Le fantastique

Littérature fantastique, sujet de réflexion et dissertation.

« Plus que tout autre genre, le fantastique est tributaire de la norme: sans elle, il ne pourrait exister; hors d’elle il devient merveilleux. Et tandis que celui-ci affirme sa rupture dès l’abord – le « Il était une fois… » des contes n’a-t-il pas pour objet de marquer l’entrée au royaume féerique? -, le fantastique refuse l’autrecôté du miroir, se contentant de mettre en doute la perception du réel. Dès lors,le champ du fantastique s’élargit aux limites de l’humain, et Sartre peut souligner avec raison, « qu’il n’est plus qu’un seul objet fantastique : l’homme ». Tout est susceptible d’entrer dans cette vaste conspiration qui fait chanceler les certitudes et si rien n’est, à proprement parler, fantastique, tout peut ledevenir : Il suffit d’un regard pour que l’objet le plus banal se métamorphose, comme dans ces anamorphoses dont on ne sait si elles sont ceci ou cela. Renversement copernicien qui explique que le merveilleux soit lié à une narration neutre alors que le fantastique ne peut se passer d’une première personne qui dit son doute : renversement qui lie donc l’existence du fantastique à une écriture –textuelle, picturale – et le constitue en forme, non en thème ; renversement enfin qui tient compte de l’apparition du genre – alors même que s’affirme la subjectivité – et de la prédilection de certains mouvements (romantisme, surréalisme) pour son exploitation. »
(Extrait de « Le fantastique », Daniel Couty)

« […] et lorsqu’au lever de l’aube je me réveillais, il me semblait au contraire que jem’endormais et que je rêvais que j’étais prêtre. De cette vie somnambulique il m’est resté des souvenirs d’objets et de mots dont je ne puis pas me défendre, et, quoique je ne sois jamais sorti des murs de mon presbytère, on dirait plutôt, à m’entendre, un homme ayant usé de tout et revenu du monde, […] »
(Extrait de « La morte amoureuse », Théophile Gautier)

Selon l’analyse du fantastiquede Daniel Couty, le genre littéraire en question est inexistant sans la norme, la limite. La limite entre merveilleux et le dit fantastique. Le propre du fantastique serait donc de rester en équilibre sur elle, « se contentant de mettre en doute la perception du réel ».
Ensuite, Daniel Couty soutient Sartre dans sa déclaration : « Il n’est plus qu’un seul objet fantastique, l’homme ». Il expliqueainsi que le fantastique, cherchant à faire « chanceler les certitudes » du lecteur, a dès lors pour limite, celle de l’esprit humain.
Marceline Vuaridel
Puis il poursuit en analysant plus précisément le style littéraire fantastique, ou comment l’auteur de récit fantastique joue avec cette limite. Au préalable, il cite la nécessité de la première personne dans la mise en place du doute. Ainsi,le fantastique est tributaire d’une écriture particulière qui constitue sa forme.
En dernier lieu, l’auteur affirme l’importance des mouvements romantiques et surréalistes comme de réelles influences du genre fantastique, « alors même que s’affirme la subjectivité ».

Nous étudierons brièvement l’histoire du fantastique et son évolution, afin de définir si celui-ci a toujours été « tributairede la norme » . Et si, par conséquent, ceci s’affirme être en quelque sorte sa définition. Puis nous poursuivrons en étudiant de plus près la place centrale qu’occupe l’homme dans le récit fantastique en nous attardant plus particulièrement sur l’importance de l’esprit humain en tant que thème et limite de ce genre de littéraire, ainsi que sur l’évolution de cet esprit au cours des années, ententant de définir un lien entre ces trois derniers points. Enfin, nous nous pencherons sur l’influence qu’eurent les courants romantiques et surréalistes sur le genre littéraire fantastique.

