Le corbeau et le renard – commentaire

intro : Seconde fable du premier recueil. Adressé au dauphin, et le met en garde. « Il faut apprendre à votre âge ce qu’est un renard ». Démarche didactique. Fable particulièrement courte dans laquelle la morale est prononcée par un des protagonistes (détenteur, donc du langage) Le rapport entre les deux personnages mêle dépendance et inégalité. Le corbeau est associé a l’orgueil, la vanité etest sans doute choisi pour le signifiant de son nom.

Fable sur la vanité et sur la flatterie dans laquelle le renard piège le corbeau. Fable a intégrer dans le discours moraliste du XVII.

I Une fable animalière
a) structure
b) étude des personnages : renard et corbeau
c) vivacité, hétérométrie

II Une fable sur la flatterie :
a) analyse de l’illusion du corbeau,
b) malice durenard,
c) idée du flatteur-flatté

III Une fable moraliste :
a) mécanismes,
b) insertion de la flatterie dans le monde du XVIIe : rapports de force
c) pouvoir du langage

I Une fable animalière
Fable nous introduisant dans le bestiaire des fables avec un titre qui présente les animaux qui en sont les protagonistes. Le renard tient la parole et tire la morale. Fable extrêmementcourte, dense rapide.

a) structure
Tyrannie du quatrain : (tétramètre) premier quatrain de présentation, qui lie les deux premiers décasyllabes, le premier en position haute. Imparfait à valeur durative. Sémantisme verbal. Le renard ne tient à proprement parler rien d’autre que le langage. Le langage (rime malicieuse avec le fromage). Le premier quatrain mêle le discours flatteur du renard(cinq premiers vers) et sur les trois derniers récits de la sottise du corbeaux qui parce qu’il est vaniteux croit avoir un chant aussi beau que son plumage. C’est la seconde rime en -age : plumage / ramage. Dernier quatrain : morale de la fable : renard donne une leçon au corbeau. Puis enfin, expression de la déroute et du dépit du corbeau.

b) étude des personnages : renard et corbeau« Maitre » est le titre donné dans la société de l’AR à un artisan : humanisation immédiate des animaux. Décasyllabe de présentation. (a minori/ a majori) Presence des deux personnages dans un premier hémistiche avec un exact parallélisme. Formule brillante dans « corbeau beau » : qui souligne la vanité de l’animal, flatté. « du corbeau ». Humanisation, féerie poétique. Simplification du mode d’échangedans le monde animal. Face a lui, se trouve le renard, celebre pour sa ruse, présenté comme affamé. Le renard dans les autres fables (cf le renard et le bouc) est souvent présenté comme un habile courtisan affamé. Choix stratégique de LF qui lui alloue la parole. Langage du flatteur est toujours a peu près le même « il lui tint a peu près ». C’est aussi le maitre du corbeau : celui qui lui donne/inflige une leçon. Corbeau est tout entier dans l’illusion, et de l’autre coté le renard, les pattes sur terre. Le renard se « saisit ». Le passé simple illustre la rapidité de l’action, précédant la moquerie.

c) vivacité, hétérométrie
Procédés assez remarquables, rime en -age. Le rime en -beau (insistance ironique sur le nom corbeau, alors qu’il est laid) Le premier quatrain/décasyllabes/octosyllabes : rimes croisées. quatrain central : alternance en rimes plates d’octosyllabes et d’alexandrins. Le quatrain suivant : rimes plates octosyllabe/alexandrins. Systeme qui est la source d’une impression de fluidité, revendiquée par La Fontaine (cf : L. Spitzen Etude du style suavitas)

II Une fable sur la flatterie
Sens de flatter : caresser de la paume de la main/ caresser dulangage. Le flatteur veut obtenir qqch (qqch ici de singulier : le fromage)

a) analyse de l’illusion du corbeau
Toute la fable laisse a penser que le flatteur ne fait que caresser l’amour propre du corbeau. Le corbeau, entre dans une perception naïve, et croit en ce que lui dit le renard. Cette illusion, chimérique s’élève paradoxalement en gradation ; que vous me semblez beau (effet de…

