Les inégalités dans les grandes ecoles

ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 361, 2003 27
Les grandes écoles, institutions spécifiquement françaises, sont souvent présentées
comme le creuset de la formation des élites dirigeantes de la nation. Unique voie d’accès,
le concours d’entrée y exerce une sélection sévère censée reposer sur le seul mérite
individuel. Or les grandes écoles sont régulièrement accusées de favoriser lareproduction sociale des élites en accentuant encore davantage les inégalités sociales de
réussite scolaire, notamment par rapport aux troisièmes cycles universitaires dont les
conditions d’accès sont théoriquement moins drastiques.
Une analyse portant sur l’origine sociale des élèves ayant accédé à ces grandes écoles
des années 1940 aux années 1980 souligne la permanence d’une sélection sociale etculturelle très marquée. Les fils de cadres et d’enseignants ont toujours beaucoup plus
de chances d’intégrer une grande école que les enfants issus des milieux populaires dans
une période caractérisée par la généralisation de la scolarisation dans l’enseignement
secondaire et ayant connu de nombreux changements dans la stratification sociale. En
termes de chances relatives d’accès selonson milieu social d’origine, la base sociale de
recrutement des grandes écoles semble même se resserrer dans les années 1980 après
avoir connu une relative démocratisation à l’image de l’ensemble de l’enseignement
supérieur. Cette accentuation des inégalités d’accès aux grandes écoles peut trouver son
explication à la fois dans le renforcement de leur propre sélectivité afin d’en préserverla
spécificité et dans la plus grande ouverture des troisièmes cycles universitaires qui
proposent de plus en plus de formations professionnalisantes.

e système d’enseignement supérieur est
structuré en France en deux ensembles aux
fonctions historiquement très différentes. L’uni-
versité était, jusqu’au début des années 1970,
fortement orientée vers la culture et la rechercheet dévolue à la transmission d’un savoir abstrait
et désintéressé (1). C’est aux grandes écoles,
institutions spécifiquement françaises, que reve-
nait la tâche de former les ingénieurs et les
cadres des secteurs public et privé. Ces deux
institutions se distinguaient aussi, et se dis-
tinguent toujours, dans leur mode de sélection
des étudiants : alors que tous les diplômés del’enseignement secondaire ont théoriquement le
droit d’entrer dans une université (2), les gran-
des écoles pratiquent une sélection explicite
sévère qui repose sur le concours d’entrée. Dans
l’idéal républicain, ce dernier, gratuit et ouvert à
tous, doit opérer une sélection reposant sur le
seul mérite.
Ce rôle central des grandes écoles dans la pro-
duction des élites sociales et leurmode de sélec-
tion spécifique par rapport à l’enseignement
supérieur universitaire amènent à s’interroger
sur la capacité de cette institution à fonctionner
selon son idéal fondateur reposant sur le mérite.
Ainsi, les grandes écoles sont régulièrement
accusées de produire des élites socialement
prédestinées et de légitimer, par le mode d’accès
reposant sur le concours, une largereproduction
sociale (3). Mais ces inégalités sociales de réus-
site scolaire se retrouvent à tous les niveaux du
système éducatif. La question posée est alors la
suivante : ces inégalités sont-elles plus ou
moins fortes que celles que connaît le reste de
l’enseignement supérieur, et notamment les
troisièmes cycles universitaires, qui constituent
« l’équivalent universitaire » desgrandes éco-
les. Et comment ces inégalités sociales ont-elles
évolué dans le temps, plus précisément des
années 1940 aux années 1980, qui constituent la
période d’étude retenue ici ?
Les attentes, toujours plus nombreuses, de
l’ensemble du corps social vis-à-vis de l’école
ont conduit nombre de sociologues à se pencher
sur l’ampleur et l’évolution des inégalités socia-
les de…

