Commentaire manon lescaut

Commentaire de français : Manon Lescaut, Abbé Prevost (1731)INTRODUCTION : Nous allons étudier un extrait de Manon Lescaut de l’Abbé Prevost datant de 1731. Cette oeuvre est un roman racontant la passion fatale du Chevalier Desgrieux et de la jeune Manon Lescaut. Cet extrait présente une rencontre amoureuse innatendue et fatale. Nous allons alors montrer le caractère exceptionnel de cetterencontre. En premier lieu, nous présenterons la rencontre en elle-même. En second lieu, nous étudierons le caractère des personnages. Enfin, en troisième lieu, nous analyserons le malheur annoncé pendant cette rencontre. I) La rencontre en elle-mêmeCette rencontre est exceptionnelle par le fait qu’elle soit imprésible mais aussi par sa structure, la façon dont elle est racontée. 1) Une rencontreinnatendueLe chevalier Desgrieux se promène avec un ami totalement par hasard. S’il va vers l’hôtellerie d’Amiens, c’est par curiosité : « nous n’avions pas d’autre motif que la curiosité ». Lorsqu’il voit Manon, la rencontre est imprévue, il ne s’attend pas à vivre un coup de foudre. L’innatendu l’ammene sans défense à la rencontre de Manon Lescaut de la sorte à ce qu’il perde tous ses repères, ce quimontre la brutalité de ce moment. Cette promenade était totalement banale et la rencontre va la rendre exceptionnelle. On peut remarquer aussi par la perte des repères du personnages que l’on n’a plus aucun indice de temps, la scène est racontée telle que seuls les deux personnages comptent et par exemple l’ami du chevalier, Tiberge, n’est plus mentionné suite à la rencontre. Cela renforcel’atmosphère romanesque installée autour de la situation. 2) Structure du texteTout cet extrait est narré à la première personne du singulier (« j’avais marqué »), sous le point de vue du narrateur qui est le Chevalier donc on observe un point de vue interne. Ce point de vue unique montre ce que le Chevalier ressent et montre aussi au lecteur la brutalité des sentiments du héros. De plus, cet extrait estraconté au passé simple (« je me trouvai »), ce qui sert à exprimer le caractère brusque des rencontres. Cela rend aussi la scène rapide, les sentiments sont brutaux, ils foudroient le coeur du Chevalier, ce qui montre le coup de foudre. Les changemens dans la scène sont très rapides : il se promène, il la voit, il lui parle, tout est très soudain. Dès que le Chevalier pose les yeux sur Manon, ilest tout de suite métamorphosé : « moi, qui n’avais jamais pensé à la différence des sexes ». Enfin, on a très peu de description : « elle est fort jeune » ; « elle me parut si charmante », le Chevalier met l’accent sur ses sentiments, il n’est pas vraiment capable de la décrire tellement il est tourmenté. Le texte est plus concentré sur l’évolution des sentiments que sur la description physiqueet morale des personnages. Cette rencontre est innatendue et est brûtale par le contexte et sa composition. Les personnages sont aussi exceptionnels par leur métamorphose et leur jeu. II) Les personnages1) Le chevalier DesgrieuxAvant d’avoir rencontré Manon, le chevalier Desgrieux n’est encore qu’un adolescent sans expérience. Puis il la voit. Il y a comme un déclic en lui, et rien qu’en posant lesyeux sur elle, il s’intéresse soudain aux femmes, à l’autre sexe : « moi, qui n’avais jamais pensé à la différence des sexes, ni regardé une fille avec un peu d’attention ». Il met l’accent sur son attitude inaccoutumée en écrivant maintes fois le « moi », pour montrer qu’il est comme ensorcelé et qu’il ne contrôle plus ce qu’il fait. La rencontre engendre une pure métamorphose. Les sentimentsqui apparaissent en lui donne de l’audace, il va voir directement Manon, il est guidé par ses sentiments et oublie ce qu’il le retenait : « j’avais le défaut d’être excessivement timide ». Adolescent au début de l’extrait, il devient soudain un homme. Tiberge, la voiture, le vieil homme, tout le décor disparaît, il n’y a plus de repères spatiaux et temporels, ceci montre le coup de foudre. Il…

