Poesia

L’Egypte : Pharaon, dieux et hommes

Introduction: L’Egypte est un désert ou s’est développée une brillante civilisation qui a duré 3000 ans (avant JC), grâce à la présence du Nil. Quelles sontles caractéristiques de cette civilisation?

Etude internet du site canadien des civilisations
http://www.civilisations.ca/civil/egypt/egcivilf.html

I Le peuple

Activité 1 : la carte (livre p20)
Activité 2 : les activités
Le travail des h o m m e s : a. 6; b. 4; c. 1; d. 5; e. 7; f. 3; g. 8; h. 2

L’Egypte est un désert traversé du Sud au Nord par le Nil. La vie des égyptienss’organise autour du fleuve.

Il permet tout d’abord l’agriculture: de Juin à octobre, le Nil est en crue. Il dépose des limons très fertile qui permettent la culture des céréales. 90 % de la population estcomposé de paysans ou d’esclaves. La terre qu’ils cultivent appartient au pharaon ou aux prêtres. Leurs vie est difficile. Leurs outils sont rudimentaires (araire, houe) pour labourer la terre et lechadouf pour irriguer.

Le Nil est aussi une voie de communication de 1000 km de long entre la haute Egypte et la basse Egypte (le delta).

II le pharaon

Au sommet de la société se trouve lePharaon qui est à la fois un roi, un dieu (fils de ré: soleil) ,un chef militaire. Son pouvoir est sans limites et le peuple lui est très soumis. Il est entouré d’une administration très organisée quifait appliquer les ordres du pharaon:

Le vizir: une sorte de premier ministre. 5 p 23
les scribes des secrétaires qui rédigeaient les lois et tenaient les comptes en écrivant sur des feuilles depapyrus (une plante qui pousse le long du Nil) avec un calame (une sorte de stylo). (fiche les hiéroglyphes)

Activité : reconnaître les symboles royaux
a. 9; b. 5; c. 8; d. 3; e. 4; f. 10; g. 7; h.6; i. 2; j. 11;
k . 12; l. 2; m. 3; n. 1; o. 4

Le pharaon porte les symboles du pouvoir :

une couronne appelée Pschent qui symbole l’union de l’Egypte,
des sceptres qui symbolise l’autorité…

Culture d’entreprise

CH 9 : HISTOIRE DES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES

I. Les structures fondamentales
A. Structure de base

Sur la personnalité de l’entrepreneur et ne demande pas une structure dvp avecnotamment une hiérarchie ou une spécialisation des emplois et des services
Les propriétaires administrent directement l’E & prennent en charge tt ou une partie du travail opérationnel et administratif.Effectif limité
Communication permanente et peu formalisée

B. Structure fonctionnelle

Composée d’activités de gestion homogènes :
* Production
* Commercialisation
* ComptabilitéElle favorise :
* Le dvp de compétences spécialisées
* La communication entre salariés partageant la mm compétence
* Optimise l’utilisation des ressources propres à chaque fonctionProblème :
* Vision partielle de l’org° par les dirigeants des différentes fonctions
* Difficultés de com° et de coopérat° entre les fct° d’où des conflits sur le partage des responsabilités et desmoyens
* Attention portée uniquement sur les problèmes opérationnels

C. Structure divisionnelle

Lorsque l’org° grandit, le dirigeant ne peut plus assurer seul la centralisation parfonction
L’org° se structure alors en ensemble homogène doté d’une certaine autonomie qui porte le nom de DIVISION.
Ceux-ci peuvent être conçus autour de 3D :
* Les produits
* Les marchés
*Les types de clientèle

Ce découpage des activités découle des choix de l’E, ils pvt donc varier dans le temps.
Les : doivent ê capables de mieux répondre à leur environnement.
La direction dugroupe est libérée de la gestion quotidienne & des décisions opérationnelles, elle peut donc élaborer la stratégie du gpe, contrôler les performances des :, répartir les ressources fcières, mettre en placedes services communs et désigner des directeurs de :.