« On s’entend pour dire que Le Diable amoureux (1772), de Jaques Cazotte (1719-1792), signe l’acte de naissance du fantastique comme genre littéraire. » En effet, ce récit comporte tous les ingrédients…

L’allemagne nazie

L’Allemagne nazie
Introduction :
Au lendemain de la 1ère guerre mondiale, l’Allemagne devient une République. Mais au début des années 1930, la pays est frappé par une grave crise économique,politique et sociale. En 1933, les nazies dirigeaient par Adolf Hitler accèdent au pouvoir. Ils instaurent une nouvelle idéologie, le nazisme qui vabouleverser toute l’Europe (à la fois par ses idées et par le racisme…)
I- La victoire du nazisme
A- Une grave crise économique et sociale
Dès 1929, l’Allemagne est durement touchée par la criseéconomique mondiale. Les conséquences sociales sont dramatiques : en 1932, le pays compte 6 millions de chômeurs.
B- Une crise politique
Les allemands sont désemparés et votent de plus en pluspour les parties extrémistes : – le parti communiste – leNSDAP dont le chef Hitler se fait appelé Führer ( le « guide ») Hitler rend la République, les juifs et le traité de Versailles responsabledes malheurs de l’Allemagne. Ils promet du travail aux chômeurs. En 1932, le parti nazie devient la première forcepolitique du Reichstag. Reichstag : Assemblée des députés allemands Le 30 janvier1933, Hitler est nommé chancelier : le chef du gouvernement.
II- Un régime totalitaire et raciste
A- L’Allemagne devient une dictature
L’incendie du Reichstag, organisé par les nazies,mais attribué aux communistes sert de prétexte à Hitler pour éliminer ses adversaires politique et obtenir les pleins pouvoir. Toutes les libertés sont supprimées….

Le rire

Le mot rire vient du latin ridere. « Le rire est le propre de l’homme » disait Aristote repris par Rabelais. Autrement dit dès qu’il y a de l’humain, il y apossibilité de rire. Le rire constitue son essence et ne pourrait donc ainsi lui être refusé. Le rire est quelque chose qui se passe dans le corps et pourtantqui n’est pas du corps. Il est la manifestation même d’un sentiment de gaité. C’est également une forme d’exutoire permettant d’évacuer toutes sortes detensions, ou encore de dédramatiser une situation.
Le rire est une démarche, un moyen d’expression qui, comme tous les autres, peut être humanisant ou déshumanisant.L’intérêt de notre sujet n’est donc pas réellement de déterminé ce dont on peut ou ne peut pas rire. Mais plutôt de discerner que dans l’activité de l’humour,comme dans tous nos actes, nous sommes renvoyés à notre liberté et notre discernement. De ce fait, n’y aurait il pas l’idée de droiture, c’est-à-direl’intention qui anime celui qui fait usage de l’humour, avec les risques d’erreurs, de maladresse, de mauvaises interprétations qu’il comporte. Ainsi cela reviendrait àse demander si ; dans la mesure d’une liberté d’expression, tous les sujets peuvent être abordés avec légèreté, humour et raillerie tout en respectant autrui?Nous verrons dans un premier temps l’idée de liberté. Puis nous montrerons que le rire doit avoir certaines limites pour ne pas empiéter sur le respect de lapersonne. Enfin nous tenterons de démontrer que l’humour dépend essentiellement de l’intention que nous y mettons et de la pensée que nous voulons transmettre.

Danone analysis

Amar Fellani
Jad Benmimoun
Ali El Kasri
Youssef Zair
Negative effects of globalization through mass media

Globalization is the buzzword most argued nowadays. In short, globalization isthe idea that attempt to make the world a small village, and delete all the mental boundaries. Globalization, as a concept, is most portrayed by technology and mass Medias. Lives of many of us dependon mass media means such as internet and TV. For instance e-business, keeping track with the news all around the world, global communication, access to resources of information and entertainingtelevision shows are just some of many other provided services. Therefore, globalization, using mass media communication, can be very useful; meanwhile, it can be harmful when it ends up between evil hands.In fact, it can affect in a very negative way the beliefs of a society, as well as its economy and politics. In view of that, people in the third world countries should adopt a very critical view ofthe flow of information provided by mass media.
It is clear that the introduction of mass media into underdeveloped countries had a great impact on their societies. Major changes have occurredin their lifestyles, as well as in their traditions and norms. For instance, the introduction of pornography in televisions and internet comes to disturb the morals and ethics of underdevelopedcountries, driving children and adolescents to an abnormal sexual development, which in turn could lead to more catastrophic social consequences. According to Patrick (2009) “Many adolescents who viewpornography initially feel shame, diminished self-confidence, and sexual uncertainty, but these feelings quickly shift to unadulterated enjoyment with regular viewing.” Also, with the removal of allboundaries between communities, the cultural exchange between nations and people in the world threatens vulnerable cultures. These cross-cultural exchanges, backed up with the deployment of important mass…