Création d’une société civile immobilière

Pourquoi et comment monter une
société civile immobilière à capital variable (SCI)
La création d’une Société Civile Immobilière (S.C.I) ne nécessite aucun capital minimum. Quelle que soit sa nationalité, toute personne physique ou morale peut être associée dans une S.C.I. Notre dossier va vous faire découvrir les différents volets juridiques et pratiques indispensables à connaître, pour monterce type de société.
Faire le choix d’une SCI à capital variable

Que l’on soit clair : une S.C.I. à capital variable se gère et s’administre exactement de la même manière qu’une S.C.I classique (a capital fixe), qu’elle soit familiale, destinée à l’achat de biens immobiliers entre amis, à l’achat d’un terrain pour y construire une maison ou un immeuble, etc…

Il n’y a aucun inconvénient àmonter une SCI à capital variable par rapport à la même, à capital fixe.

La S.C.I à capital variable est plus souple qu’une S.C.I classique. Elle permet de changer d’associés, d’augmenter ou diminuer le capital sans qu’il y ait besoin de passer une nouvelle une annonce légale, ni de déposer de nouveaux statuts auprès du tribunal de commerce (entraînant par la même, une économie non négligeablede taxes et des timbres fiscaux) : un simple procès verbal suffit.

Autre point pouvant s’averrer intéressant dans certains cas : ne figurent dans les statuts, que les associés fondateurs. Les associés s’associant par la suite n’y apparaîtront pas (ils le peuvent néanmoins). Discrétion donc assurée pur les nouveaux associés.

Depuis la réforme du Code de commerce du 15 mai 2001, alors que laloi qui la régissait était plus ou moins oubliée, un chapitre est désormais consacré à la société à capital variable… et en fixe les règles.

Concernant le capital, il est intéressant de savoir que l’on peut fixer le capital au prix du bien immobilier acheté (par exemple, 100.000 euros) et n’apporter à la création que 1 euro (la libération du capital se fait au fur et à mesure, ou bien, ce quiest plus fréquent, lors de la vente du bien immobilier). L’intérêt est fiscal puisque si le bien est destiné à plus ou moins long terme, a être revendu, la plus-value sera beaucoup moins importante si le capital est d’autant plus élevé.

Il est une disposition de l’article 1832 (loi du 11 juillet 1985) du Code civil, commune à toutes les sociétés, dont la teneur est la suivante : “ La sociétéest instituée par deux ou plusieurs personnes, qui conviennent par un contrat, d’affecter à un entreprise commune, des biens ou leur industrie, en vue de partagee le bénéfice ou de profiter de l’économie qui pourra en résulter. (…) Les associés s’engagent à contribuer aux pertes”. Une deuxième disposition précise, pour ce qui concerne le statut spécifique des sociétés civiles, le caractère précisde ces dernières (art. 1845 du Code civil): “… Ont le caractère civil, toutes les sociétés auxquelles la loi n’attribue pas un autre caractère à raison de leur forme, de leur nature, ou de leur objet”.

Tout au long de ce dossier, on ne perdra pas de vue ces deux articles, base de la Société Civile (S.C) dont nous parlerons bientôt, et la Société Civile Immobilière (S.C.I). La S.C.I est doncrégie par le Code civil, plus particulièrement, par les articles 1845 à 1870-1. L’article 1832 du Code civil définit la S.C.I comme un contrat et doit faire l’objet obligatoirement, d’un écrit. Ce contrat ne peut se former que si les parties ont donné leur consentement, physiquement capables d’exprimer leurs désirs, ce qui exclut toute personne dont les facultés mentales sont altérées.