Megavdeo

http://www.megavideo.com/?v=2RF044LK
Jeudi après-midi, les commerçants de La Fère ont reçu la visite d’étranges clients. Coiffés de chapeaux pointus et noirs ou d’une tenue orange,des petits monstres ont tenté leur chance dans les commerces à l’occasion du défilé d’Halloween. Ainsi près de 70 enfants, dont les petits de la halte-garderie La Grande aventure, ontparadé costumés et essayé de récupérer un maximum de friandises.

Un circuit bien connu des petits lors de ce traditionnel rendez-vous d’octobre : le centre-ville et le quartierDrouot. L’après-midi s’est conclu avec un goûter offert par la municipalité.

En tout cas, les participants de jeudi ont bien profité de cette animation. Comme Sonia et sa fille, Léa. «On vient tous les ans, avec le même costume. Léa l’apprécie. Ce genre de manifestation est bien, alors autant y participer. L’année dernière, nous avions ramené pas mal de bonbons ».Une participation en baisse

Les enfants devaient bien profiter de ce moment festif car devant la baisse des participants, une nouvelle édition n’est pas assurée définitivementl’année prochaine. « Nous sommes à 70 enfants inscrits avec la halte-garderie, et leurs parents. Chaque année, les inscriptions baissent. Il faut réfléchir au renouvellement de ce défiléen 2011 », remarque Jean-Claude Melotte, adjoint aux fêtes.

D’autant que la ville de La Fère reste une des seules villes à organiser un cortège dans le secteur. Et signe de cedélaissement, les commerçants et particuliers sont moins nombreux à décorer leurs vitrines et domiciles.

Mais le goût du déguisement reste néanmoins une tradition dans la jeunesselaféroise. « Le carnaval marche encore bien avec la participation des écoles », indique l’élu.

Rendez-vous alors dans quelques mois pour ressortir les masques et costumes de superhéros.

Pitié pour le mal

Ceci est un texte de merde. Ceci est un texte de merde. Ceci est un texte de merde. Ceci est un texte de merde. Ceci est un texte de merde. Ceci est un texte de merde. Ceci est un texte de mCeci estun texte de merde. Merde, ceci est un texte de merde. Ceci est un texte de merde.
Je viens vous parler de mes souvenirs de pêche. J’avais dix ans j’étais avec mon oncle Lucien… Ceci est un texte demerde. Ceci est un texte de merde.

Non, je déconne…Ceci est un texte de merde. Ceci est un texte de merde.

Je viens vous parler de ce soir où j’étais bourré et où après m’être disputé avec mafemme, j’ai fini avec une pute qui m’a piqué mon portefeuille et a qui j’ai filé quinze mille euros pour qu’elle la ferme. Ceci est un texte de merde. Ceci est un texte de merde.

Non je …Ceci est untexte de merde. Ceci est un texte de merde.

Je viens vous parler de mon pote qui collectionne les objets ayant appartenu à Léon Blum. Ceci est un texte de merde. Ceci est un texte de merde.

Enfait non… Ceci est un texte de merde. Ceci est un texte de merde.

Je viens vous parler de mon père homosexuel qui a essayé de me toucher la queue quand j’avais huit ans. Ceci est un texte de merde.Ceci est un texte de merde.

Ceci est un texte de merde. Je viens vous parler de cette odeur sublime qu’on trouve dans les vergers du Gard en fin de journée sous les cerisiers. Ceci est un textede merde. Ceci est un texte de merde.

Je viens vous parler de cet accident de la route où j’ai renversé une petit fille qui jouait sur le bord de la route alors que son petit frère, trois ansgrand maximum m’a regardé prendre la fuite à toute vitesse et pour tout ça je suis resté impuni. Ceci est un texte de merde. Ceci est un texte de merde. Ceci est un texte de merde.