Avantages :
* Chaque : est mieux adaptée à son couple pdt/marché = moduler la stratégie de l’E.
* La direction peut optimiser la…

Dunkin donuts

About Dunkin’ Donuts
America Runs on Dunkin’®
When Dunkin’ Donuts founder Bill Rosenberg opened the first Dunkin’ Donuts in 1950, he had a simple philosophy: “Make and serve the freshest, most delicious coffee and donuts quickly and courteously in modern, well-merchandised stores.” This philosophy still holds true today and is the foundation that has enabled Dunkin’ Donuts to grow intoAmerica’s favorite everyday, all-day stop for coffee and baked goods. Dunkin’ Donuts is a leading retailer of hot and iced regular coffee-by-the-cup in America, and the largest coffee and baked goods chain in the world. The original Dunkin’ Donuts experience was a single cup of coffee with a donut – today Dunkin’ Donuts offers a wide range of coffee, coffee-related beverages, baked goods, and an expandingall-day Oven-Toasted menu. Dunkin’ Donuts is still using the original proprietary coffee blend recipe established by its founder. With coffee leading the charge, beverages accounted for nearly 60 percent of Dunkin’ Donuts’ 2008 U.S. sales. The remaining 40 percent of sales are bakery items such as donuts, bagels, muffins, as well as new Oven-Toasted products, including hash browns and new Flatbreadsandwiches.

Dunkin’ Donuts Facts
• • • • • • Dunkin’ Donuts is the largest coffee and baked goods chain in the world. Dunkin’ Donuts sells more than one billion cups of coffee every year. DDQ has become a universal standard in the industry for superior grade coffee. DDQ actually stands for Dunkin’ Donuts Quality. Dunkin’ Donuts offers breakfast all day long to meet customer demand. Dunkin’Donuts has led the donut category for nearly 60 years, selling 2.5 million donuts every day. Dunkin’ Donuts’ menu includes: hot and iced coffee, hot and iced lattes and cappuccinos, hot chocolate, iced tea, smoothies, Coolatta® slush drinks, 52 varieties of donuts, Munchkins® donut hole treats, bagels, muffins, cookies, breakfast sandwiches, Oven-Toasted products including flatbread sandwiches, andother baked goods and beverages available on a market basis.

Customer Profile
Dunkin’ Donuts is known and loved around the world for quality menu items and an unrelenting commitment to customer service. Our customers are passionate about the Dunkin’ Donuts experience because they can expect a consistently superior product delivered fast, and at a great value. In fact, Dunkin’ Donuts has beenranked No. 1 for customer loyalty in the “Coffee and Doughnuts” category in Brand Keys Customer Loyalty Engagement Index for 2007, 2008 and 2009. For millions of people, grabbing a cup of Dunkin’ Donuts coffee is a daily ritual. In 2004, our company conducted a study in which customers were asked to substitute their daily Dunkin’ Donuts coffee with another brand for one week. The resultsdisclosed regular Dunkin’ Donuts patrons felt their lives were more difficult because they lacked order without their daily Dunkin’ Donuts coffee. The research also revealed attributes the Dunkin’ Donuts brand embodies that our customers identify with. Dunkin’ Donuts serves Quick Quality™ food and beverages for busy people on-the-go – people who take what they do seriously, without taking themselves tooseriously. Dunkin’ Donuts customers perceive themselves as authentic and true to themselves – they make the country run, they take pride in knowing who they are and where they come from, and they feel comfortable in their own skin. Dunkin’ Donuts devotees consider themselves unpretentious and practical and appreciate the little things in life. This research provided the foundation for the brand’sacclaimed advertising campaign –introduced in 2006: America Runs on Dunkin’®.

Company, At-A-Glance
(For Year-End 2008) Dunkin’ Donuts is owned by Dunkin’ Brands, Inc. which is owned by a consortium of private equity companies: Bain Capital, The Carlyle Group, and Thomas H. Lee Partners. Dunkin’ Donuts restaurants are 100 percent franchised. Total global systemwide sales: $5.5 billion….

La société face au ogm

La société face aux OGM.

* Rechercher des exemples de transferts naturels de gènes.
Un exemple de transfert naturel de gène est celui de la tumeur végétale de la galle du collet. Cette maladietouche les plantes : par exemple, si un pied de vigne abîmé est en contact avec la bactérie de cette maladie, qui est présente dans le sol, la vigne l’intègre dans son programme génétique. La maladieva donc se multiplier et se développer jusqu’à la mort de la plante.
* Quels sont les avantages recherchés en agriculture avec la mise au point des OGM ? et dans le domaine de la santé ?