Peuventdonc s’engager, toute personne ayant la capacité de le faire, c’est-à-dire :
– le majeur;
– le majeur sous sauvegarde de justice;
– le majeur en curatelle assisté de son curateur;
– le majeur sous curatelle avec l’aide de son tuteur;
– le mineur émancipé directement ou par mariage pour la femme;
– le mineur non émancipé, mais avec l’aide de son représentant légal autorisé par le juge;…

Le conte en anglais en politiquement correct

Once upon a time…
He was a brave man who lived in a far away .
He had house who honouring the landscape and a daughter particularly advantaged called Cinderella.
He gave everything he could to hisonly girl.
So after the lost of her mother, to please her, he married a woman of his condition who had two daughters. So with a new mother and two sisters, her daughter had all to beat ease in herlife.

But alas, the kind man lost shortly after. Everything changed for the girl. The not very nice stepmother only loved her two daughters, Anastasie & Javotte, focused on themselves, physicallynot very spoiled by the nature and not really nice.

Her stepmother was pretty bad, gave her the toughest tasks, made her sleep in the attic and constantly not very well treated. The daughters of thewicked woman treated Cinderella even not very kindly.
Cinderella had nothing to do… One day, the king said to his butler : “It is high time that the prince, my son, gets married, we will hold a balltoday !” That evening, while the not very kind stepmother and her daughters were leaving for the ball, Cinderella, slightly sad and a bit desperate, fled into the courtyard and began to shed tears.Suddenly, Cinderella heard a voice. It was her godmother the fairy, who said: « Dry your tears, you’ll go to the ball, I promise you, don’t forget that I have a magic power. »

And a wand, sheturned a pumpkin into an elegant coach, mices into horses, proud, the dog in a check and small frogs into a footman.
But Cinderella was sad to see her not very well dressed. Another magic wand andappeared beautiful vair slippers. Then the fairy turned the old dress into a wonderful ball gown. When Cinderella was ready, the Fairy gave him a warning … “Be back here at midnight ringing, becauseafter this hour, everything will be as before”. “Don’t worry, godmother, I’ll remember.”
And the carriage went to the castle.

As soon as Cinderella appeared at the King’s Palace, the Prince…

Estime de soi et reussite scolaire

Synthèse « Développement de l ‘estime de soi et réussite scolaire »

Ce document est un texte d’Yves Prêteur, professeur de psychologie du développement et de l’éducation à l’université de Toulouse. Spécialiste de la question du développement de l’estime de soi et de la réussite scolaire, il nous fait réfléchir sur les liens qui coexistent entre ces deux concepts. Yves Prêteur nous proposedans un premier temps une définition de l’estime de soi et ses différents paramètres, puis souligne les liens de causalité entretenus entre l’estime de soi et la réussite scolaire. Dans un premier temps, nous étudierons les différentes notions qui gravitent autour de l’estime de soi ainsi que leurs liens avec les résultats scolaire, puis nous décrirons des gestes professionnels que l’enseignant doitmettre en place afin de favoriser le développement positif de l’estime de ses élèves.