Je viensvous parler de ma manière de faire la vaisselle, d’abord je remplis un bac d’eau tiède et l’autre avec du savon et je frotte le tout consciencieusement. Après je sèche avec un chiffon bien propre. Ca…

Biographie et bibliographie de flaubert

FLAUBERT
Biographie
12 Décembre 1821 Naissance
1836 Coup de foudre pour madame Schlésinger de 11 ans son ainée (26 ans) lors de vacances à Trouville
1844 Atteint d’une crise d’épilepsie, abandonde ses études de droits commencées à Paris en 1841
1846 Mort de son père, chirurgien, le 15 Janvier, et de sa sœur Caroline âgée de 20 ans.
Déménagement > Croisset près de Rouen : Rencontre avecLouise Collet : sa maitresse.
1849 Long voyage en Orient
1854 Rupture avec Louise Collet
1857 Procès de Madame Bovary : acquitté.
1863 Amitié et correspondance avec Georges Sand
8 Mai 1880 MortBibliographie
Passion et vertu 1837
Mémoires d’un fou 1838 (sortie posthume)
Novembre 1842
L’éducation Sentimentale 1ère version 1845
Madame Bovary (écrit 1851 – 1856) 1856/7
Salammbô 1862L’éducation Sentimentale 2ème version 1869
La tentation de saint Antoine (écrit 1869) 1873
Bouvard et Pécuchet 1873 inachevé
Les Trois Contes 1877
MADAME BOVARY
Résumé
Emma Rouault, la fille d’unfermier de Tostes, petit village normand, a épousé Charles Bovary, un officier de santé (il n’a pas le titre de médecin). La jeune femme très vite s’ennuie. Elle trouve insupportable de médiocrité sonmari, son milieu, la vie qu’elle mène, sui ne correspondent en rien aux images du bonheur qu’elle s’était figurées dans ses lectures et ses rêveries. Son mari décide alors de s’installer dans un grosbourg ! Yonville-l’Abbaye.
Mais Emma retrouve l’ennui, en dépit de Léon Dupuis, jeune clerc de notaire qui l’aime en silence mais qui, bientôt, quitte Yonville. Ni le pharmacien Homais et sa famille,ni le curé Bournisien, incarnations de la mesquinerie provinciale, ne lui offrent le moindre appui. Si bien qu’à la suite de comices agricoles, Emma d’abandonne à une passion exaltée pour un hobereaudu voisinage, Rodolphe Boulanger. Ce séducteur, effrayé par la violence de cette passion, l’abandonne.
Remise de la maladie consécutive à cette rupture brutale, Emma renoue avec Léon. Elle…

Utopie

_ Séréna Humphrey !
Je passais devant mes camardes de lycée, ils criaient tous dès que l’un d’entre nous fut interpelé pour recevoir son diplôme. Ils étaient tous heureux de pouvoir quitter celycée, commencer leur vie, ils avaient tous un projet et allaient sûrement entrer dans de grandes universités réputées pour faire de longues études. Leur avenir était déjà tracé tout comme le mien. Au fondde la salle, mes parents s’étaient levés, à travers leurs yeux brillants s’y reflétait la fierté de la personne que j’allais enfin devenir pour eux. Des réminiscences me revinrent. Alors que jen’étais encore qu’une enfant, mon père avait l’habitude de m’emmener avec lui lorsqu’il partait travailler dans son cabinet. Je m’asseyais à sa place de bureau, portant sa robe d’avocat je l’imitais, ce quile faisait beaucoup rire étant donné ma petite taille. Il terminait toujours par me dire : « Un jour, ce sera ton bureau, tu deviendras une grande avocate aussi douée que moi. » Le problème, c’estque depuis toutes ces années il ne m’a jamais interrogé sur ce que moi j’aurais voulu devenir. Pour lui, il était évident que je reprenne l’affaire familiale.
Trois mois s’étaient écoulés depuis laremise des diplômes. J’avais fait ma rentrée à l’École des Avocats de Paris comme l’avait fait mon père. Les évènements s’enchaînaient et m’amenait à une carrière encore plus fulgurante que la sienne.Mais je n’avais plus aucune motivation.
Un matin d’octobre, je me réveillais en sursaut. Les idées qui se bousculaient dans ma tête jusqu’à maintenant devinrent enfin claires. Lassée de ce quotidien,l’esprit vide, j’attrapais une valise et la remplis de tous les vêtements qui pouvaient traîner dans ma chambre. J’avais pris la décision de partir, de tout quitter. Je voulais bouleverser ce destinsi inévitable qui m’était réserver, du moins essayer. Avant de fermer la porte, sur mon oreiller, je déposais une lettre d’adieu :
« Maman, papa,
Je sais que je n’ai jamais su oser vous dire…