John

john est beau Ne pense pas qu un jour mon coeur peut t’oublier, il peut cesser de battre mais pas de t’aimer. »
? »toi, ma meilleure amie qui m’accepte telle que je suis, a chaquefois que je te vois mon coeur est rempli de joie. J’aime me souvenir de nos plus fous délires avec toi je ne ressens aucune gene. sans toi ma vie serais triste nous sommes sicomplices! tu es la personne avec qui j aime parler et a qui j’ose me confier, car je sais qu’avec toi, mes secrets sont en sécurité et que jamais ils ne seront dévoilés. Quand jevasi mal, tu me reconfortes, tu me rend plus forte tu es une fille en or ce poème pour te dire que « je t’aime » ! »
? »Un jour l’amour rencontre l’amitié et lui demande: « Mais enfaite à quoi seres-tu toi l’amitié? » Et l’amitié répondit : « Tout simplement à essuyer les larmes que tu as fait couler ! »
? »Je me demande souvent si ma vie a un sens puis jerepense a vous tous et je me dis que c’est vous qui donnez un sens a ma vie.. »
? »Mes amis c’est toute ma vie tout simplement. »
? »c’est dans les pire moments que l’on reconnait sesvrais amis! »
? »J’ai appris a conjuguer le verbe aimer: Je t’aimais, Je t’aime et je t’aimerais.. »
?Si je t’aime .. aime moi, si j’ai peur .. rassure moi, si je pleure ..consolemoi, mais si je meurt je t’en suplis .. ne me suis pas .. »
? »Si un jour, tu veux partir, Appelle moi. Je ne promets pas de te retenir, mais je peux faire un bout de chemin avectoi.. »
? »Si un jour, tu ne peux plus voir personne, Appelle moi. Je te promets d’être là pour toi.. »
?Mais si un jour, tu m’appelles, et qu’il n’y a pas de réponses, Viens vite mevoir, C’est peut être moi qui aurai besoin de toi.. »
? »Si un jour, tu as envie de pleurer, Appelle moi. Je ne te promets pas de te consoler, Mais je peux pleurer avec toi.. »

Droit constit

La troisième république

Section 2: Le fonctionnement de la troisième république

La constitution se décompose en 3 lois: la constitution de la troisième république:
? sur l’organisation du sénat
? sur l’organisation des pouvoirs publics
? sur les rapports entre les pouvoirs

§1 Les principales caractéristiques du régime

Le parlement est bicaméral, l’origine est une concession faiteaux républicains par les royalistes qui imaginaient la chambre haute comme la chambre des Lords en Grande-Bretagne. La chambre haute, c’est le sénat, ses membres sont élus au suffrage indirect pour 9 ans par des grands collèges électoraux. La chambre basse est la chambre des députés désignée au suffrage universel direct pour 4 ans. Les deux chambres votent la loi, l’initiative des lois appartient àtous les parlementaires et également au Président, mais le gouvernement ne l’a pas. S’il y a désaccord sur le vote d’une loi, la loi est abandonnée, aucune des deux chambres n’a le dernier mot contrairement à aujourd’hui. Toutes les lois devaient être votées par le sénat et la chambre des députés.
Seule la chambre des députés peut être dissoute, il y a donc une inégalité entre le législatif etl’exécutif.

Le pouvoir exécutif: un président est élu par un vote à la majorité des deux chambres pour 7 ans. Il a des compétences en tant que chef d’état (signer des traités, désigner les ministres…) et a le droit de dissolution de la chambre de la chambre des députés mais il ne peut s’exercer que sur avis conforme du sénat. Le sénat peut toujours s’opposer à la dissolution de la chambredes députés. Le président est irresponsable devant les assemblées. Dans le texte on a un président qui a de nombreux pouvoirs, irresponsable politiquement donc a priori un président plutôt fort. Il faut un chef, un monarque républicain.

Le cabinet: c’est le président qui choisit les ministres et dans le texte les parlementaires n’avaient pas à investir les ministres. Mais en pratique, il va yavoir un vote d’investiture du cabinet, le gouvernement va à chaque fois demander l’approbation au parlement sur son investiture. Dans les textes, il n’existe pas un chef du gouvernement, mais en pratique il y aura l’émergence de ministres plus importants que les autres qui prendra en pratique, il y aura un président du conseil: le premier ministre.

