La politique industrielle en europe

F°) La politique industrielle en Europe

D’une part, la politique industrielle nationale est remise en question par l’Europe dans la mesure où les Etats ne peuvent plus intervenir du fait de lapolitique de la concurrence pour orienter l’activité éco des pays. Or, en France on avait traditionnellement une politique industrielle qu’on traduit de Volontariste et Jacobine. Une politiquesectorielle qui vise à dvper un secteur particulier.

Il est vrai que pour certains cette pol indus est acceptée par l’Europe. Celle-ci se justifie si elle vise à pallier aux insuffisance du marché, si ellene fausse pas la concurrence sur le plan européen. Par contre, une pol qui vise à subventionner est interdite.

La politique des filières qui a été mise en place 1981, ces politiques ne sont pluspstes ajd => dvper et soutenir la nouvelle techno, les autres types de pol ne seront pas acceptés.

L’Europe elle même pourrait décider d’une politique industrielle à l’échelle européenne.
Restel’Euratom, qui vise à créer une coopération entre les niveaux européen + Galiléo ;

Il n’y a pas eu réellement de pol indus qui a été mise en place sur le plan européen. Seule la R et D et le soutien àla diffusion et au développement des nouvelles technologies est accepté.

Eureka : programme de défense stratégique relatif qui vise à répondre au IDS américain, le programme BRITE , ESPRIT pour ledvpt de techno, mais le buget euro consacré ne représente que 3,9% du total du budget européen , ce qui représente 17,7 milliards d’euros. Par ailleurs, la R et D dans les pays européens sont en baissedepuis les année 1990, car en 2006 elles ne représentaient que … pour les 15 pays les plus dvpés en Europe.
Les EU recherchent 2,1%, et le Japon de 3%.

Dans ce domaine là encore il y a desinsuffisances.

Au sommet de Lisbonne, l’Europe affiche l’ambition de devenir une éco de la connaissance…

1er frein : il n’existe pas de fait, un brevet européen la mobilité des chercheurs reste…

Le couperet , chapitre 43: rencontre avec urf

Chapitre 43 : Rencontre avec « Urf »

*Proposez un plan de chapitre qui mette clairement en évidence l’évolution des rapports de force entre Burke et Fallon.

L’évolution des rapports de forceentre Burke et Fallon vont crescendos en effet lors de leur première rencontre, Fallon découvre Burke endormis sur le fauteuil dans son bureau car Burke attendais celui ci pour le tuer mais il s’estassoupi. Fallon, tiens un revolver dans sa main droite donc il y a un retournement de situation puisque c’est Burke qui d’habitude menace ses victimes avec un revolver, celui ci le soupçonne alorsd’être rentré chez lui par effraction mais Burke lui ment en lui expliquant qu’il l’attendait car il a besoin de son aide pour son travail. Urf commence à être prit de pitié pour Burke. Pour prouver sabonne fois, Burke vas lui prouver et lui montrer que la porte par laquelle il est rentré n’étais pas verrouillé, Fallon vas constater que effectivement la porte n’étais pas fermé car de la peinture séchéc’est collé au verrou ce qui empêchait cette porte de se fermé. Mais Urf malgré cette preuve irréfutable de l’honnêté de Burke, vas lui demander son portefeuille pour vérifier sa carte d’identitépuis soulagé que Burke n’es pas menti ils vont aller dans la cuisine pour boire mais Burke fait semblant de se servir et de boire. Donc on peut voir que Burke est un malin puisqu’il se joue de Urf en luimentant et en fessant semblant de boire avec lui.

*Quels peuvent être les sentiments du lecteur au moment où l’on croit que Burke va être pris ?

Le lecteur peut éprouver :
De la peur : Burkec’est fait prendre il va se faire arrêter, ou Urf va le tuer avec son revolver.
De l’anxiété : Burke va t-il sent sortir ? Ou il va t’il y laisser sa peau ?
Du soulagement : Si Burke se fait prendreet se fait emprisonné, se sera pour une cause juste, pour faire justice envers les victimes qu’il a tué.
Urf aurait pu appeler la police, mais il cherche à savoir qui est Burke donc le lecteur à…

On ne badine pas avec l amour

On ne badine pas avec l’amour

Alfred de Musset.