Prive de recreation apres chaque averse

«Dès qu’il pleut, la cour devient impraticable. Les enfants doivent rester à l’intérieur. Le drainage est tellement déficient que l’eau reste pendant des jours. On doit attendre qu’elle s’évaporeavant de permettre aux enfants de sortir! Même s’il fait beau, ils ne peuvent pas jouer dehors!» dénonce France Émond, mère de la petite Anne-Sophie, 6 ans, et d’une fille plus grande qui a quittél’école primaire cette année.

Lors du passage de La Presse, hier midi, la cour de l’école était totalement recouverte d’environ 4 cm d’eau. Chaussée de bottes de caoutchouc, la petite Anne-Sophie marchaitseule dans la mare, bien concentrée pour ne pas tomber. Tous les autres enfants de l’école étaient à l’intérieur. «Normalement, ils sont dehors, le midi. Mais à cause de l’eau, tout le monde doitrester en dedans. C’est dommage, parce que ce sont les enfants qui payent», dénonce Mme Émond.

Elle ajoute que, l’hiver, la situation est tout aussi grave puisqu’une immense couche de glace recouvrela cour. «C’est carrément dangereux. Pour aller à la porte d’entrée, les enfants doivent glisser. Ça dure depuis au moins trois ans, mais là, c’est pire que jamais. C’est assez!»

Le porte-parole dela Commission scolaire de Montréal (CSDM), Alain Perron, confirme que le puisard de la cour de l’école Notre-Dame-de-la-Défense s’est affaissé il y a quelques semaines. «Au printemps, lesaccumulations d’eau étaient pires, dit-il. Cet été, on a dû pomper l’eau dans la cour, car il y avait trop d’accumulation. On se rendra d’ailleurs lundi à cette école pour voir si on devra pomper de nouveau.»M. Perron assure que la situation ne dure pas depuis trois ans. Et il ajoute que des travaux d’urgence auront lieu le 12 octobre pour réparer le puisard défectueux. «On en profitera pour réparerl’asphalte à différents endroits et remettre la cour en état.»

Mme Émond estime qu’il était plus que temps que la CSDM intervienne. «La situation a peut-être empiré depuis que le puisard est cassé….

Fiche de lecture germinal

Benhaim Claire Jeudi 7 Janvier 2009

2nd3

Fiche de lecture

1- Biographie
Emile Zola est né le 8 avril 1840 à Paris. Son père est un ingénieur Italien et sa mère est originaire de la Beauce. La famille s’installe à Aix-en-Provence en 1843 et son père meurt 4 ans plus tard alors qu’il n’a que 7 ans.

Il étudie au collège Bourbon à Aix-en-Provence puis au lycée Saint-Louis à Paris.Il rate deux fois le baccalauréat, il décide d’abandonner ses études et il rentre chez Hachette au service des expéditions en 1862.