§2 L’évolution du régime

Le parlement est àmajorité républicaine, il y a une opposition entre MacMahon royaliste et le président républicain. MacMahon choisit un chef de cabinet plutôt royaliste: Duffore. Ce dernier, jugé trop à droite est conduit à la démission. Pour le remplacer, MacMahon nomme un républicain modéré Jules Simon. MacMahon va s’opposer à son action en lui reprochant qu’elle est hostile au clergé. Jules Simon démissionnedonc sous la pression de MacMahon. Pour succéder à Jules Simon, MacMahon nomme un royaliste: De Breuilles. Mais le 25 juin 1877, MacMahon dissout la chambre des députés républicaine. Le 13 décembre MacMahon se soumet et l’équilibre du régime change, c’est la chambre qui gagne, donc il démissionne. Le 30 janvier 1879, Jules Grévy devient Président et se cristalise l’équilibre de la troisièmerépublique avec la constitution Grévy: c’est une pratique, une coutume considéré comme étant obligatoire, le président ne s’opposera plus à la volonté nationale, à la volonté du parlement. Il rénonce à son droit de dissolution pour éviter le précédent de 1877. Cette coutume constitutionnelle va changer le visage de la troisième république car le président renonce à des compétences qu’ils possédaient. LePrésident s’efface, on rentre alors dans un régime parlementaire qui a tourné en faveur de l’assemblée: régime d’assemblée. On aura donc une instabilité chronique du gouvernement. Cette souveraineté du parlementaire va engendré le légicentrisme tourné vers la loi, il n’y a pas de contrôle de constitutionnalité des lois, et le législateurs se saisit de tous les problèmes.
Le 14 aout 1884, les…

La mesure du temps

La mesure du temps

La mesure du temps remonte aux premières civilisations. C’etait à cette epoque une preoccupation importante pour organiser la vie sociale et religieuse.
Les premièresreferences pour comprendre la mesure du temps ont été le deplacement de l’ombre, les saisons et le cycle lunaire. Le calendrier a découlé de ces informations.

L’homme a une expérience faible du tempscomparée aux concepts qu’il peut imaginer pour le définir : il a simplement l’intuition d’un temps qui s’écoule, et il n’est pas surprenant qu’il ait de tout temps cherché à utiliser cette propriété de sonunivers comme repère. Cela suppose de pouvoir mesurer le temps, donc de la quantifier. On peut, comme lorsqu’on compte, créer des points de repères, marquer des moments ; on peut aussi décider decréer des durées limitées, en utilisant par exemple une quantité finie. Ainsi, le temps de parole à l’Agora était-il mesuré équitablement par l’écoulement d’une quantité bien connue d’eau dans uneclepsydre.

Le cadran solaire date de 1500 avant JC. On obtenait l’heure en fonction d’ou l’ombre ce placait. Mais le soleil n’etait pas toujours a la meme hauteur en fonction de saisons. Le problemeetait qu’on ne pouvait savoir l’heure la nuit.

On s’est ensuite rendu compte que l’eau pouvait aussi servir a donner l’heure.
Clepsydre (voir photos) mettent un cadran et une aiguille a l’interieur.Le sablier lui indique des intervalles de temps.

Est apparu ensuite l’horloge mécanique qui apparaissent au 14 eme s. Au debut elles ont pour rôle de sonner les cloches. Un siecle plus tard,l’horloge est doté de l’aiguille des heures. Il y a un poids moteur qui entraine un train d’engrenage, ce qui fait tourner l’aiguille.
La mesure du temps pour les marines est indispensable, ils doiventsavoir l’heure de depart à chaque port. C’est pourquoi il est indispensable d’inventer une horloge transportable. Au 18eme s. le gvrmnt britannique et espagnol offrent de grosse recompenses au savant…