Biographie de l’auteur :

Alfred de Musset appartient à une famille aisée, affectueuse et cultivée, où l’on a le goût des lettres et des arts. Son père, est un haut fonctionnaire et un homme de lettres ]il a épousé Edmée-Claudette-Christine Guyot des Herbiers. Le couple a eu trois enfants : Paul, Alfred et Charlotte-Amélie-Hermine.
Songrand-père était poète, et son père était un spécialiste de Rousseau, dont il édita les œuvres. La figure de Rousseau joua en l’occurrence un rôle essentiel dans l’œuvre du poète. Il lui rendit hommage à plusieurs reprises, attaquant au contraire violemment Voltaire, l’adversaire de Rousseau.
En octobre 1819, il est inscrit en classe de sixième au collège Henri-IV[6] – on y trouve encore aujourd’huiune statue du poète -, où il a pour condisciple et ami un prince du sang, le duc de Chartres, fils du duc d’Orléans[7], et obtient en 1827 le Prix de dissertation latine au Concours général.
Grâce à Paul Fouché, beau-frère de Victor Hugo, il fréquente dès l’âge de 17 ans le « Cénacle », salon de Charles Nodier à la Bibliothèque de l’Arsenal. Il sympathise alors avec Sainte-Beuve et Vigny, et serefuse à aduler le «maître» Victor Hugo. Il moquera notamment les promenades nocturnes du « cénacle » sur les tours de Notre-Dame. Après s’être essayé à la médecine, au droit, au dessin, à l’anglais, au piano et au saxophone il fera preuve d’une grande aisance d’écriture, se comportant comme un virtuose de la jeune poésie. Il publie alors les Contes d’Espagne et d’Italie, salués par Pouchkine[8]. En1830, à 20 ans, sa notoriété littéraire naissante s’accompagne déjà d’une réputation sulfureuse alimentée par son côté dandy et ses débauches répétées dans la société des demi-mondaines parisiennes. La même année, la révolution et les journées des Trois Glorieuses donnent le trône au duc d’Orléans et son ancien condisciple, le duc de Chartres, devient prince royal.
À l’âge de 22 ans, Musset estanéanti par la mort, le 8 avril 1832, de son père, dont il était très proche, victime de l’épidémie de choléra. Cet évènement va décider de la carrière littéraire que Musset choisit alors d’entamer.
Musset tente sa chance au théâtre. Mais après l’échec de sa Nuit Vénitienne, l’auteur dit « adieu à la ménagerie, et pour longtemps » (Lettre à P. Calais), jusqu’en 1847. À cette époque, devenualcoolique, il pouvait y revenir plus serein.
En décembre 1832 paraît le premier Spectacle dans un fauteuil, qui se compose d’un drame, La Coupe et les Lèvres, d’une comédie, À quoi rêvent les jeunes filles ? et d’un conte oriental, Namouna. Musset exprime déjà dans ce recueil la douloureuse tension entre débauche et pureté qui domine son œuvre.
Il part en Italie, en compagnie de George Sand, voyage quilui inspire Lorenzaccio, drame romantique qu’il écrira en 1834. Mais Musset tombe malade et George Sand devient la maîtresse de son médecin, Pietro Pagello. Il rentre à Paris, où il fait jouer des comédies : Le Chandelier, On ne badine pas avec l’Amour, Il ne faut jurer de rien qui sont restées au répertoire du Théâtre-Français ; il écrit également des nouvelles en prose et la Confession d’unenfant du siècle, autobiographie à peine déguisée dédiée à George Sand. Il y transpose les souffrances endurées. De 1835 à 1837, Musset compose son chef d’œuvre lyrique, Les Nuits. Ces poèmes sont les Nuits de mai, de juillet, d’octobre, de décembre, autour des thèmes imbriqués de la douleur, de l’amour et de l’inspiration. Ces poésies, très sentimentales, sont aujourd’hui considérées comme l’une desœuvres les plus représentatives du romantisme français.
Bibliothécaire du ministère de l’Intérieur sous la Monarchie de Juillet, il est révoqué en 1848, puis devient bibliothécaire du ministère de l’Instruction publique sous le Second Empire.
Il avait reçu la Légion d’honneur le 24 avril 1845, en même temps que Balzac, et est élu à l’Académie française en 1852, après deux échecs en 1848 et…