Yves Prêteur définie l’estime de soi comme « l’ensemble des attitudes et des sentiments que le sujet éprouve à l’égard de lui même et qui l’orientent dans ses réactions comme dans ses conduites organisées ». L’estime de soi se construit, on ne naît pas avec elle est évolue, elle se façonne subjectivement et aune dimension affective, elle est par ailleurs en perpétuelle évolution. Elle «correspond à la valeur que les individus s’accordent, s’ils s’aiment ou ne s’aiment pas, s’approuvent ou se désapprouvent » selon Marshall Rosemberg, psychologue américain. L’origine de l’estime de soi, selon l’auteur, commence dès nos premiers liens avec la mère, ou les personnes qui l’ont remplacé dans ce rôle etévolue ensuite selon les différents modèles que l’enfant côtoiera . C’est ce lien qui est « déterminant dans le développement d’un sentiment de confiance de base ». L’estime de soi a donc une connotation affective, alors que les concepts du soi ont des notions cognitives.
Les différents concepts du soi composent le soi global, c’est « l’ensemble des connaissances que l’individu possède à propos delui même ». Un élève a plusieurs connaissances de lui même, appelées « conception de soi », Yves Prêteur en distingue 6: l’école, le social, le « physique », l’apparence physique, la conduite et le sentiment de valeur propre. A ces concepts du soi s’ajoute le soi futur que l’on intègre à l’adolescence. Ces conceptions lorsqu’elles sont positives poussent l’élève vers la réussite. En effet s’ il sesait « bon » dans une matière ( bonne note auparavant ) alors il sera plus confiant,aura plus le goût de l’effort et aura plus de chance de réussir encore dans cette matière. L’enfant estime qu’il peut réussir parce que dans le passé il a eu une bonne note donc il fait des efforts pour se maintenir à un bon niveau, et son estime de lui est bonifiée. Il a puisé sa motivation dans des conceptions dusoi (passée et actuelle) « de réussite », ce que l’on croit être capable de faire est parfois plus important que ce que l’on est réellement capable de faire. En revanche, un élève qui ne réussit pas bien sa scolarité et qui est en échec a t-il forcément une mauvaise estime de lui même ? L’auteur soulève alors un questionnement : l’estime de soi influe t-elle sur les résultats scolaires ou estce que à l’inverse, se sont les résultats scolaires qui influencent l’estime de soi ?
Des échecs scolaires (mauvaises notes) peuvent perturber les conceptions positives que l’élève a de lui même et pour « se protéger » il peut user de différentes stratégies . La première est de ne pas prendre la responsabilité de son échec. Il considère que sa mauvaise note n’est pas dû à son manque decapacité mais plutôt à une donnée extérieure (question mal formulée dans le devoir…) . Avec cette stratégie, l’élève ne progresse pas, il ne se remet jamais en question. La seconde stratégie est de choisir des points de comparaison valorisants. Un élève se compare à un autre qui a eu une moins bonne note que lui, ce qui ne le perturbe pas dans son estime de soi, mais ne l’aide pas à progresser non…

Exposé sur l’homoparentalité

L’HOMOPARENTALITE

L’homoparentalité désigne le lien de droit ou de fait qui lie un ou des enfants à un ou deux parents homosexuels. Elle partage avec la parentalité hétérosexuelle les notions de couple et de procréation. Comme dans la famille recomposée, elle connait la coexistence des parents biologiques et des parents sociaux, qui n’ont pas conçu l’enfant mais tiennent le rôle de parents. Lavie sexuelle, là comme ailleurs, ne préjuge pas des compétences parentales

I : Quels sont les droits des couples homosexuels ?

Vidéo 1 : loi , télé gay ( 00.00 – 1.04 * 1.30 – 1.53 ) :

*Pour l’application de cet avant projet de loi il faut que le deuxième parent biologiques donnent son accord.

L’avant-projet de loi sur le statut du tiers vis-à-vis de l’enfant relance le débat, car ilintroduit plusieurs changements notables.
Les termes « père » et le terme « mère » sont remplacés désormais par le terme « parent ». Ce qui ouvre l’application du texte, accordant un droit sur l’enfant à un tiers, aux couples homosexuels.

Face à cette éventualité, les détracteurs du couple homosexuels avancent plusieurs arguments. L’un des arguments phares est que l’enfant a besoin de repères,notamment une présence masculine et féminine. Mais derrière cet argument, qui est invalidé par la réussite des familles monoparentales, se cache sans doute la crainte de voir un sujet aussi tabou vulgarisé, et puisse donner suite à des revendications supplémentaires, comme par exemple la possibilité pour les couples gay de pouvoir se marier, pouvoir adopter, ou avoir recours à une mère porteuse. Lasecrétaire d’Etat chargée de la famille, Nadine Morano a toutefois indiqué que le France devait « sortir de l’hypocrisie » et « ouvrir le débat ». « Pourquoi pas lors de la prochaine élection présidentielle en 2012 », ajoute-t-elle.