*Les avantages recherchés en agriculture sont :

* apporter une plus grande résistance aux plantes. Par exemple, le maïs transgénique possède un gène bactérien qui lui permet de produire unetoxine mortelle pour la larve d’un insecte.
* apporter une résistance à un herbicide. Par exemple, les plantes qui ont reçu le gène de résistance à des herbicides puissants sont insensibles à cesderniers.
* améliorer la qualité du produit. Par exemple, le maïs peut être modifié afin d’être rendu plus digeste pour les animaux.

* Les avantages recherchés dans le domaine de la santésont :

* la production de « médicaments ». Par exemple, les chercheurs pourraient mettre au point des bactéries produisant de l’insuline humaine ou encore de l’hormone de croissance.
*l’amélioration des aliments avec, par exemple, l’inactivation d’un gène codant une protéine du riz responsable d’allergie ou encore l’inactivation des enzymes responsables de la dégradation des fruits murs.* l’obtention de « modèles animaux » pour l’étude des maladies humaines. Par exemple, les lapins transgéniques permettent d’étudier les mécanismes de l’infection par VIH ou de la mucoviscidose.* la réalisation de greffes d’organes animaux chez l’Homme (xénogreffes). Des gènes humains sont transférés à des porcs pour rendre les organes (cœur, reins) transplantables chez l’homme car ils…

Commerce equitable

Le consommateur européen est de plus en plus sensible à la qualité des produits qu’il achète, que ce soit sur le plan sanitaire, environnemental ou social. Peu à peu son comportement face à l’acted’achat se rationalise et se responsabilise. Il devient attentif en particulier aux conditions de production et de commercialisation des biens qu’il décide d’acquérir en connaissance de cause.
Il estdonc important de comprendre la signification exacte et de bien faire la distinction
entre ces deux expressions.
1) Le commerce éthique: il vise à favoriser et à développer de bonnes conditions detravail chez les producteurs.
2) Le commerce équitable:Le Commerce Equitable, mouvement créée au Pays-Bas depuis le début des années 1960, connaît actuellement un phénomène d’accélération de
sesventes sur l’ensemble du marché Européen et Nord-Américain .Le commerce équitable est un commerce social qui vise à établir un rapport d’échanges satisfaisants pour tous et qui a pour principe d’aiderdes coopératives d’artisans dans les pays en développement à se développer de manière durable. Du producteur au consommateur, il vise à assurer une juste rémunération du travail des producteurs de paysen voie de développement qui s’engagent en retour à garantir les droits fontamentaux du respect des Droits de l’Homme parmi lesquels: Interdiction du travail des enfants, santé
et sécurité autravail, interdiction du travail forcé (esclavage), la non-discrimination entre hommes et femmes, entre personnes de races,de religions différentes, le contrôle des heures de travail,la liberté syndicaleetc..
3) Le commerce équitable en chiffres: Avec 60 à 70% des volumes commercialisés, l’Europe offre ses principaux débouchés au commerce équitable. Le chiffre d’affaires net global des produitsbénéficiant d’un label équitable y a quintuplé en quatre ans pour
atteindre près de 1,25 milliards d’euros en 2006. Les ventes ont en moyenne progressé de 20% par an depuis 2000, ce qui fait du…

Les amours de cassandre

Méthodologie de la Poésie

Commentaire sur Ronsard

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Le sonnet du latin « soneto » est une forme poétique moderne qui vient d’Italie du Sud. Au XVIème siècle, Pétrarque écrit un « canzoniere », un recueil sur une femme, Laure. Le pétrarquisme pose comme essentiellela vassalité de l’amant, lequel cherche à s’élever au terme d’une entreprise dynamique. Cette vassalité peut aller de pair avec la non réciprocité amoureuse. Le pétrarquisme insiste sur le caractère unique de l’aventure sentimentale. On retrouve dans les poèmes de Ronsard des influences pétrarquistes lyriques et épiques. Ronsard compose deux séries de poème : les Amours de Cassandre et lacontinuation des Amours, dédiée à Marie. Le premier poème des Amours de Cassandre est à la fois l’écho d’un sonnet de Pétrarque et l’ouverture du Premier livre des Erreurs amoureuses de Pontus de Tyard.
Dans ce poème, il s’agira de voir dans quelle mesure la plainte amoureuse de Ronsard cherche avant tout à prévenir son lecteur.
Certes le poème est l’écriture des souffrances du poète amoureux face àun Amour vainqueur. Cependant le poète semble être l’artisan de son propre malheur. Néanmoins, plus que la plainte d’un amour inaccessible, Ronsard semble donner une morale à son sonnet.