Synthèse économie

3/ Le financement direct de l’économie (+ c’est risqué, + ça rapporte)
* Système ou l’intermédiaire bancaire disparait (emprunteur emprunte à l’épargnant)
Epargnant = agent à capacité definancement (Ménages)
Emprunteur = agent à besoin de financement (E. et Etat)

A/ Avantages et inconvénients :
Avantages :
– T.I + bas pour emprunteur et T.I + haut pour le prêteur
– M3 stable Pas derisque d’inflation
Inconvénients :
-+ de risques pour prêteur (risque de défaillance)
– non accessible à toutes les E. car elle se fait par la bourse essentiellement (une SARL n’a pas accès à labourse, il faut ê une SA dont le K est au – de 150 000 euros)
L’Etat est l’emprunteur le + sur : patrimoine très important, peut / impôts, peut battre monnaie.
La finance directe hors bourse lorsquesommes pas trop importantes. Sinon, nécessité de trouver un riche prêteur ou milliers de petits prêteurs (dispo seulement en bourse).
Installée avt à Paris au Palais Brognard, aux US à Wall Street.Aujourd’hui c’est un système informatique.
La bourse de crée aucune richesse et n’en détruit aucune.

B/ Les principaux modes de finance directe :
1. Système des actions (aversion pour le risque)Bourse = système informatique avec cotation en continu en fonction de l’O. et de la D. (OAT en bourse parfois)
Pers . voulant acheter actions passe par ordre d’achat / ordre de vente
Marchéprimaire : Marché ou se vendent les actions émises par des E. qui les créent
Marché secondaire : Marché ou se vendent les actions achetées auparavant par des ménages ou d’autres E. qui veulent prendre leurplus value (d’actionnaire à actionnaire)

ê actionnaire :
– propriétaire de l’E. (avoir une partie et une proportion de la part des actions)
– droit sur l’E. (infos comptes, vote aux A.G)
-espérer gain d’argent (par dividende ou plus value)
-aimer le risque
-amener argent à l’E. (financement I. pour le marché primaire)
– Apporter argent à un actionnaire qui vend son action

2….

Intro sur la psychanalise

Appareil psychique – Topique –
Inconscient – Résistance – Refoulement

Introduction à la psychanalyse, Ch19.

La représentation la plus simple de ce système est pour nous la plus commode estla représentation spatiale. Nous assimilons donc le système de l’inconscient à une grande antichambre, dans laquelle les tendances psychiques se pressent, telles des êtres vivants. A cette antichambreest attenante une autre pièce, plus étroite, une sorte de salon, dans lequel séjourne la conscience. Mais à l’entrée de l’antichambre, dans le salon veille un gardien qui inspecte chaque tendancepsychique, lui impose la censure et l’empêche d’entrer au salon si elle lui déplaît. Que le gardien renvoie une tendance donnée dès le seuil ou qu’il lui fasse repasser le seuil après qu’elle a pénétrédans le salon, la différence n’est pas bien grande et le résultat est à peu près le même. Tout dépend du degré de sa vigilance et de sa perspicacité. Cette image a pour nous cet avantage qu’elle nouspermet de développer notre nomenclature. Les tendances qui se trouvent dans l’antichambre réservé à l’inconscient échappent au regard du conscient qui séjourne dans la pièce voisine. Elles sont donctout d’abord inconscientes. Lorsque, après avoir pénétré jusqu’au seuil, elles sont renvoyées par le gardien, c’est qu’elles sont incapables de devenir conscientes : nous disons alors qu’elles sontrefoulées. Mais les tendances auxquelles le gardien a permis de franchir le seuil ne sont pas devenues pour cela nécessairement conscientes ; elles peuvent le devenir si elles réussissent à attirer surelles le regard de la conscience. Nous appellerons donc cette deuxième pièce : système de la pré-conscience. Le fait pour un processus de devenir conscient garde ainsi son sens purement descriptif.L’essence du refoulement consiste en ce qu’une tendance donnée est empêchée par le gardien de pénétrer de l’inconscient dans le pré-conscient. Et c’est ce gardien qui nous apparaît sous la forme d’une…

