour. Il a une particularité en tant que roman d’amour car il y a deux héroïnes. « Car ce roman en a deux contre toutes les règles suivies jusqu’ici. » (Stendhal). Deux héroïnes d’importance égale dans le roman et dans la vie dupersonnage. C’est une innovation esthétique qui ne correspond pas seulement à une volonté de pas faire comme les autres mais s’il a fait ça, c’est parce que ça va lui permettre de peindre deux conceptions de l’amour complètement différentes, ce qui nous renvoie à sa conception de l’amour dans son De l’amour, c’est une sorte de théoricien de l’amour. Les liens qui existent entre Stendhal théoricien del’amour et Stendhal romancier de l’amour.

I. Stendhal en tant que théoricien de l’amour

Il a donc consacré un essai à l’amour. D’abord, il révèle une conception taxinomique. Il distingue différentes sortes d’amour : l’amour-passion, l’amour-goût, l’amour-physique et l’amour-vanité. Le premier l’intéresse vraiment et incarne vraiment toutes ces valeurs. Il ne va pas seulement les théorisermais aussi théoriser la naissance de l’amour :
– l’admiration
– quel plaisir de lui donner des baisers et d’en recevoir, etc.
– l’espérance
– l’amour-aimé
– la première cristallisation qui est un processus entièrement imaginaire. Cette dernière opération est absolument une condition sine qua non pour que le reste puisse exister.
– le doute naît : une période douloureuse
– secondecristallisation, nouveaux charmes.
Il faut retenir la notion de cristallisation amoureuse car on voit toute l’opposition entre l’amour de Stendhal et l’amour courtois où les amants seraient promis l’un pour l’autre pour la vie (Roméo et Juliette, Tristan et Iseult). Mais quand on introduit le doute, le fait que l’imagination fabrique l’autre, tel qu’il se l’imagine, la légitimité de l’amour se trouvequestionnée et c’est l’intérêt de la vision stendhalienne des choses.
Le traité de l’amour a aussi l’intérêt de proposer ce qu’au fond les historiens d’aujourd’hui appelleraient le point culturel de l’amour. Stendhal a compris que, contrairement à ce que pensaient les écrivains classiques qu’il n’y avait pas de nature humaine divergente au fil des siècles, les types de société entraînent desmanières d’aimer différentes : une sorte de sociologie de l’amour (différente entre l’Antiquité et la France de la Restauration). Histoire des sensibilités, etc. C’est ce qu’il esquisse dans son traité. Il explore même les différentes nations d’Europe.
La question qui se pose à nous est de savoir ce qu’il reste dans le roman de cette théorisation de l’amour.
A-t-il cherché à représenter l’amour telqu’il se le représente dans son traité ? Y-a-t-il un lien entre les deux Stendhals ?
Mais un roman n’est jamais la mise en forme d’une idée préexistante. Stendhal a beau avoir écrit un traité, le roman n’est pas la mise en application de ce traité, mais il y a des rapprochements possibles. Le traité peut nous aider à éclairer certaines pants du roman. Mais il faut se garder de rapportsdéterministes entre les deux.

II. La peinture de l’amour

A. La naissance de l’amour
Comment Stendhal peint-il la naissance de l’amour dans son roman ?
Chez Mme de Rênal c’est une surprise, elle n’a jamais éprouvé de l’amour, et au fond elle s’accommode de cette situation. « L’amour est lié pour elle à l’idée du libertinage le plus abjecte ». En pensant ainsi, elle épouse les préjugés de sa classe,et en cela, elle est représentative de son temps.
Pour Julien, on constate qu’il n’y a pas de coup foudre, la scène de première vue ne provoque aucun trouble chez lui, dans les pages suivantes, c’est par devoir qu’il veut conquérir Mme de Rênal et « la forcer à l’aimer ». Au fond, au début, il a intégré l’idée que parce qu’il est plébéien, il ne peut pas imaginer être amoureux de cette…

Microéconomie question

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Chapitre 1 : Le marché de la loi de l’offre et la demande

Lorsque l’on parle de marché, on se réfère implicitement à tout un ensemble de marchés spécifiques et on admet que ces marchés sont dépendants au moins partiellement les uns des autres. Lorsque l’on parle d’un marché de biens en particulier, on se réfère au lieu de rencontre des offreset des demandes du bien considéré. Les quantités offertes et demandées vont s’échanger à un certain prix : le prix de marché ou prix d’équilibre. Pour que l’échange se réalise, il est nécessaire de l’encadrer juridiquement afin de garantir le transfert de propriété et les droits qui y sont rattachés. Et utiliser une unité monétaire pour le finaliser afin d’éviter la double coïncidence de biens(cf. difficultés engendrées par le troc)
I- Le marché

A- Les marchés concurrentiels et non concurrentiels.
Les économistes néoclassiques, les pères de la microéconomie, préconise un modèle concurrentiel basé sur les prix qui garantit et explique en partie l’autorégulation des marchés. Ce modèle est celui de la CPP qui est défini selon un certain nombre de conditions restrictives.
1)La CPP
Ce modèle garantit la seule concurrence par les prix. Pour autant l’évolution des marchés et notamment au cours du XXIème siècle a montré une autre image de la concurrence qui est notamment dû au phénomène de concentration qui a mobilisé les marchés depuis la 2GM. On peut dire que la CPP ne reflète plus la réalité du marché mais demeure une situation de référence utile.
2) Laconcurrence imparfaite
On parle de CI pour qualifier un marché qui ne vérifie pas au moins une condition de la CPP. La concurrence parfaite a pour effet d’amoindrir les profits des producteurs et cherche donc à limiter la concurrence pour acquérir un pouvoir de marché. Traditionnellement on distingue deux grandes catégories de marché de CI : les marchés oligopolistiques et les marchés de concurrencemonopolistique. Toutefois dans la théorie libérale actuelle le monopole peut être considéré comme une forme de concurrence si la condition de la fluidité est respectée.
* Le monopole : un marché en situation de monopole met en relation un offreur avec une multitude d’acheteurs. Ainsi le producteur unique va former les prix qu’il désire et obliger les consommateurs à payer un surcout dû à l’absencede possible substitution.

* L’oligopole : sur les marchés oligopolistiques, le nombre peu élevé de producteurs (ou leur taille) permet une certaine domination des autres firmes et réduit la concurrence par les prix. Les producteurs peuvent alors vendre à un prix supérieur au prix de la CP. Cela va leur procurer un surprofit qui nuit aux consommateurs.

* La concurrence monopolistique :sur le marché de la CM de nombreux producteurs sont en concurrence effective mais chacun veut différencier ses produits de ceux de ses concurrents. De cette manière, le consommateur peut choisir dans une gamme élargie de produits mais en payant un prix supérieur à la CP.

B- L’étendue du marché
Un marché est caractérisé par une certaine homogénéité des biens qui s’y échangent et par unecertaine étendue géographique. Il est important pour les PP et les producteurs de cerner l’étendue du marché pour respectivement prendre des décisions politiques et connaitre les concurrents.

C- Les prix nominaux, relatifs, constants et réels
Les prix sont un vecteur d’informations essentielles au fonctionnement de l’activité économique et à fortiori de l’économie de marché. Les prix que l’onobserve chaque jour sont les prix nominaux.
L’analyse microéconomique raisonne souvent en prix relatifs. Les prix relatifs représente la quantité d’un bien qu’il faut échanger pour obtenir une unité d’un autre bien.
Le prix réel est un prix relatif particulier puisqu’il rapporte le prix nominal d’un bien au prix du travail. Il montre la quantité de travail nécessaire pour obtenir ce bien….