Cide

CONVENTION INTERNATIONALE DES DROITS DE L’ENFANT ONU : 1989 (Texte intégral)
Préambule Les États parties à la présente Convention, Considérant que, conformément aux principes proclamés dans la Charte des Nations Unies, la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humains ainsi que l’égalité et le caractère inaliénable de leurs droits dont le fondement de la liberté,de la justice et de la paix dans le monde, Ayant présent à l’esprit le fait que les peuples des Nations Unies ont, dans la Charte des Nations Unies, proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme et dans la dignité et la valeur de la personne humaine, et qu’ils ont résolu de favoriser le progrès social et d’instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plusgrande, Reconnaissant que les Nations Unies, dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans les Pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme, ont proclamé et sont convenues que chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés qui y sont énoncés, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou detoute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation, Rappelant que, dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, les Nations Unies ont proclamé que l’enfance a droit à une aide et à une assistance spéciales, Convaincus que la famille, unité fondamentale de la société et milieu naturel pour la croissance et le bien-être de tous sesmembres, et en particulier des enfants, doit recevoir la protection et l’assistance dont elle a besoin pour pouvoir jouer pleinement son rôle dans la communauté, Reconnaissant que l’enfant, pour l’épanouissement harmonieux de sa personnalité, doit grandir dans le milieu familial, dans un climat de bonheur, d’amour et de compréhension, Considérant qu’il importe de préparer pleinement l’enfant à avoirune vie individuelle dans la société, et de l’élever dans l’esprit des idéaux proclamés dans la Charte des Nations Unies, et en particulier dans un esprit de paix, de dignité, de tolérance, de liberté, d’égalité et de solidarité, Ayant présent à l’esprit que la nécessité d’accorder une protection spéciale à l’enfant a été énoncée dans la Déclaration de Genève de 1924 sur les droits de l’enfant etdans la Déclaration des droits de l’enfant adoptée par les Nations Unies en 1959, et qu’elle a été reconnue dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, dans le pacte international relatif aux droits civils et politiques (en particulier aux articles 23 et 24)

1

dans le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (en particulier à l’article 10) et dansles statuts et instruments pertinents des institutions spécialisées et des organisations internationales qui se préoccupent du bien-être de l’enfant, Ayant présent à l’esprit que comme indiqué dans la déclaration des droits de l’enfant, adopté le 20 novembre 1959 par l’assemblée générale des Nations Unies, « l’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’uneprotection spéciale et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant, comme après la naissance », Rappelant les dispositions de la Déclaration sur les principes sociaux et juridiques applicables à la protection et au bien-être des enfants, envisagés surtout sous l’angle des pratiques en matière d’adoption et de placement familial sur les plans national et international(résolution 41/85 de l’Assemblée générale, en date du 3 décembre 1986) de l’Ensemble de règles minima des Nations Unies concernant l’administration de la justice pour mineurs (« Règles de Beijing »- résolution 40/33 de l’Assemblée générale, en date du 29 novembre 1985) et de la Déclaration sur la protection des femmes et des enfants en période d’urgence et de conflit armé (résolution 3318 (XXIX) de…

Nuit de mai commentaire

Alfred de Musset est l’un des auteurs les plus emblématiques de ce qu’on a appelé « le mal du siècle ». Il s’agit pour les auteurs romantiques de désigner un état mélancolique inséparable de la recherche poétique. Dans ce passage de La nuit de mai, Musset donne la parole à une muse qui s’adresse au poète et l’exhorte à puiser dans sa propre souffrance l’inspiration qui doit nourrir sacréativité. Elle fait appel, pour sa démonstration, à la métaphore du pélican, se sacrifiant pour nourrir ses petits. Il est donc question pour l’auteur, avec ce poème lyrique en alexandrins, de décrire et définir ce qu’est la poésie romantique, à l’aune des principes qu’il met dans la bouche de cette muse. Nous verrons dans un premier temps que la poésie est une « mission nourricière », puis nous tenteronsde cerner les différents aspects du « sacrifice » qu’est alors la poésie, avant de nous pencher sur la dimension romantique de l’allégorie, qui caractérise avec lyrisme la figure du poète.