II : Quelles sont les options pour les couples homosexuels désireux d’avoir un enfant ?

Il y a plusieurs moyens qui permettent aux couples homosexuels d’avoirun enfant, en revanche aucun de ces cas n’est reconnu en France en effet d’après une déclaration de Luc Chatel, ancien porte parole au gouvernement a rappelé la position du président de la République et du gouvernement sur ce sujet : nous ne sommes « pas favorables » à l’adoption d’enfants par les couples homosexuels.

ADOPTION : L’adoption homoparentale est l’adoption d’un enfant par unepersonne ou un couple de personnes homosexuelles. Elle est possible dans certains états ou régions d’Australie de l’Uruguay, du Canada, des Etats-Unis (Californie, Massachussetts, …) .Au sein de l’Union européenne, seuls la Belgique, le Danemark (20091), l’Espagne, les Pays-Bas, la Suède et le Royaume-Uni la rendent possible. La Norvège qui est membre de l’Espace économique européen a également adoptéune législation en ce sens (juin 2008). Exceptionnellement, l’adoption simple a pu être utilisée en France, afin de créer des liens de filiation entre un enfant et le partenaire de même sexe d’un parent sans mettre fin au lien de parenté légal avec ce parent dans des cas exceptionnels

INSEMINATIONS ARTIFICIELLES : L’Insémination artificielle est une technique de procréation assistée consistantà placer du sperme dans l’utérus sans qu’il y ait de rapport sexuel. Chez la femme on trouve deux techniques : la procréation médicale assisté ensemble de pratiques cliniques et biologiques où la médecine intervient plus ou moins directement dans la procréation peu utilisé , mais surtout la fécondation in vitro : technique de procréation médicalement assistée et de transfert d’embryon. En France,contrairement à certains autres pays de l’Union européenne, (Belgique, Hollande, Grande Bretagne, Espagne, Danemark…), la loi ne permet aux centres de PMA (Procréations médicalement assistées) de réaliser des inséminations artificielles qu’au bénéfice des couples mariés ou des couples composés d’un homme et d’une femme pouvant justifier de 2 ans de vie commune. Les homosexuels (le)s français…

Alain robbe-grillet

INTRODUCTION ( copie pa mot pour mot)
Le roman s’affirme en tant que genre au moment où la bourgeoisie triomphante promeut ses valeurs, en ce début du XIXème siècle où le Romantisme valorise les effusions du moi et sacralise l’individu. Le Nouveau Roman est, au contraire, le produit d’une époque qui voit s’imposer les masses et doute de la nature humaine. A la suite de Freud, en outre, on nesait que trop combien est douteuse la psychologie traditionnelle. Pour toutes ces raisons, le personnage dans le Nouveau Roman, souvent privé de nom, parfois réduit à une initiale, subit les conséquences d’une mutation profonde des mentalités et des structures sociales : « Le roman est l’expression d’une société qui change; il devient bientôt celle d’une société qui a conscience de changer
AlainRobbe-Grillet
Pour un nouveau roman (1963)

Dans Pour un nouveau roman (ensemble d’études écrites entre 1956 et 1963), Robbe-Grillet dénonce les notions, qu’il juge « périmées », de personnage, d’histoire ou d’engagement. Reconnaissant sa dette à l’égard de Sartre ou de Camus, il définit néanmoins le nouveau roman comme une recherche qui ne propose pas de signification toute faite et nereconnaît pour l’écrivain qu’un engagement : la littérature.