Les femmes savantes

LES FEMMES SAVANTES Comédie

ACTEURS CHRYSALE, bon Bourgeois. PHILAMINTE, femme de Chrysale. ARMANDE, HENRIETTE, filles de Chrysale et de Philaminte. ARISTE, frère de Chrysale. BÉLISE, sœur de Chrysale. CLITANDRE, amant d’Henriette. TRISSOTIN, bel esprit. VADIUS, savant. MARTINE, servante de cuisine. L’ÉPINE, laquais de Trissotin. JULIEN, valet de Vadius. LE NOTAIRE. La scène est à Paris. ACTEI, SCÈNE PREMIÈRE ARMANDE, HENRIETTE. ARMANDE Quoi, le beau nom de fille est un titre, ma sœur, Dont vous voulez quitter la charmante douceur? Et de vous marier vous osez faire fête? Ce vulgaire dessein vous peut monter en tête? HENRIETTE Oui, ma sœur. ARMANDE 5 Ah ce «oui» se peut-il supporter? Et sans un mal de cœur saurait-on l’écouter?

HENRIETTE Qu’a donc le mariage en soi qui vous oblige,Ma sœur… ARMANDE Ah mon Dieu, fi. HENRIETTE Comment? ARMANDE Ah fi, vous dis-je. Ne concevez-vous point ce que, dès qu’on l’entend, Un tel mot à l’esprit offre de dégoûtant? De quelle étrange image on est par lui blessée?

10

1

Sur quelle sale vue il traîne la pensée? N’en frissonnez-vous point? et pouvez-vous, ma sœur, Aux suites de ce mot résoudre votre cœur? HENRIETTE 15 Les suites dece mot, quand je les envisage, Me font voir un mari, des enfants, un ménage; Et je ne vois rien là, si j’en puis raisonner, Qui blesse la pensée, et fasse frissonner.

ARMANDE De tels attachements, ô Ciel! sont pour vous plaire? HENRIETTE 20 Et qu’est-ce qu’à mon âge on a de mieux à faire, Que d’attacher à soi, par le titre d’époux, Un homme qui vous aime, et soit aimé de vous; Et de cette unionde tendresse suivie, Se faire les douceurs d’une innocente vie? Ce nœud bien assorti n’a-t-il pas des appas?

25 ARMANDE

30

35

40

45

50

Mon Dieu, que votre esprit est d’un étage bas! Que vous jouez au monde un petit personnage, De vous claquemurer1 aux choses du ménage, Et de n’entrevoir point de plaisirs plus touchants, Qu’un idole d’époux2, et des marmots d’enfants! Laissezaux gens grossiers, aux personnes vulgaires, Les bas amusements de ces sortes d’affaires. À de plus hauts objets élevez vos désirs, Songez à prendre un goût des plus nobles plaisirs, Et traitant de mépris les sens et la matière, À l’esprit comme nous donnez-vous toute entière: Vous avez notre mère en exemple à vos yeux, Que du nom de savante on honore en tous lieux, Tâchez ainsi que moi de vousmontrer sa fille, Aspirez aux clartés3 qui sont dans la famille, Et vous rendez sensible aux charmantes douceurs Que l’amour de l’étude épanche dans les cœurs: Loin d’être aux lois d’un homme en esclave asservie; Mariez-vous, ma sœur, à la philosophie, Qui nous monte au-dessus de tout le genre humain, Et donne à la raison l’empire souverain, Soumettant à ses lois la partie animale4 Dont l’appétitgrossier aux bêtes nous ravale. Ce sont là les beaux feux, les doux attachements, Qui doivent de la vie occuper les moments; Et les soins où je vois tant de femmes sensibles, Me paraissent aux yeux des pauvretés horribles.

1 Claquemurer: «enfermer dans une prison étroite, enfermer dans un cloître» (Dictionnaire de Furetière, 1690). C’est un mot populaire. 2 Une idole d’époux: idole est souventmasculin au XVIIe siècle. 3 Clartés: sciences, lumières. 4 La partie animale: «En morale, on oppose la partie animale, qui est la partie sensuelle et charnelle, à la partie raisonnable, qui est l’intelligence» (Dictionnaire de Furetière, 1690).