Le poète, à l’image du pélican, est en mission. Le pélican apparaît dès les premiers vers, fatigué d’une longue pêche. Le champ lexical de la lassitude, de la fatigue, tend à donner une image pathétique dece pêcheur : « lassé d’un long voyage »(v.3), « à pas lents »(v.10), « de son aile pendante »(v.11), « pêcheur mélancolique » (v.12) À cette pêche éreintante pour trouver de la nourriture, correspond la recherche de nourriture spirituelle du poète, sa « pêche » à l’inspiration. La poésie est un travail difficile, fatigant, et le poète revient tout aussi épuisé de ses recherches spirituelles quele pélican de sa pêche.
Pour l’un comme pour l’autre, cette recherche répond à une exigence pressante, urgente. Les petits du pélican sont « affamés »(v.5) : « ils courent à leur père avec des cris de joie »(v.8). L’utilisation du lexique de la joie, ici, fait contraste avec l’état de lassitude et de fatigue du pélican. De même, le poète a ses bouches à nourrir, son public, ses lecteurs, lasociété des hommes. Ceux-là aussi attendent de se réjouir des fruits de la poésie : « ils laissent s’égayer ceux qui vivent un temps » (v.33). On relèvera que la périphrase (ceux qui vivent un temps) désigne les hommes comme de simples mortels, par opposition, peut-être, à l’artiste immortel, mais probablement, déjà, cette gaîté des hommes fait-elle écho à la gaîté inconsciente des petits oiseaux.Cette inconscience affamée apparaît même ingrate : elle est cruelle pour celui qui sait, celui qui souffre. Les petits affamés secouent « leurs becs sur leurs goitres hideux ». Ainsi, les oisillons, innocents, deviennent un rien monstrueux, hideux. Leur voracité inconsciente éreinte le pélican, de même les hommes épuisent inconsciemment le poète.
Mais surtout, enfin, cette missionnourricière qui est celle du poète révèle toute sa cruauté à la lumière de la pénurie. Il arrive que le pêcheur ne ramène rien, et au moins aussi souvent, il arrive que l’inspiration manque à l’artiste. Bien que n’ayant pas ménagé ses efforts, le « pêcheur mélancolique » rentre bredouille : « en vain, il a des mers sondé la profondeur, l’océan était vide et la plage déserte » (V.14-15). Musset, avec l’emploide ce parallélisme (vide/déserte), insiste sur le caractère fatal de la mission du pélican, et donc du poète. La description du milieu naturel du pélican, les « brouillards du soir », les « roseaux » (v.4), la « roche élevée » (V.10), correspond à l’imaginaire romantique, il s’agit de mettre en rapport l’artiste et la nature, et la douleur provient de cette cruauté « naturelle », la misère. Iln’y a rien à pêcher, par conséquent, rien à manger. Mais avant de revenir sur le caractère proprement romantique de l’allégorie, intéressons-nous maintenant au sacrifice, à proprement parler.

J’ajoute ici la suite sous forme de plan (la rédaction complète suivra, dans quelques jours). Remarquez, que chaque paragraphe doit se composer ainsi :
Idée/argument en rapport avec l’axe de…

Le crapaud de tristan corbière

Une esthétique particulière :

a. Sonnet à l’envers qui contient de nombreuses entorses par rapport à la forme canonique :
• L’ordre des quatrain/tercets est inversé
• Deux tercets avec rime suivie ER + deux rimes embrassées OMBR – IF
• Rimes quatrains embrassées, avec alternance rimes féminines et masculines avec quatre rimes au lieu des deux traditionnelles.
• La typographie particulièremet en valeur le dernier vers par la ligne pointillée : elle marque une chute
• Octosyllabes au lieu de décasyllabe ou alexandrin habituel, avec un vers qui pose problème « Vois-le, poète tondu, sans aile, qui fait neuf pieds sans la synérèse très malsonnante de poè-te.

b. Le refus du lyrisme :
• Champ lexical du chant et anaphore, Rossignol (connotation beau chant) fait allusion registrelyrique, expression chant du poète.
• Synérèse poète montre autodérision de Corbière et de son art
Une syntaxe hachée qui donne un rythme saccadé :
• Sonorités désagréables (allitération ‘l, p, k’ v1, 2) : Corbière ne réussit pas à créer un chant mélodieux, harmonieux
• Phrases brèves, nominales, juxtaposées
• Phrases coupées par […] soit à la fin, soit bizarrement au début, ce quisignifient peut-être qu’elles ne délivrent qu’une partie du message.
• Les coupes nombreuses empêchent tout développement du vers, qui se retrouve brisé.
==> Son lyrisme (état intérieur) ne peut pas s’exprimer à l’intérieur d’un langage poétique habituel

c. Bilan :
• Les écarts volontaires donnent l’impression que le poème s’affranchit de toute forme imposée et classique. Corbière se joue de latradition tout en affichant qu’il sait faire (respect du mètre régulier, de la disposition des rimes, des strophes), il sort du lot, il expose sa marginalité et son originalité.
• Mais il rit aussi de lui (autodérision), alors son poème serait lui-même crapaud. Corbière fait comme si son texte ne parvenait pas à devenir un vrai poème.