Nous en a-t-on assez parlé du « personnage » ! Et ça ne semble, hélas, pas près de finir. Cinquante années de maladie, le constat de son décès enregistré à maintes reprises par les plus sérieux essayistes, rien n’a encore réussi à le faire tomber du piédestal où l’avait placé le XIXe siècle. C’est une momie à présent, mais qui trône toujoursavec la même majesté ­ quoique postiche ­ au milieu des valeurs que révère la critique traditionnelle. C’est même là qu’elle reconnaît le « vrai » romancier : « il crée des personnages »…
Pour justifier le bien-fondé de ce point de vue, on utilise le raisonnement habituel : Balzac nous a laissé Le Père Goriot, Dostoïesvski a donné le jour aux Karamazov, écrire des romans ne peut plus doncêtre que cela : ajouter quelques figures modernes à la galerie de portraits que constitue notre histoire littéraire.
Un personnage, tout le monde sait ce que le mot signifie. Ce n’est pas un il quelconque, anonyme et translucide, simple sujet de l’action exprimée par le verbe. Un personnage doit avoir un nom propre, double si possible : nom de famille et prénom. Il doit avoir des parents, unehérédité. Il doit avoir une profession. S’il a des biens, cela n’en vaudra que mieux. Enfin il doit posséder un « caractère », un visage qui le reflète, un passé qui a modelé celui-ci et celui-là. Son caractère dicte ses actions, le fait réagir de façon déterminée à chaque événement. Son caractère permet au lecteur de le juger, de l’aimer, de le haïr. C’est grâce à ce caractère qu’il léguera un jour sonnom à un type humain, qui attendait, dirait-on, la consécration de ce baptême.
Car il faut à la fois que le personnage soit unique et qu’il se hausse à la hauteur d’une catégorie. Il lui faut assez de particularité pour demeurer irremplaçable, et assez de généralité pour devenir universel. On pourra, pour varier un peu, se donner quelque impression de liberté, choisir un héros qui paraissetransgresser l’une de ces règles : un enfant trouvé, un oisif, un fou, un homme dont le caractère incertain ménage çà et là une petite surprise… On n’exagérera pas, cependant, dans cette voie : c’est celle de la perdition, celle qui conduit tout droit au roman moderne.
Aucune des grandes œuvres contemporaines ne correspond en effet sur ce point aux normes de la critique. Combien de lecteurs serappellent le nom du narrateur dans La Nausée ou dans L’Étranger ? Y a-t-il là des types humains ? Ne serait-ce pas au contraire la pire absurdité que de considérer ces livres comme des études de caractère ? Et Le Voyage au bout de la nuit, décrit-il un personnage ? Croit-on d’ailleurs que c’est par hasard que ces trois romans sont écrits à la première personne ? Beckett change le nom et la…

Droit de la distribution

Introduction
Discipline juridique récente, le droit de la distribution est une composante du droit commercial. L’étude est utile pour les opérateurs économiques qui souhaitent anticiper ls risquesjuridiques relatifs à une opération contractuelle déterminée.

Module 1 – Introduction générale au droit de la distribution
Leçon 1 – Définitions

Distribution : On peut le considérer d’un pointde vue économique et juridique.
D’un point de vue économique : terme présent dans des traités d’économie anciens (début XIX° siècle, J.B. SAY). L’intérêt se précisera avec l’apparition des nouvellesmachines qui va créer un besoin d’écouler la marchandise. La distribution est dès lors l’étape entre la production et la consommation.
D’un point de vue juridique : désigne l’ensemble des opérationsmatérielles et juridiques qui permettent l’acheminement des produits ou des services du stade de la production à celui de la consommation.

Fin des années 50 : ouverture des premiers supermarchés enFrance.
1963 : apparition des hypermarchés.
? Cette nouvelle forme de commerce, fondée sur le modèle américain, nécessite de nouvelles formules juridiques.

Franchise = idée de réitération d’unsavoir-faire.

1975 : Jean-Marc MOUSSERON (Montpellier), fait pour la première fois une étude sur les lois. Nous garderons sa définition :
Droit de la distribution = désigne l’ensemble desdispositions juridiques régissant les relations sociales relatives aux phénomènes économiques de distribution.