2

HENRIETTE Le Ciel, dont nous voyons que l’ordre est tout-puissant, Pour différents emplois nous fabrique en naissant; Et tout esprit n’est pascomposé d’une étoffe Qui se trouve taillée à faire un philosophe. Si le vôtre est né propre aux élévations Où montent des savants les spéculations, Le mien est fait, ma sœur, pour aller terre à terre, Et dans les petits soins son faible se resserre. Ne troublons point du Ciel les justes règlements, Et de nos deux instincts suivons les mouvements; Habitez par l’essor d’un grand et beau génie, Les…

Acte v, scène 2(don juan, sganarelle)

Résumé

Sganarelle s’est laissé prendre au nouveau langage de son maître et laisse éclater sa joie. Don Juan le dément aussitôt : non, il n’a pas changé. Quant à la statue, « il y a bien quelquechose là-dedans qu'[il] ne comprend pas ; mais quoi que ce puisse être, cela n’est pas capable ni de convaincre [son] esprit, ni d’ébranler [son] âme. » Et Don Juan d’expliquer à Sganarelle sa nouvelletactique. Son projet de réformer sa conduite et de mener une « vie exemplaire » est un pur « stratagème », une « grimace » pour ménager son père, dont il a besoin, et se protéger des hommes qui luichercheraient des ennuis. Sganarelle, incrédule, insiste : sans rien croire, Don Juan veut jouer l’honnête homme ! Don Juan répond par un éloge à l’hypocrisie : il y a tant de gens qui se servent de ce« masque », pour « abuser le monde ! ». C’est « un vice à la mode », et le rôle « d’homme de bien » est le meilleur que l’on puisse jouer aujourd’hui. C’est une profression avantageuse, un artrespecté. Pour quelle raison. Parce qu’à la différence des autres vices, il jouit « d’une impunité souveraine ». Don Juan explique alors la conduite à suivre : se lier avec le parti dévot. Les vrais débots eneffet se laissent facilement duper et son meilleurs défenseurs de ceux qui les singent. Don Juan prend Sganarelle à témoin : combien ont ainsi réparé les « désordres de leur jeunesse », en s’abritantdes dégroques de la religion ! Et même si leur méchanceté est connue, tout le monde fait semblant de croire à leur comédie : « quelque baissement de tête, un soupir mortifié, et deux roulement d’yeux» y suffisent.
Après cette analyse de la société du temps, Don Juan parle au futur et dévoile son programme : « se sauver », dit-il, mais dans le sens purement temporel, puisqu’il s’agit de « mettreen sûreté [ses] affaires ». S’il est découvert dans ses « douces habitudes » , ce sera la « cabale » des dévots qui le défendra. Qaunt à lui, il s’érigera « en censeur des actions d’autrui » et…

Droit constitutionnel démocratie

démocratie

Définitions :

* Démocratie directe : forme de démocratie dans laquelle les citoyens exercent eux-mêmes le pouvoir sans intermédiaires. La démocratie directe ainsi définie s’oppose à la démocratie représentative. Mais, certains auteurs (M. Duverger) emploient l’expression dans un sens nouveau pour désigner les régimes dans lesquels les citoyens choisissent eux-mêmes legouvernement (du moins son chef).

* Démocratie représentative : forme de démocratie dans laquelle les citoyens donnent mandat à certains d’entre eux d’exercer le pouvoir en leur nom et à leur place.

* Représentation : procédé juridique par lequel une personne appelée représentant agit au nom et pour le compte d’une autre personne, appelée représentée. Les effets de l’acte passé par lereprésentant se produisent directement sur la tête du représenté. La représentation peut être légale (tuteur, représentant le mineur), conventionnelle (mandat) ou judiciaire (autorisation accordée à un époux d’agir au nom de l’autre).La représentation a ses limites. Il y a des actes qui ne peuvent donner lieu à la représentation parce que la nature implique un consentement strictement personnel, telsreconnaissance d’enfant ou les actes de l’autorité parentale.
C’est aussi une fiction juridique qui a pour effet d’appeler à la succession les représentants aux droits du représenté. La représentation a lieu à l’infini dans la ligne directe descendante ; en ligne collatérale, elle est admise en faveur des enfants et des descendants de frères ou de sœurs du défunt ; elle a été entendue auxdescendants d’un successible indigne, même vivant et aux descendants d’un renonçant.