Certes, Ronsard décrit dans ses poème la souffrance d’un amant dont l’Amours a fait victoire. D’emblé, on voit la césure après la 4ème syllabe qui est attendue dans le décasyllabe. Les trois premiers motsreprennent le début d’un sonnet de Pétrarque, qui, lui, n’occupe pas une position liminaire (sonnet 248) : Chi vuol veder.
L’imitation et l’émulation sont, en effet, les principes qui gouvernent la création poétique au XVIe siècle. De la même façon que ses devanciers, Ronsard se présente comme un exemple. On observe que le dieu implacable est nommé une fois au vers 8 :
« Dont ma Déesse et monDieu ne font conte »
Le lecteur est convié à un spectacle (« voir » au vers 1, 5 et 7), celui de la déroute totale de l’amant amoureux.
« Comme il m’assaut, comme il se fait vainqueur, »
La répétition de la conjonction comme, le retour des même sonorités (m) donnent l’idée des nombreux coups d’ « Amour », sujet grammatical des verbes. Cette divinité active dans la guerre d’amour remporteplusieurs victoires. La locution se fait « vainqueur », plus ample que le verbe simple vaincre fait écho au verbe « surmonter » du vers 1. Entre temps, un autre affrontement a eu lieu (« il m’assaut »). En réalité, cette guerre d’amour est toujours recommencée : les verbes au présent expriment des actions répétées.
« Comme il renflamme et renglace mon cœur, »
La répétition d’ « Amour » (vers 1et 9) renforce l’évocation de Cupidon, même si l’ « Amour » se présente plutôt comme un grand archer qui soumet la raison avec la flèche de la fatalité (vers 4 et 6). L’allitération en [r] tout au long du poème rappelle d’ailleurs cet Amour. Après l’évocation du combat fatal que Cupidon livre au poète, ce dernier précise son propos. Si la répétition de « comme », en anaphore, indique que c’est uneguerre acharnée qui se livre, il s’agit à présent de montrer les effets produits sur la personne du vaincu. L’oxymore « renflamme » et « renglace » reprend l’alliance pétrarquiste du chaud et du froid. La mention de ces conséquences physiques indique, de façon métaphorique, que l’amour fait courir un péril de mort.
« Comme il reçoit un honneur de ma honte : »
Avec la dernière répétitionanaphorique de « comme », ce sont les conséquences morales qui sont abordées. La rime suffisante « Surmonte » / « honte » est signifiante. Le dieu qui « surmonte » est au-dessus du poète qui se confond avec ce sentiment.
Cette victoire du dieu est en outre marquée par le parallélisme de construction des vers 2-4 : deux verbes d’action indiquent son action destructrice « assaut », « renflamme »….

Friedrich hayek

Friedrich HAYEK
(8 mai 1899 – 23 mars 1992)

* Biographie

Friedrich Hayek, né Friedrich August von Hayek est un philosophe et économiste de l’École autrichienne, promoteur du libéralisme,opposé au socialisme et à l’étatisme. Il est considéré comme l’un des économistes et des philosophes les plus importants du xxe siècle.

Friedrich Hayek naît à Vienne sous l’empire austro-hongroisdans une famille d’intellectuels : son père, August Edler, avait écrit un ouvrage de botanique réputé, tandis qu’il était cousin de Ludwig Wittgenstein par sa mère, Felicitas von Juraschek.
Il fait desétudes de droit et de sciences politiques à l’université de Vienne dont il est diplômé en 1921 (doctorat de droit) et 1923 (doctorat de sciences politiques). Touchant à nombre de domaines de laconnaissance, il étudie également la psychologie et l’économie. Il considérait en effet qu’un bon économiste devait s’intéresser à tous les champs de la connaissance. Initialement proche des idéessocialistes, il se rapproche des idées libérales après avoir suivi un séminaire privé de Ludwig von Mises avec, entre autres, Fritz Machlup.