Leçon 2 – L’intérêt de la discipline

Le droit de la distribution est avant tout un droitvivant : il est en effet en constante évolution. Cela est notamment dû à plusieurs éléments :
La liberté contractuelle, le renouvellement des techniques juridiques
La préservation nécessaire du librejeu de la concurrence (conséquence des lois des 2 et 17 mars 1791 dites loi Lechapelier qui édictent le principe fondamental de liberté du commerce et de l’industrie ? les entreprises peuvent se…

Commerce international

Le commerce international est l’échange de biens, services et capitaux entre pays. Ce type de commerce existe depuis des siècles (cf. route de la soie), mais il connaît un nouvel essor du faitde la mondialisation économique.

La théorie du commerce international est la branche de l’économie qui étudie et modélise le commerce international.

Par ailleurs il existe un droit desopérations de commerce international, formalisé notamment par les incoterms de la Chambre de commerce internationale.

Évolution du commerce international[modifier]
Evolution du commerceinternational depuis 2000. Source:World Trade MonitorCes deux dernières décennies, les échanges commerciaux internationaux ont grandement augmenté, plus particulièrement pour les pays développés, et pourles nouveaux pays industrialisés, favorisant la croissance de ces derniers. Les pays les moins avancés n’ont pas connu une telle hausse des échanges commerciaux internationaux. Le volume ducommerce mondial a triplé depuis la chute du Mur de Berlin en 1990[1].

Théorie du commerce international[modifier]Article détaillé : Théorie du commerce international. Explications actuelles ducommerce international[modifier] caractéristiques[modifier]Les accords régionaux sont de différents types, reflétant chacun des degrés d’intégration économiques distincts. On distingue donc sixgrands types d’organisations économiques régionales :

La zone d’échange préférentielle qui lève les obstacles au commerce interrégional pour certains produits. et la CEE depuis les années 1960(pour les hormones par exemple, source de conflit au sein de l’OMC).
La zone de libre-échange qui est marquée par une suppression des obstacles tarifaires. à travers l’ALENA depuis 1994
L’uniondouanière qui combine une libre circulation des marchandises et l’adoption d’un tarif extérieur commun, c’est-à-dire des taxes douanières identiques à chaque pays membre vis-à-vis des pays…

Ijiefuifeuef

Thème 2 Enjeux planétaires contemporains : énergie, sol

TP 12 : Le pétrole, un combustible fossile
Capacités et compétences Repérer dans la composition et les conditions de gisement les indicesd’une origine biologique d’un exemple de combustible fossile. Manipuler, modéliser, extraire et exploiter des informations, si possible sur le terrain et/ou modéliser pour comprendre les caractéristiquesd’un gisement de combustible fossile (structure, formation, découverte, exploitation). Objectifs cognitifs La présence de restes organiques dans les combustibles fossiles montre qu’ils sont issusd’une biomasse. Dans des environnements de haute productivité, une faible proportion de la matière organique échappe à l’action des décomposeurs puis se transforme en combustible fossile au cours de sonenfouissement. La répartition des gisements de combustibles fossiles montre que transformation et conservation de la matière organique se déroulent dans des circonstances géologiques bien particulières.La connaissance de ces mécanismes permet de découvrir les gisements et de les exploiter par des méthodes adaptées. Cette exploitation a des implications économiques et environnementales.Parallèlement à la population mondiale qui devrait atteindre les7 Milliards d’hommes en 2020, les besoins en énergie ne cessent d’augmenter. Aujourd’hui 87% de l’énergie mondiale provient de combustiblesfossiles comme le charbon, le gaz et le pétrole. Quelle est l’origine du pétrole ? I. Activité 1 : Mise en évidence de l’origine biologique du pétrole par analyse de sa composition et des conditions desgisements

Le pétrole brut est composé d’un ensemble de molécules d’hydrocarbures comme l’octane ou le phytane. 1. 2. 3. Expliquer le terme d’hydrocarbures associé à ces molécules après avoir recherchéleur composition atomique. Emettre une hypothèse quant à l’origine de ces molécules d’hydrocarbures. Rechercher les conditions nécessaires à la formation d’hydrocarbures à partir de molécules…

Politique de la ville

LA POLITIQUE DE LA VILLE

I. Caractéristiques de la politique de la ville

1. Définition

La politique de la ville consiste en un ensemble d’actions de l’État visant à revaloriser certains quartiers urbains et à réduire les inégalités sociales entre territoires.