* Souveraineté : c’est le troisième élément nécessaire à l’existence d’un état. Pour que l’état existe, il faut que sur le territoire marqué par les frontières s’exerce une puissance, un pouvoir capable de maintenir l’ordre. C’est-à-dire de ce fait respecter à l’intérieur et à l’extérieur. Le pouvoir, en cette qualitéest ce que l’on appelle la souveraineté. Ce concept recouvre 3 notions :
* Le pouvoir étatique souverain à titre originaire
* Le pouvoir souverain à titre suprême
* Le pouvoir souverain à titre exclusif

* République : régime politique où le pouvoir est chose publique (res publica), ce qui implique que ses détenteurs l’exercent non en vertu d’un droit propre (droit divin,hérédité), mais en vertu d’un mandat confédéré par le corps social. Ainsi définie, la république s’oppose à la monarchie ou à la royauté, mais elle ne se confond pas avec la démocratie : une monarchie peut être démocratique (ex : Grande Bretagne), une république peut ne pas l’être (ex : Grèce « des colonels») .
Thèmes de réflexion

* La démocratie est le gouvernement du peuple par le peuple, commenous avons pu le voir dans les définitions précédemment, alors que la république est un régime politique où le pouvoir est chose publique (res publica), ce qui implique que ses détenteurs l’exercent non en vertu d’un droit propre (droit divin, hérédité), mais en vertu d’un mandat confédéré par le corps social. Ainsi définie, la république s’oppose à la monarchie ou à la royauté, mais elle ne seconfond pas avec la démocratie : une monarchie peut être démocratique (ex : Grande Bretagne), une république peut ne pas l’être (ex : Grèce « des colonels»).

* La démocratie pluraliste est fondée sur la reconnaissance de la légitimité d’une pluralité effective de partis politiques, et de leur alternance au pouvoir. Cette conception de la démocratie a représenté l’une des différences essentiellesentre les démocraties libérales « occidentales » et les démocraties populaires (et Union soviétique), au moins, peut-être, jusqu’aux réformes engagées dans ces dernières années depuis la fin de 1989.

* Les pays africains se disent démocratiques cependant, comme le révèle l’exemple de l’élection d’Ali Bongo au Gabon le 3 septembre 2009, les élection sont truquées, le pouvoir a la main…

St vincent de paul

Saint Vincent de Paul (1581-1660)
? Ses domaines d’action seront très variés : visiteur de prisonniers, prédicateur très persuasif, collecteur de fonds, co-créateur de congrégations (celle desfilles de la Charité avec Louise de Marillac), aucun secteur de la misère ne lui est étranger, des enfants abandonnés aux victimes de la guerre, des malades aux fous.
La France connaît alors de nombreuxcombats, d’abord avec l’étranger mais aussi guerre civile, quand le futur Louis XIV n’est encore qu’un enfant et que les nobles, le Parlement et la maison du Roi se disputent le pouvoir. Il n’y a pasque les soldats qui souffrent. Les populations civiles sont ravagées: épidémies, maladies, famines, violence. Vincent de Paul devient une sorte de « ministre de la Charité », coordonnant toutes lesbonnes volontés. Il meurt, épuisé, à 79 ans.
?Saint Vincent de Paul[1], né au village de Pouy près de Dax le 24 avril 1581 – mort le 27 septembre 1660, est renommé pour sa charité, qu’il exerçanotamment auprès des galériens – dont il était aumônier -, des enfants trouvés et des paysans ignorants. Aumônier de la reine Margot, épouse de Henri IV, emprisonné par les pirates et lors de son retour aParis, il est frappé par la misère qui y règne. Puis curé de campagne à Clichy, précepteur des enfants de Philippe de Gondi.
?En 1633, il fonde la Compagnie des Filles de la Charité. Les Filles dela Charité, aussi appelées Sœurs de saint Vincent de Paul, sont vouées au service des malades et au service corporel et spirituel des pauvres ; il en confie la formation à Louise de Marillac. Cetteinstitution est à l’origine de l’hôpital des Enfants-Trouvés de Paris.
?Vincent organise également des collectes à Paris pour porter secours aux victimes des guerres de Religion. Bien que membre de lacompagnie du Saint-Sacrement, il prêche pour la modération à l’égard des protestants, puis s’oppose au jansénisme.