Il publie son premier ouvrage « Contes à Ninon » à l’âge de vingt-quatre ans, puis son premier roman La Confession de Claude un an plus tard. En 1866 il quitte Hachette et il collabore avec plusieurs journaux, il devient chroniqueur littéraire à l’Evénement. Ilpublie également des articles sur la peinture. Il défend avec beaucoup de conviction Manet et des peintres qu’on appellera les impressionnistes. Un an plus tard il sort son premier chef-d’œuvre Thérèse Raquin, et après Madeleine Férat (1868)
Il imagine le cycle des Rougon Macquart qui prévoit une vingtaine de volumes. Il en remet le plan à son éditeur, Lacroix. Il écrit dans des journaux d’oppositionà l’Empire des articles de plus en plus virulents.
A partir de 1870 il publie le premier titre des Rougon-Macquart : La Fortune des Rougon. La chute du second Empire lui évite des poursuites judiciaires. Il épouse Alexandrine Méley.
Il part pendant un an à Bordeaux où il travaille à la délégation du gouvernement provisoire.
Sept ans plus tard il publie L’Assommoir. Zola devient célèbre, sonsuccès lui permet d’acheter sa villa de Medan (78).Il devient le chef de file des Naturalistes.
En avril 1880 il y a la parution des soirées de Médan qui est un recueil collectif regroupant des contes et nouvelles écrits par Emile Zola et ses amis invités à Médan.
Emile Zola a une liaison avec Jeanne Rozerot, une jeune lingère de vingt ans engagée par sa femme. Il va mener une double vie entre sonépouse et cette femme et il aura deux enfants avec elle.

En 1898 il est convaincu de l’innocence du capitaine Dreyfus , il publie dans L’Aurore le 13 janvier une lettre au président Felix Faure intitulée : J’accuse. La France se divise en deux camps : les dreyfusards et les anti-dreyfusards.
Le Ministère de la Guerre intente un procès à Emile Zola . Il est condamné à 3000F d’amende et un ande prison, le18 juillet il s’exile à Londres pendant un an.

Emile Zola meurt le 29 septembre à Paris, asphyxié dans des conditions mystérieuses

2- L’œuvre
Germinal est un roman naturaliste publié au XIXe siècle.
Ce roman est composé de sept parties de cinq à six chapitres chacune, sauf la partie la partie centrale ( IV ) qui en compte sept.

Première Partie :
Etienne Lantier arrive enpleine nuit à la fosse du Voreux. C’est Bonnemort, un charretier de 58 ans, qui l’accueille et lui annonce qu’il n’y a pas de travail pour un machineur.
Etienne se dirige vers le coron qui se réveille pour relever l’équipe de nuit. Chez les Maheu les parents (Maheu et La Maheude) et les sept enfants (Zacharie, Catherine, Jeanlin, Alzire, Henri, Lénore et Estelle) vivent entassés dans une maison.Les plus grands et Maheu se préparent pour aller travailler.
Etienne trouve du travail à la mine, en tant que haveur. Il est intégré à l’équipe de Maheu et de Chaval. Etienne fait connaissance de Catherine qu’il avait prise pour un garçon. La relation entre Chaval et Etienne commence mal. Chaval ne voit en Etienne qu’un étranger qui vient prendre sur leur salaire.Etienne se lie d’amitié avecCatherine qui le conseille. Il lui explique comment il s’est fait renvoyé de sa compagnie de chemin de fer pour avoir giflé son chef. Etienne veut l’embrasser. Chaval est jaloux et embrasse Catherine alors qu’Etienne était sur le point de le faire.
L’ingénieur Négrel et le maître-porion Dansaert arrivent. Ils leurs infligent une amende pour « défaut de boisage. Maheu de remonter. Etienne va à…