N, jnjh,

Il était une fois trois petits cochons qui vivaient avec leur maman dans une très grande maison très luxueuse.
Un jour, La maman appela ses trois fils et leur dit qu’elle avait assez d’argent pouracheter trois maisons à ses trois enfants parce qu’elle était trop riche.
Je voudrais que vous partiez d’ici et construisiez votre maison, dit-elle, mais prenez garde qu’elle soit bien sécurisée pourque le grand méchant loup ne puisse entrer et vous manger.
La maman embrassa ses trois petits cochons
et leur dit au revoir le sourire aux lèvres.
Ils s’en allèrent de chez eux construire leursmaisons. Le premier petit cochon rencontra un homme propriétaire d’une maison en bois. « Pouvez-vous me vendre votre maison ? »
demanda le petit cochon.
Et l’homme lui venda la maison.

———–Le second petit cochon avait rencontré un homme propriétaire d’une maison en pierre.
 » Pouvez-vous me vendre votre maison? »
demanda le petit cochon.

Et l’homme lui venda la maison.

Letroisième petit cochon,
lui avait rencontré un homme propriétaire d’une maison en béton.
« S’il vous plaît, Monsieur, demanda le troisième petit cochon, pouvez-vous me vendre votre maison?

L’homme luivenda la maison avec une cheminée près de laquelle on pouvait s’asseoir.

Les trois petits cochons rentraient joyeusement
chez eux quand le loup les aperçut.
————–
Comme ils doivent êtretendres!
Lequel vais-je manger en premier?

Je vais commencer par le petit cochon
dans la maison de bois!

Il frappa à la porte.
Petit cochon, gentil petit cochon, je peux entrer?

Non, Non!Par le poil de mon menton !

Alors, je vais souffler et ta maison s’envolera!

————–
Le loup gonfla ses joues,
souffla, souffla de toutes ses forces,
mais la maison étant très soliden’eut aucun dommage.

Le grand loup étant très énervé se dirigea
vers la maison de pierre de son frère.
A peine celui-ci eut-il refermé la porte
que le loup frappa.
Petits cochons, gentils…

Bruno zevi

Bruno zev
« Apprendre à voir l’architecture » (traduction française de Sapere vedere l’architettura) de Bruno Zevi, les Editions de minuit, 1948
I. L’espace, élément fondamental de l’architectureII. Les époques de l’espace
III. Les interprétations de l’architecture
Résumé de la fiche de lecture
L’auteur, Bruno Zevi est né à Rome en 1918 et y meurt en 2000. Il débute ses étudesd’architecture en 1936 tout en s’engageant dans la lutte antifasciste; mais l’antisémitisme le force à quitter l’Italie pour Londres en 1939, où il poursuit ses études à l’Architectural Association, avant derejoindre New York en 1940. Il fut diplômé en 1941 à Harvard sous la direction de Walter Gropius.
Il fonde l’Association pour l’architecture organique, qui fait de l’œuvre de Frank Lloyd Wright laréférence majeure d’une architecture moderne soucieuse d’un engagement civique démocratique. Il ne pourra jamais séparer la pensée de l’action.
Plus d’extraits de « Apprendre à voir l’architecture »
[…]Bruno Zévi nous fait donc prendre conscience que « Voir » l’architecture diffère selon les époques. En effet dans les périodes de culture spatiale rigide, comme la Renaissance, voir l’architecturec’est saisir le point à partir duquel le langage poétique dépasse les mécanismes tandis que dans les périodes de libération, comme le Baroque, c’est distinguer du désordre l’?uvre de génie qui trouve lemoment de son classicisme. De plus « Lire » dans l’édifice comme dans un homme, son caractère, sa qualité… nécessite une certaine sensibilité. […]