Grâce à des lettres de recommandation de Joseph Schumpeter, ilrencontre Irving Fisher et des institutionnalistes américains tels que John Bates Clark et Wesley Clair Mitchell5. De retour en Autriche, il travaille pour le gouvernement autrichien, l’aidant àrésoudre les questions économiques afférentes au traité qui met fin à la Première Guerre mondiale.
Refusant de rejoindre l’Autriche annexée par les nazis, il acquiert en 1938 la nationalité britannique. Lamême année, il participe au Colloque Walter Lippmann qui réunit à Paris de nombreux intellectuels libéraux, désireux de refonder le libéralisme. Sa réputation en tant qu’économiste grandit dans lesannées 1930 mais ses théories sont très mal reçues par les partisans de Keynes. Hayek regrettera d’ailleurs toute sa vie d’avoir décliné les invitations à contre argumenter sur les politiques…

La société contre l’etat, pierre clastres

Entretien avec Pierre Clastres
Sociétés sans Etat ou contre l’Etat
Sur le site de Réfractions

Auteur de la « Chronique des Indiens Guayaki » et de « La société contre l’Etat »
N°9 de la revue « L’ANTI-MYTHES » ‘
Anthropologie politique

Question : Qu’est-ce que, pour toi, « l’anthropologie politique »? Comment te situes-tu dans ta démarche ethnologique actuelle (notamment parrapport au structuralisme)?

Réponse : La question du structuralisme d’abord. Je ne suis pas structuraliste. mais ce n’est pas que j’aie quoi que ce soit contre le structuralisme, c’est que je m’occupe, comme ethnologue, de champs qui ne relèvent pas d’une analyse structurale a mon avis; ceux qui s’occupent de parenté, de mythologie, là apparemment ça marche, le structuralisme, et Lévi-Straussl’a bien démontré que ce soit quand il a analysé les structures élémentaires de la parenté, ou les mythologiques. Ici je m’occupe, disons, en gros, d’anthropologie politique, la question de la chefferie et du pouvoir, et là j’ai l’impression que ça ne fonctionne pas; ça relève d’un autre type d’analyse. Maintenant ceci dit il est très probable que si je prenais un corpus mythologique je seraisforcement structuraliste parce que je ne vois pas très bien comment analyser un corpus mythologique d’une manière extra-structuraliste… ou alors faire des sottises, genre la psychanalyse du mythe ou la marxisation du mythe – « Le mythe, c’est l’opium du sauvage » – mais ça, ce n’est pas sérieux.

Question : Tu ne renvoies pas seulement à la société primitive; ton interrogation sur le pouvoirest interrogation sur notre société. Qu’est-ce qui fonde ta démarche? Qu’est-ce qui justifie le passage ?

Réponse: Le passage, il est impliqué par définition. Je suis ethnologue, c’est à dire que je m’occupe des sociétés primitives, plus spécialement de celles d’Amérique du Sud où j’ai fait tous mes travaux de terrain. Alors là, on part d’une distinction qui est interne à l’ethnologie, àl’anthropologie les sociétés primitives, qu’est-ce que c’est? Ce sont les sociétés sans état. Forcément parler de sociétés sans état c’est nommer en même temps les autres, c’est à dire les sociétés à état. Où est le problème ? De quelle manière il m’intéresse, et pourquoi j’essaie de réfléchir là-dessus ? C’est que je me demande pourquoi les sociétés sans état sont des sociétés sans état et alors ilme semble m’apercevoir que si les sociétés primitives sont des sociétés sans état c’est parce qu’elles sont des sociétés de refus de l’état, des sociétés contre l’état. L’absence de l’état dans les sociétés primitives ce n’est pas un manque, ce n’est pas parce qu’elles sont l’enfance de l’humanité et qu’elles sont incomplètes, ou qu’elles ne sont pas assez grandes, qu’elles ne sont pas adultes,majeures, c’est bel et bien parce qu’elles refusent l’état au sens large, l’état défini comme dans sa figure minimale qui est la relation de pouvoir. Par là même parler des sociétés sans état ou des sociétés contre l’état, c’est parler des sociétés à état, forcément le passage, il n’y en a même pas, ou il est d’avance possible; et la question qui s’enracine dans le passage, c’est : d’où sort l’état,quelle est l’origine de l’état ? Mais c’est tout de même deux questions séparées :

– comment les sociétés primitives font-elles pour ne pas avoir l’état ?

– d’où sort l’état ?