2) Les éléments du décor :

a. L’atmosphère suggérée,symbolique :

Impression auditive qui semble croître par anaphore de chant :
• Impression angoissante, car le chant se détache du silence de la nuit, ‘ sans air’ = sans musique
• Inquiétant aussi en raison de l’obscurité, la lourdeur étouffante suggérée par « sans air ».
• Chant prolongé par emploi des […] et impression liquide, coulant par R à la rime.

Le cadre particulier :
• L’éclairage dela lune paraît froid, sans douceur ; termes « plaque, métal, découpures » révèlent aspect métallique, froid, tranchant.
• L’éclairage aussi contrasté, avec ombres puissantes (antithèse clair/sombre)

Les éléments ont une connotation triste, angoissante même, symbolisent la mort :
• Forte présence nuit : univers sombre, nébuleux où évolue, se cache C (antithèse avec A)
• Ombre régnante sembleannoncer mort
• Pierre peut être euphémisme mourir, pierre devenant alors pierre tombale (confirmé par « froid »)
• boue suggère aussi enfouissement, connotation gluante qui emprisonne : illustre relation Il parait clair que comme l’équipage pour A, les deux 2 amoureux curieux représente la société et ses réactions envers le crapaud.

3) Le symbole du crapaud :

[g]a. Le coassement symbolisesa poésie :

Un coassement difficile à produire et presque imperceptible :
• Au début, il y a un mystère crée par l’indéfini ‘un’ chant qui pose l’ambiguïté : celui du crapaud ou celui de l’homme
• Un chant lointain, avec des particularités étonnantes, à la fois étouffé, comparé à un écho lointain, mais aussi vif, sensibilité écorchée, renforcée par l’adverbe d’intensité ‘tout’.
• Chantcraintif, éphémère car interrompu par approche des Hommes, ou par moment silencieux = difficulté produire
• Fortement dépréciée par le démonstratif familier ‘ça’, puis présentatif ‘c’est là’, rabaisse émetteur à état de chose, sans importance, au ras du sol.
• Nombreuses sonorités en [oi] ‘pourquoi, vois, moi, froid, bonsoir’ suggère le coassement.

Mais qui cache un chant lyrique de son état…

Devoir syndicat

GESTION DES RELATIONS SOCIALES
ET MANAGEMENT DES HOMMES

LA CFTC
Confédération française des travailleurs chrétiens

Aujourd’hui, la CTC propose à ses adhérents de nombreux services. Voici la liste des avantages que la confédération offre :
* La cotisation annuelle au syndicat est déductible à 66% des impôts sur le revenu. Pour une cotisation de 101,28 euros, on peut donc déduire 66,84euros de l’imposition et l’adhésion ne reviendra donc qu’à 34,44 euros. On reçoit par la suite un reçu fiscal, délivré par la structure de rattachement qui est l’Union départementale ou la fédération professionnelle à laquelle l’on est rattaché.

* Depuis plus de 90 ans, le syndicat CFTC, s’engage quotidiennement à défendre les intérêts matériels et moraux de ses adhérents, travailleursdu public et du privé. Pour cela, le syndicat les assiste juridiquement et psychologiquement dans leur quotidien (conditions de travail, négociations salariales…), à travers ses syndicats présents sur tout le territoire et dans toutes les professions. Par ailleurs, la CFTC met à disposition de ces adhérents des services gratuits.