[…] Durant l’Antiquité grecque, le templeétait une grande sculpture, dont l’espace interne ne résultait d’aucune action créatrice car il ne répondait à aucune fonction sociale. En effet le temple étant interdit aux fidèles, toute l’attentionétait portée sur l’extérieur. L’architecture grecque était essentiellement extérieure, comme les théâtres, lieux sacrés, acropoles… « Les acropoles sont des chefs-d’?uvre urbanistiques,…

Commentaire penser c’est dire non

Citation
Commençons par la citation elle-même, remise dans son contexte :
Penser, c’est dire non. Remarquez que le signe du oui est d’un homme qui s’endort ; au contraire le réveil secoue la têteet dit non. Non à quoi ? Au monde, au tyran, au prêcheur ? Ce n’est que l’apparence. En tous ces cas-là, c’est à elle-même que la pensée dit non. Elle rompt l’heureux acquiescement. Elle se sépared’elle-même. Elle combat contre elle-même. Il n’y a pas au monde d’autre combat. Ce qui fait que le monde me trompe par ses perspectives, ses brouillards, ses chocs détournés, c’est que je consens, c’estque je ne cherche pas autre chose. Et ce qui fait que le tyran est maître de moi, c’est que je respecte au lieu d’examiner. Même une doctrine vraie, elle tombe au faux par cette somnolence. C’est parcroire que les hommes sont esclaves. Réfléchir, c’est nier ce que l’on croit. Qui croit ne sait même plus ce qu’il croit. Qui se contente de sa pensée ne pense plus rien. Je le dis aussi bien pour leschoses qui nous entourent (…) Qu’est ce que je verrais si je devais tout croire ? En vérité une sorte de bariolage, et comme une tapisserie incompréhensible. Mais c’est en m’interrogeant sur chaquechose que je la vois (…) C’est donc bien à moi-même que je dis non.
ALAIN
Propos sur les pouvoirs, L’homme devant l’apparence, 19 janvier 1924, n° 139
ou Propos sur la religion, LXIVExplication
Explication rapide, comme on m’a appris à les faire au lycée (enfin prenez garde, là je vais vite, dans un devoir rédigé il faudrait détailler plus) :
La thèse est posée dès la première phrase :penser, c’est dire non. Sans ambiguité, Alain définit le sens du mot penser. Il continue par une observation, analogie où il compare l’endormissement à l’acquiessement, le réveil à la dénégation.Métaphoriquement, le non est ainsi doté d’une valeur plus positive que le oui, comme si le non était l’éveil de la pensée.
Dire non, certes, mais non à quoi ? Alain précise sa thèse : la pensée dit non…