Alors, « l’ethnologie politique » ? Si on veut dire « est-ce que l’analyse de la question du pouvoir dans les sociétés primitives, dans les sociétés sans état, peut nourrir une réflexion politique sur nospropres sociétés », certainement, mais ce n’est pas nécessaire. Je peux très bien m’arrêter à des questions sinon académiques, du moins de pure anthropologie sociale

– comment la société primitive fonctionne-t-elle pour empêcher l’état ?

– d’où sort l’état ?

Je peux m’arrêter là, et rester purement et simplement ethnologue. D’ailleurs, en gros, c’est ce que je fais. Mais il…

Commentaire la bruyère – vii (de la ville), 22

La Bruyère – VII (De la ville), 22

Introduction :

– Points de comparaison entre le bourgeois et les empereurs de l’antiquité :
I L’expression de la virilité
II Le soucis des apparences et l’éducation des enfants
III La gestion des richesses

LB fait à la fois un portrait de l’antiquité pour mettre en valeur les carences de la société moderne et pour donner à voir l’antiquité comme unmodèle à suivre.

Explication :

-1ère phrase est exclamative ? ponctuation forte qui intensifie l’ironie
-Phrase comparative « si, si, si … que » + « si » adverbe d’intensité suivit des adverbes « mollement, commodément, sûrement » ? mise en valeur du ridicule et mise en place de l’ironie.
-Ironie car : comparaison entre « empereurs » de « Rome » et « bourgeois » de « Paris » +comparaison de « la ville » à des éléments naturels que l’homme subit mais qui ne le mettent pas à genoux « la pluie, la poudre et le soleil » ? montre la dérision du bourgeois qui ne peut trouver de comparaison aux « empereurs » romains que dans le ridicule car la victoire de Paris sur eux équivaux et est aussi dérisoire que la victoire d’un empereur sur la pluie.
-« le bourgeois sait se faire mener »: Bourgeois faussement sujet de l’action, il subit la tyrannie de Paris, il ne maîtrise pas la ville. La « ville » est en position d’agent introduit par la préposition « par » ce qui renforce le caractère concret de l’action accomplie par la ville sur le bourgeois.
-« quelle distance de cet usage à la mule de leurs ancêtres ! » : « cet usage » désignant le transport en calèche comparé autransport par « mule » des ancêtres ? le mot « distance » ne porte pas de connotation qui puissent faire penser que ce changement est un progrès positif, le non dit sous-entend la critique.
-image de l’empereur romain : LB est un classique !

-« ils » désigne « Les empereurs » : LB développe comment agissaient les empereurs pour montrer la perte de valeurs et le gain de superficialité à traversles siècles.
-« ils ne savaient point encore se priver du nécessaire pour avoir le superflu » : postulat ironique ici encore car LB fait comme si l’acquisition de cette capacité à privilégier le superflu au nécessaire était une qualité, une amélioration alors que le portrait étant sur un ton ironique et même un peu mélancolique fait le bilan des gains sur temps entre les empereurs et lesbourgeois. * « pour avoir le superflu » : but + « se priver du nécessaire » : moyen ? absurdité et ironie par inversion du but et du moyen.
-Chiasme lexical, figure d’opposition : « A nécessaire, B superflu, B faste, A choses utiles » ? accentue l’opposition entre le présent et le passé, entre le bourgeois et les empereurs.
-« : » annonce une énumération d’exemples qui vient illustrer et démontrerla véracité du postulat. * éclairage, cire * déplacement, carrosse * hygiène, se salir * ? on perçoit donc que le bourgeois aux yeux de LB tire son ridicule et son inutile du fait qu’il s’éclaire richement et craigne le froid, qu’il rechigne à marcher à pied et fasse donc preuve de fainéantise, qu’il craigne à se salir = perte de virilité du personnage du bourgeois qui se féminise. Froid, effortphysique et ne pas craindre la saleté ? les empereurs faisaient ainsi preuve de virilité = modèle regretté par LB.
-« on » : pronom indéfini
-« ils se persuadaient que l’homme avait des jambes pour marcher, et ils marchaient » : utilisation de l’évidence pour mettre en valeur la trivialité du carrosse bourgeois.
-valeurs de l’imparfait : fait entrain de se dérouler dans la durée, temps de ladescription d’un tableau ou d’une scène, faits habituels ? LB fait à l’imparfait, le portrait des actions habituelles des empereurs.
-« ils » accompagnent toujours des verbes d’action : les empereurs étaient eux dans l’action, d’où le portrait qui parlent des empereurs pour parler des bourgeois qui eux ne sont pas dans l’action, n’ont pas droit à être sujet des verbes.
-Comparaison avec le…