Napoléon le petit

Napoléon le Petit

Louis Bonaparte est un homme de moyenne taille, froid, pâle, lent, qui à l’air de n’être pas tout à fait réveillé. Il a publié, nous l’avons rappelé déjà, un traité assez estimésur l’artillerie et connaît à fond la manœuvre du canon. Il monte bien à cheval. Sa parole traîne avec un léger accent allemand. Ce qu’il y a d’histrion en lui a paru au tournoi d’Eglington. Il a lamoustache épaisse et couvrant le sourire comme le duc d’Albe, et l’œil éteint comme Charles IX.
Si on le juge en dehors de ce qu’il appelle ses « actes nécessaires » ou « ses grands actes », c’est unpersonnage vulgaire, puéril, théâtral et vain. Les personnes invitées chez lui, l’été, à Saint-Cloud, reçoivent, en même temps que l’invitation, l’ordre d’apporter une toilette du matin et unetoilette du soir. Il aime la gloriole, le pompon, l’aigrette, la broderie, les paillettes et les passequilles, les grands mots, les grands titres, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries dupouvoir. En sa qualité de parent de la bataille d’Austerlitz, il s’habille en général.
Peu lui importe d’être méprisé, il se contente de la figure du respect. Cet homme ternirait le second plan del’histoire, il souille le premier.
[…]
Avant le 2 décembre, les chefs de la droite disaient volontiers de Louis Bonaparte : C’est un idiot. Ils se trompaient. Certes ce cerveau est trouble, ce cerveau ades lacunes, mais on peut y déchiffrer par endroits plusieurs pensées de suite et suffisamment enchaînées. C’est un livre où il y a des pages arrachées. Louis Bonaparte a une idée fixe, mais une idéefixe n’est pas l’idiotisme. Il sait ce qu’il veut, et il y va. A travers la justice, à travers la loi, à travers la raison, à travers l’honnêteté, à travers l’humanité, soit, mais il y va.
Ce n’estpas un idiot. C’est un homme d’un autre temps que le nôtre. Il semble absurde et fou parce qu’il est dépareillé. Transportez-le au XVIe siècle en Espagne, et Philippe II le reconnaîtra ; en…

Marketing mode

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CHAPITRE 2 : Etude descriptive des comportements et des attitudes dans le secteur de la mode.

I. Etude des comportements effectifs.

Les comportements des consommateurs peuvent être regroupé en 2 grandes catégories :
* les habitudes des consommateurs et des utilisateurs
* les habitudes d’achats et d’informations.

1.Habitudes d’utilisations et de consommations.

Les questions qu’il faut se poser sont :
* Qui consomme ?
* Quand ?
* Où ?
* Comment ?
* Combien ?
* Quoi ?

Une étude de comportement du consommateur en matière de désodorisant corporel permet de connaître le nombre et les caractéristiques des utilisateurs réguliers ou occasionnels de ce produit. E, 1969 est créé le 1erdésodorisant, il concernait jusqu’il y a une 10ène d’année essentiellement le public féminin. Aujourd’hui, ces produits sont utilisés par tous les âges de tous les segments de la population.

L’analyse du OU consommer est aujourd’hui une priorité, il faut multiplier les lieux d’achats et les dématérialiser avec l’utilisation d’Internet. Aujourd’hui, l’achat et la consommation doivent devenirdes habitudes et il faut que la réflexion n’intervienne pas trop dans cette action commerciale.

2. Habitudes d’achats et d’informations.

Les questions à se poser sont :
* Qui achète ? Quels sont les acheteurs ?
* Qui décide de l’achat ?
* Qui influence l’achat ?
* Où achète-on ?
* Quand achète-on ? Le « quand pose le problème de la saisonnalité des ventes.
*Comment s’informe le consommateur ? La meilleure information est le « bouche à oreille ».

II. Etude des comportements mentaux.
1. Les besoins, les motivations et les freins.

La notion de besoin est à la base des Etudes de Marché. Les besoins sont pris en considération de manière prioritaire par les fabricants de produit. On constante un élargissement du cadre des besoins.L’objectif est que le consommateur considère les besoins et notamment les nouveaux besoins comme essentiels à sa vie.
Les motivations sont les plaisirs et les sentiments positifs qu’un comportement d’achat procure à une personne. Depuis 10 ans, on n’est passé de l’achat nécessite à l’achat plaisir. L’achat est devenue une activité hédoniste.