Homosexualité dans le monde

2 . LES LIMITES DE L’INTEGRATION …
c) … vis-a-vis de l’adoption
En 1983, l’Organisation mondiale de la santé a enlevé de la classification des maladies mentales l’homosexualité. Il s’agit d’une avancée majeure, permettant aux homosexuels de ne plus vivre dans la honte. Mais les discriminations continuer de perdurer dans les faits. C’est pourquoi, les homosexuels aspirent à une égalité desdroits avec les hétérosexuels. Parmi les revendications mises en avant par les associations homosexuelles, le droit de fonder une famille apparaît a la première place. Ainsi en 1986 fut créée l’Association des parents gays, qui deviendra par la suite l’Association des parents gays et lesbiens (APGL) destinée à révéler médiatiquement et politiquement la possibilité pour les homosexuels de fonderune famille .Selon Claire NEIRINCK (Professeur des universités , fais partie de l’equipe de recherche du Centre de Droit privé ) « l’adoption, qui consiste à donner un enfant à une famille qui n’en a pas, semble être la technique juridique idéale pour accéder à l’enfant que l’on ne peut concevoir ». Mais le couple homosexuel peut-il légalement adopter ?Il existe l’adoption interne et l’adoptioninternationale. La première est régie (determiné) par la loi du 11 juillet 1966, qui permet deux formes d’adoption : l’adoption plénière et l’adoption simple. Elle est permise quel que soit l’âge de l’adopté. Elle est originale puisqu’elle crée une filiation additive à la filiation biologique. L’enfant a ainsi une double filiation. L’adoption plénière est prédominante. Elle substitue le lienjuridique adoptif à la filiation d’origine qui disparaît totalement. L’enfant adopté est rattaché à l’adoptant. La loi du 5 juillet 1996 permet la substitution de l’adoption plénière par l’adoption simple lorsque des motifs graves ont été justifiés. Cette disposition a essayé de répondre en partie aux difficultés provoquées par l’échec d’une adoption plénière sans remettre pour autant en cause soncaractère irrévocable. Néanmoins, il ne faut pas considérer l’adoption simple comme une institution abandonnée , cette dernière étant fortement utilisée en pratique. En effet, cette dernière sera par exemple, la seule forme possible d’adoption de l’adoption de l’enfant du conjoint,(??) et nous verrons que cette unique technique juridique a son importance en ce qui concerne les couples homosexuels. Lesconditions concernant les adoptants sont donc identiques dans les deux formes d’adoption. Elles sont ouvertes aux membres d’une même famille. Les conditions d’âge et de durée du mariage sont identiques dans les deux formes d’adoption. Elles peuvent être demandées par toute personne âgée de plus de 28 ans. À cette condition d’âge, il est exigé par l’article 344 du Code civil une différence d’âge :l’adoptant devant avoir quinze ans de plus que l’adopté (dix pour l’enfant du conjoint). La loi permet depuis 1966 l’adoption d’un enfant par un couple marié ou par une seule personne (article 343-2). L’adoption d’un enfant se déroule en deux étapes : une étape administrative et une étape judiciaire. La première consiste en un agrément délivré par le président du conseil général aux différentscandidats. Le président doit s’assurer que les conditions d’accueil offertes par le demandeur correspondent à l’intérêt de l’enfant. La loi du 4 juillet 2005, qui institue une Agence française pour l’adoption (AFA) a réformé le régime de l’agrément dans l’objectif d’améliorer la procédure administrative d’adoption et l’accompagnement des familles. La loi va donner à l’agrément un caractère plus concretet individualisé puisqu’il doit être accompagné une notice de renseignements mentionnant l’âge, le nombre ou les caractéristiques des enfants. Il existe deux voies permettant l’adoption internationale : le recours à l’un des 39 organismes autorisés au niveau départemental par les présidents des conseils généraux et habilités au plan national par le ministre des affaires étrangères pour…

Eugénisme

L’eugénisme

Terme inventé par Francis Galton en 1833 (cousin de Darwin)
Eugénisme = projet d’amélioration de la race humaine
Auj, on croit que ce projet est disqualifié du fait de l’idéologie nazie et de ses applications. Or, les progrès scientifiques récents ont réhabilité cette vieille ambition élitiste débarrassée de l’idéologie nazie.
Pb : En promettant à chaque individu la reproductiondu meilleur de lui-même, la science rendrait-elle aujourd’hui enfin acceptable le principe d’une sélection génétique des embryons?
Il y a plein d’autres problématiques à formuler. Je pense qu’elles tournent toutes autour de l’éthique et de l’acceptabilité.

I – La notion a travers les âges

Premières idées eugénistes = abandon des nouveaux-nés anormaux à Sparte.
Le phénomène est resté trèsmarginal jusqu’à la fin du XIXe siècle
=> véritable théorisation de l’eugénisme avec invention du mot « eugenics » qui signifie « bien né » en grec. (Monsieur Galton)
ETYMOLOGIQUEMENT eugénisme = science des bonnes naissances.

XIX siècle
urbanisation et prolétarisation inhérentes à la révolution industrielle ont entraine l’accumulation, paupérisation des populations regroupées dans lesvilles.
=> accroissement et plus forte visibilité des maux comme alcoolisme, troubles mentaux, maladies, délinquance…
Comme l’époque était scientiste, on a cherché une cause médicale, et on affirma que c’était la dégénérescence. =Explication universelle pour tous les troubles.

1859 publication de l’origine des espèces par Darwin : L’absence de sélection naturelle est la cause de ladégénérescence + idée que la science pourrait corriger cette dégénérescence = eugénisme.