Loi bcaire

Bulletin officiel n° 4210 du 16 moharrem 1414 (7 juillet 1993)

Dahir portant loi n° 1-93-147 du 15 moharrem 1414 (6 juillet 1993) relatif à l’exercice de l’activité des établissements de crédit et de leur contrôle.

LOUANGE A DIEU SEUL ! (Grand Sceau de Sa Majesté Hassan II ) Que l’on sache par les présentes – puisse DIEU en élever et en fortifier la teneur ! Que Notre Majesté Chérifienne,Vu la Constitution, notamment son article 101 ; Après examen par le conseil des ministres réuni le 21 joumada II 1413 (16 décembre 1992), A décidé ce qui suit :

Titre Premier : Des Etablissements de crédit et des conditions d’exercice de leur activité

Chapitre premier : Définition des établissements de crédit et de leurs opérations Article Premier : Est considérée comme établissement decrédit toute personne morale qui effectue, à titre de profession habituelle, l’une des opérations suivantes : – la réception de fonds du public ; – la distribution de crédits ; – La mise à la disposition de la clientèle de tous moyens de paiement ou leur gestion. Article 2 : Sont considérés comme fonds reçus du public les fonds qu’une personne recueille de tiers sous forme de dépôt ou autrement, avecle droit d’en disposer pour son propre compte, à charge pour elle de les restituer. Sont assimilés aux fonds reçus du public : – les fonds déposés en compte courant, avec ou sans préavis, même si le solde du compte peut devenir débiteur ; – les fonds déposés avec un terme ou devant être restitués après un préavis ; – les fonds versés par un déposant avec stipulation d’une affectation spéciale, sil’entreprise qui a reçu le dépôt ne le conserve pas en l’état ; – les fonds dont la réception donne lieu à la délivrance, par le dépositaire, d’un bon de caisse ou de tout billet portant intérêt ou non. Ne sont pas considérés comme fonds reçus du public : – les fonds destinés à constituer ou à augmenter le capital social de l’entreprise ;

– les sommes laissées en compte dans une société par lesadministrateurs, gérants, associés en nom ou commanditaires et, dans les sociétés anonymes, par les actionnaires détenant 10 % au moins du capital social ; – les dépôts du personnel de l’entreprise lorsqu’ils ne dépassent pas 10 % du capital social ; – les fonds provenant de concours d’établissements de crédit. Article 3 : Constitue une opération de crédit, pour l’application du présent dahir,tout acte par lequel une personne met ou s’oblige à mettre, à titre onéreux, des fonds à la disposition d’une autre personne, à charge pour celle-ci de les rembourser, ou prend, dans l’intérêt de cette dernière, un engagement par signature tel qu’un aval, un cautionnement ou toute autre garantie. Sont assimilées à des opérations de crédit : – les opérations de location assortie d’une option d’achat,notamment le crédit-bail, qu’il soit mobilier ou immobilier ; – Les opérations de vente avec faculté de rachat, ou vente a réméré, d’effets et de valeurs mobilières ; – les opérations d’affacturage. Article 4 : Sont considérés comme moyens de paiement tous les instruments qui, quel que soit le support ou le procédé technique utilisé, permettent à toute personne de transférer des fonds. Article 5: Les établissements de crédit peuvent, aussi, effectuer, sous réserve du respect des dispositions législatives et réglementaires applicables en la matière, les opérations connexes à leur activité, tels que : 1 ° les opérations de change ; 2° les opérations sur or, métaux précieux et pièces de monnaie ; 3° le placement, la souscription, l’achat, la gestion, la garde et la vente de valeursmobilières ou de tout produit financier ;

4° le conseil et l’assistance en matière de gestion de patrimoine ; 5° le conseil et l’assistance en matière de gestion financière, l’ingénierie financière et, d’une manière générale, tous les services destinés à faciliter la création et le développement des entreprises, sous réserve des dispositions législatives relatives à l’exercice illégal de certaines…