Elle comprend des mesures législatives et réglementaires dans le domaine de l’action sociale et de l’urbanisme, dans unpartenariat avec les collectivités territoriales.

Les interventions sont ciblées sur les territoires les plus en difficulté repérés grâce à des indicateurs économiques et sociaux et un certain nombre de caractéristiques récurrentes : présence quasi exclusive d’habitat social ou d’habitat dégradé, enclavement physique…

La première prise de conscience des problèmes posés par les grands ensembleseu lieu dans les années 70-80 . Cette problématique est devenu une priorité gouvernementale, diverses mesures se sont ainsi succédées.
Près de 2 200 quartiers sont concernés dès cette période, dont 751 zones urbaines sensibles. D’autres quartiers prioritaires ont été ajoutés par la suite à la liste, notamment dans le cadre du programme national de rénovation urbaine (PNRU) et des nouveaux contratsurbains de cohésion sociale (Cucs).

2. Caractéristiques

La politique de la ville est :

– Pluridimensionnelle : Elle recouvre une grande diversité d’interventions relevant de nombreux domaines ( … )

– Interministérielle : Elle repose sur des actions de tous les ministères, coordonnées par des structures qui lui sont propres.
Cette dimension interministérielle a été affirmée trèstôt, notamment avec la création en 1984 du comité interministériel des villes (CIV), présidé par le Premier ministre ou son représentant, et auquel participent un grand nombre de ministres.
Cette instance gouvernementale : arrête, en principe, les orientations de la politique de la ville, définit les programmes qui la mettent en œuvre et répartit les moyens, notamment financiers.

-Multipartenariale : Du fait de la décentralisation notamment, l’État ne peut pas agir seul dans la plupart des domaines concernés. Aussi la politique de la ville repose-t-elle en grande partie sur la participation des collectivités locales (régions, départements, communautés urbaines, communes) et sur celles de divers organismes (bailleurs sociaux, caisses d’allocations familiales, associations…).

-Contractuelle : Le choix d’une politique partenariale explique l’importance du cadre contractuel. Le contrat de projet État-régions est un document par lequel l’État et une région s’engagent sur la programmation et le financement de projets importants. Le gouvernement, par l’intermédiaire du préfet de région, s’accorde avec l’exécutif de la région sur la réalisation de projets relatifs à l’aménagementdu territoire régional et sur la part de chaque entité dans le financement. D’autres collectivités (conseils généraux, communautés urbaines..) peuvent s’associer à condition de contribuer au financement des projets qui les concernent. )

3. Orientations

Les principales orientations se décident, depuis 1988, au sein du Comité interministériel des villes (CIV) :
urbanisme et aménagementurbain : démolition des grands ensembles, reconstruction d’immeubles à échelle humaine, aménagement de terrains de sport, relance de la construction de logements sociaux
action sociale : mise en place de régies de quartier, centres sociaux…
éducation : développement d’activités éducatives et de loisirs
prévention de la délinquance : clubs de prévention avec éducateurs de rue, médiateurs
sécurité :augmentation des effectifs de police, renforcement de la sécurité dans les transports en commun, justice de proximité…
développement économique, emploi et insertion professionnelle : contrats aidés, avantages fiscaux pour les entrepreneurs.

4. Quelques chiffres

Les zones urbaines sensibles (ZUS) regroupent environ 8 % de la population française, soit 4,7 millions d’habitants. Près de…