Biologie emprunta notions à l’économie et à la sociologie=concurrence et malthusianisme (croissance démographique doit être inférieure à croissance économique => restriction des naissances)

Plusieurs thèses « biosociologiques » se sont dvp :
? Darwinisme social : rétablir concurrence dans la société en éliminant lesindividus les plus faibles. Se retrouve dans les politiques de laissez-faire des états.
? Eugénisme négatif : empêcher les individus inférieurs de se procréer (enfermement, interdiction de mariage, stérilisation). Le plus répandu, avant même l’Allemagne nazie.
? Eugénisme positif : encourager la reproduction des individus dits supérieurs. Ne fut appliqué en tant que tel que dans l’Allemagnenazie à petite échelle dans des centres où les femmes étaient sélectionnées pour leur caractéristiques aryennes fécondées par des hommes (aryens aussi). On peut citer malgré tout une banque de sperme créée par un millionnaire excentrique dans les années 80 (Robert Graham, inutile de le préciser mais pour info) pour récolter le sperme des lauréats du prix Nobel (aucun Nobel n’a accepté, voir surinternet si vous voulez plus d’infos).

Le XXème : l’ère des applications
L’eugénisme passe de la théorie aux pratiques sociales début XXème. Son articulation au darwinisme le rendait crédible (doté d’une valeur scientifique).
Ex : création de la Société Française d’eugénique en 1912.
Premières législations dans certains états EUA:
-ex : 1907 Indiana, stérilisation de certains malades,handicapés et délinquants.

Jusqu’aux années 20, juste EUA sont dans ce cas.
Mais progressivement Suisse+Canada 1928, Danemark 1929, Norvège+Allemagne 1934, Finlande+Suède 1935. France+GB non.

années 30+ début 40, grande époque de l’eugénisme:
(plus important en Allemagne : 400 000 personnes stérilisées (), + chambres à gaz=extrême de l’eugénisme négatif)

A noter que les dégénérés coutent cher àla société=motivation économique

Attention, le phénomène ne s’est pas cantonné à l’Allemagne mais également EUA avec 50 000 stérilisés.

Apres 2nd GM, législations de moins en moins appliquées.

II – La notion aujourd’hui, la morale, l’éthique, le tagadatsouintsouin quoi

A noter que les pratiques eugéniques ont surtout concerné : les individus atteints de maladies réellement…

La morale

LA MORALE

– Les valeurs morales sont les principes qui permettent de distinguer le bien, le juste et l’injuste.

ð Si ces valeurs sont relatives, en quoipeuvent-elles l’être ?

– Elles sont relatives aux époques et s’y adaptent mais elles sont aussi relatives aux personnes.

ð Dans cette hypothèse

I. Lesvaleurs morales sont relatives

– Argument de l’Histoire : elle nous donne de fit la preuve que la morale est multiple et variée (ex. : morale stoïcienne / épicurienne).

ðJamais l’humanité n’a vécu sous une morale unique.

– Cette relativité est due à des choix collectif et à des psychologies diverses.

– Montaigne a insisté sur le fait que tout estmultiple et varié à Pourquoi une morale serait plus favorable ?

– Scepticisme souple : tout est douteux ; scepticisme dure tout est douteux même ce qui est douteux.

ð Lescepticisme est une forme de générosité car elle donne raison à tout le monde.

II. Une morale qui est relative ne mérite pas ce nom

– Si toutes se valent, aunene mérite le nom de morale.

ð Ce sont des mœurs passagères.

– Une valeur est morale que si elle s’impose à tous à La morale pour s’imposer ne peut être que la même pour tous.ð C’est ce qui a justifié l’inquisition, les missions d’évangélisation.

– Ce qui justifiait leur comportement est le fait que la morale doit s’imposer à tous et qu’il estjustifiable d’anéantir les persistances

ð En acceptant la morale, on a le droit au salut : on gagne de pouvoir acquérir la vie éternelle.

III. Relativité du dogmatisme- Bien des sujets peuvent être étudiés en utilisant le relativisme et le dogmatisme, on peut sortir de cette alternative par le criticisme : philosophie de Kant.

– Le…