* Le syndicat propose des services privilégiés de qualité pourtous les adhérents CFTC tels que :
* Bénéficier d’un réseau de compétences : dans chaque région, des hommes et des femmes compétents pour informer les adhérents et leur garantir leurs droits en matière de logement, de formation professionnelle et de sécurité sociale.
* Protéger nos proches : la CFTC permet de souscrire à une mutuelle complémentaire.
* Garantir le quotidien: une plateforme juridique est ouverte 6 jours sur 7 de 8h à 20h pour répondre aux questions d’ordre privé (consommation, famille, fiscalité, …).
* Sécuriser les droits des membres : la CFTC met à disposition un avocat pour défendre un adhérent CFTC s’il est juridiquement mis en cause dans son travail.
* Défendre le contrat de travail d’un membre: en cas de litige avecl’employeur, un avocat apporte assistance, conseil et protection.

* De même, dans le cadre de l’activité syndicale de ses adhérents, le CFTC s’engage à :
* les former pour approfondir leur parcours militant et professionnel,
* les accompagner en leur donnant les outils et les informations pour mener à bien leur engagement syndical,
* les soutenir et les protéger en lescouvrant contre tous les risques corporels et matériels.

« La CFTC, c’est l’assurance d’un soutien, d’une écoute de chaque instant… c’est aussi l’assurance d’être bien défendu, bien informé, bien formé. »

En France, presque tous les syndicats proposent les mêmes services à leurs membres. Cependant, ils sont de plus en plus sollicités à étendre leur panel d’avantages car lorsqu’on se réfère aumodèle dit « nordique », on se rend bien compte que les syndicats français n’offrent que très peu à leurs membres comparés aux belges, norvégiens, canadiens ou encor suédois.

Voici quelques propositions qui permettraient sûrement aux syndicats français d’attirer de nouveaux membres :

* Proposer une assurance chômage à tout membre se trouvant dépourvu de son travail

* Proposer et gérerune caisse de grève : Lorsqu’une grève est reconnue par la CFTC, le gréviste affilié, pourrait recevoir pour chaque journée de grève une indemnité.

* Aider dans la recherche d’emploi : les syndicats ralliant de nombreuses entreprises, des offres d’emploi devraient être proposées fréquemment (des centres de formation professionnelles avec des employeurs présents sur place peuvent être crées)* Proposer une assurance maladie à un taux préférentiel

* Proposer l’accès à certains soins

* Proposer des assurances à prix réduit

* Aide juridique qui va au-delà des conflits du travail : de nouveaux services peuvent être crées comme l’aide à la rédaction de testament par exemple

* Un service de défense des consommateurs

* Le syndicat devrait proposer une…

Dissertation

GEMEY MAYBELLINE

Présentation du groupe L’Oréal
Historique du groupe
Profil du groupe
L’activité du groupe
Quelques chiffres
Les différents niveaux de stratégie mis en ‘uvre au niveau du groupe
Le groupe l’Oréal: Activités, environnement, stratégies financières et marketing
L’Oréal et son environnement concurrentiel
Les activités
L’environnement dugroupe l’Oréal
L’analyse du micro-environnement au niveau des cosmétiques
Le macro-environnement : analyse PEST
Identification et évaluation des options stratégiques
Stratégies et perspectives de croissance
La stratégie internationale
Résumé de l’étude de cas L’Oréal est un groupe mondial industriel et commercial dont l’une des vocations premières estd’offrir à travers le monde les bonnes propositions en matière de cosmétique. Les valeurs initiales de l’entreprise reposent sur la recherche et l’innovation au service de la beauté sur lesquelles elle a su capitaliser. L’Oréal, leader mondial du marché des cosmétiques, trouve son origine dans une entreprise familiale fondée en 1907 par le chimiste Eugène SCHUELLER qui commercialise auprès des salons decoiffure parisiens les produits qu’il a lui-même conçus et réalisés.Mais quelles stratégies permettent au groupe d’être ainsi performant dans le temps et de conforter ainsi sa place de leader mondial sur le marché?Une première analyse du groupe L’Oréal et de son environnement permet une meilleure compréhension de la performance du leader mondial des cosmétiques.De cette analyse, nous établironsles différentes stratégies élaborées par ce groupe afin de faire face à une concurrence de plus en plus accrue, ainsi que son internationalisation qui s’étend de plus en plus à travers le monde.
Plus d’extraits de Le groupe l’Oréal: Activités, environnement, stratégies financières et marketing […] Les grands magasins tels que les Galeries Lafayette, Le Printemps, Le Bon Marché, La Samaritaine,BHV, les parfumeries indépendantes et les chaînes de parfumerie comme Séphora ou Marionnaud voient leur relation avec les fabricants évoluer très fortement. En effet, dans les années 70 à 80, la notoriété des marques et le fait que la distribution soit atomisée a donné aux fabricants un poids important. En contrepartie, les fabricants ont eu des coûts d’exploitation importants (coût de reprisedes invendus, coût de formation des détaillants….). […]