Les freins sont les déplaisirs ou les sentiments négatifsqu’un comportement d’achat peu impliquer. Cette notion doit être gommé de la tête de l’acheteur.

2. Les attitudes.

L’attitude à l’égard d’un produit peu se définir en marketing par :
* les connaissances
* les croyances
* les opinions
d’une personne à l’égard d’un produit.
On distingue en marketing 2 catégories d’attitudes :
* les attitudes cognitives rationnelles
*les attitudes affectives juger un produit selon ses propres sentiments.

Les publicitaires insistent sur ce côté affectif.
L’attitude d’un consommateur à l’égard d’un produit est aussi fonction de la notoriété d’un produit. En marketing on distingue 2 types de notoriétés :
* Spontanée : l’aptitude d’une personne à citer sans réfléchir des noms de marques de produit.
* Assistée :due à l’action incessante de la publicité.

3. Le processus de décision.

L’étude du processus de décision est aujourd’hui centrale en étude marketing. Cette étude consiste à analyser la suite d’opération mentale qui passe par les besoins, les motivations et les freins conduisant une personne à la décision d’acheter un produit, de consommer tel ou tel produit ou à choisir tel ou telmarque.
Aujourd’hui, les marques font tout ce qu’elles peuvent grâce à la publicité, prix à la distribution de plus en plus facile. Elles font tout ce qu’elles peuvent pour que le processus de décision soit le plus naturel et facile pour le consommateur.
L’idéal serait que le processus de décision soit fait en temps réel cad sans réflexion, sans comparaison, être instinctif.

III. Les…

Extrait de candide , chapitre 18

I. DESCRIPTION D’UNE SOCIETE IDEALE

1. Un univers inverse :

Tout l’univers d’Eldorado fonctionne sur les inversions par rapport à notre univers. Il ressemble en quelque sorte à un miroir denotre société.

La garde est assurée par des femmes. C’est l’esthétique qui est mise en avant : « belles filles ». La dimension féminine est donc accentuée.

L’accueil est très luxueux : « tissu deduvet de colibri » ; « mille musiciens », « réception à souper », « carrosse ».

Les coutumes sont déconcertantes, nombreuses inversions : le caractère grandiose et le décalage entre le fait que ce sontdeux voyageurs. La familiarité avec le Roi est très importante : « embrasser », « baiser des deux côtés ».

Il n’y a aucune prison. Le mal est inexistant à Eldorado, il n’y a donc aucun criminel, aucunejustice. Tout va bien pour le meilleur des mondes.

Les sciences sont très importantes, inversion sur le plan matériel.

L’aspect esthétique est très important à Eldorado : on insiste beaucoupsur l’architecture, la beauté. Accumulation avec les fontaines. Il n’est jamais question d’aspects pratiques, on ne parle que de la beauté, tout est misé sur l’esthétique. De nombreuses références auvisuel et à l’olfactif.

Dans cet univers, tout fonctionne sur l’insolite, pour montrer que l’Eldorado est le meilleur des monde.

2. L’Eldorado, un paradis terrestre :

L’Eldorado est un mondeparfait, merveilleux, un univers où tout est beau, un paradis sur Terre. Des hyperboles ainsi que des accumulations le prouvent.

Toutes les images sont associées au luxe et à la richesse, axé surle gigantisme, sur la richesse et la variété du matériau par exemple. Les fontaines sont répétées de nombreuses fois. L’abondance est exprimée avec des hyperboles : « deux cent vingt pieds de haut et decent de large », « mille musiciens », « mille colonnes », « deux milles pas ».

Tout est parfait : superlatifs « prodigieuse », « le plus de plaisir ». C’est un monde idéal, parfait.

L’accueil…