Monuments portant le nom de saint Vincent de Paul
• à Paris :
o…

Champagne : autolyse des levures pendant l’élevages sur lies

Introduction

S’il est une boisson qui peut faire la fierté de la France, c’est bien le Champagne. Connu aux quatre coins du monde, il possède une multitude de particularités qui en font un vin unique. L’effervescence étant la plus célèbre, elle n’en est pas pour autant la seule : chaque étape de la fabrication contribue à sa spécificité.
Les vendanges, la vinification, l’élevage et levieillissement respectent un procédé traditionnel : la méthode champenoise.
L’une des étapes clés, qui va apporter l’essentiel de la richesse aromatique au Champagne, est l’élevage sur lies. Il succède à la prise de mousse, pendant laquelle les levures forment les bulles du Champagne. Ce sont ces mêmes levures qui vont, avec d’autres composants, constituer les lies.
Le vieillissement du vin surlies entraîne beaucoup de réactions – parmi lesquelles préfigure l’autolyse des levures – responsables des futurs arômes que tout bon dégustateur pourra apprécier.
L’étude de l’auto-dégradation des levures possède un intérêt certain : elle conditionne à la fois la stabilité et la complexité aromatique du vin.
Après avoir situé l’élevage sur lies dans la fabrication du Champagne, il estimportant d’expliquer en détail le mécanisme d’autolyse des levures, ainsi que ses conséquences œnologiques.

1. Élevage sur lies et Champagne

1. La fabrication du Champagne

1. Vendanges et pressurage

En Champagne, la récolte se fait manuellement, et plus tôt que dans les autres régions (acidité plus élevée). Les grappes sont triées, et les grains défectueux sont éliminés.Un rendement maximal à l’hectare est fixé tous les ans par l’INAO (15500 kg/ha en 2006).

On distingue trois cépages en Champagne :
– Le Chardonnay (blanc), qui apporte la fraîcheur et l’élégance et dont les flaveurs se développent nettement avec le temps,
– Le Pinot Noir (noir), qui donne du corps et de la structure,
– Le Pinot Meunier (noir), qui propose des arômes légers etfruités d’agrumes.

Chardonnay Pinot Noir
Source : http://janisson2006.mesvignes.com/ Pinot Meunier

Contrairement aux autres vins, le raisin destiné au Champagne ne subit pas de foulage (écrasement des grains, destiné à mettre la pulpe en contact avec les levures présentes sur la peau). Cette particularité apour intérêt d’éviter la diffusion des anthocyanes dans le moût. Ainsi, le jus obtenu sera toujours blanc.
Le pressurage est une opération délicate et précise, qui vise à garder uniquement le jus sans extraire les composants de la rafle et de la peau. Les jus sont toujours fractionnés : les premiers obtenus constituent la cuvée, puis viennent la taille et la rebèche.

En sortie depressoir, les moûts sont sulfités à raison de 5 à 8 g/hL. Le SO2 a plusieurs intérêts : il possède des activités antiseptique, antioxydante et antioxydasique.
Ils subissent ensuite un débourbage, c’est-à-dire qu’ils reposent pendant 12 à 24 heures à une température de 10 à 15 °C. Le but de cette opération est d’éliminer les impuretés (bourbes) par décantation.

2. La vinificationLa première fermentation est la fermentation alcoolique, au cours de laquelle des levures vont transformer les sucres présents dans les moûts en alcool.
On ensemence le moût avec une préparation de levures sèches (10 g/hL). La souche utilisée est Saccharomyces cerevisiae, qui fermente le glucose en anaérobiose (métabolisme possible aussi en aérobiose).

L’équation simplifiée de la réactionenzymatique est la suivante :
Glucose Éthanol
C6H1206 2 CH3COOH + CO2

On réalise ensuite la fermentation malolactique. Elle peut être souhaitée ou non, selon l’acidité et la sécurité microbiologique recherchée. L’acide malique (acide fort) est transformé en acide lactique (acide…