[…] C’est un marché mature qui a néanmoins accru sa consommation de 5.5% en 2003. Les Français sont en effet les plus gros consommateurs de parfums et cosmétiques du monde, avec 171 euros de dépenses par an et par habitant. Le marché mondial des cosmétiques est mature sur 3 zones principales que sont l’Europe, l’Amérique du Nord etle Japon. Le développement de ventes significatives dans les pays émergents d’Europe de l’Est, d’Asie et d’Amérique Latine laisse entrevoir une nouvelle répartition. […]

[…] L’intérêt des MDC est directement lié à la création de zones multi- divisions de L’Oréal. En effet, avec l’émergence récente des 3 pôles Amérique du Nord, Amérique Latine, Asie, une adaptation de la politique desressources humaines a été nécessaire. En ce qui concerne le contenu, il est essentiel que les MDC conservent l’esprit managériale de l’Oréal. Mais une adaptation est nécessaire à chaque zone car les cultures sont différentes. Il faut donc respecter la politique globale du groupe en termes de formation et de culture d’entreprise mais ne pas négliger les individualités des zones. […]

[…]Pourtant celui-ci a mis en place une stratégie de restructuration, de fusionnement voire même de destruction de certaines marques mais elle semble tout de même ne pas être très bénéfique. b) Dans la division produits de Luxe La division Produits de Luxe développe des marques mondiales de prestige dans une distribution sélective valorisante. Elle a pour vocation une mission de conseil et de services…

Colombine verlaine – fêtes galantes

Annonce des axes

Commentaire littéraire

I – La fantaisie

a) Personnage de la comedia dell arte

– La commedia dell arte, créée au XVIème siècle en Italie, est apparue en France au XVIIèmesiècle. Dans ce poème, les personnages principaux y sont représentés :
– Colombine incarne une séductrice frivole qui n’attache aucune importance aux cœurs qu’elle brise. Elle attire par son charmeet est poursuivit par Léandre, Pierrot, Cassandre et arlequin.

– Tous ces personnages sont donc sortis d’un monde de conventions dans lequel chacun a une fonction particulière. Ils sont tousstéréotypés.

– Pierrot est candide, badin et a une certaine dose de bon sens. Son vêtement est blanc. Il ne porte pas de masque et a le visage enfariné. Dans ce poème, Pierrot, habille, saute avec légèretél’obstacle, peut être à cause de la dentale [d] qui lui donne de l’élan.

– Au contraire, Léandre, semble, lui, alourdit par son épithète homérique, Léandre le sot est le type même du jeune amoureuxenrubanné. Il est sot car l’amour rend bête.
-> Pierrot et Léandre sont caractérisés par des mots de la même sonorité « sot » et « saut » donnant de la légèreté pour l’un, alourdissant l’autre.

-Cassandre incarne un vieillard libidineux et pervers. Il est selon les représentations, le père de Colombine, ou son amant. Cassandre « sous son capuce » présente une allitération en [s]. Cette sifflanteminimise l’allure menaçante soit d’un père veillant sur sa fille, soit d’un vieillard libidineux qui avance masqué. Dans chaque cas, Cassandre en veut soit à la vertu soit au bonheur de Colombine.

-Arlequin demeure un personnage important et contrairement aux autres personnages, en dehors de Colombine, toute une strophe lui est réservée. Il possède deux caractéristiques : d’abord, « ces costumesfous », son costume, en effet, est fait de losanges multicolores. Ceux-ci représenteraient les multiples facettes d’Arlequin. Celui-ci porte aussi un « masque » noir. Les paronymes « arlequin » et…