L’empirer des lumirère
Le tableau se présente sous une forme verticale, qui offre un cadre sobre à l’architecture de la maison. Au premier plan, on distingue une pièce d’eau dans laquelle se reflète la lumière d’unréverbère placé au centre de la composition. S’y projette aussi l’éclat des deux seules fenêtres éclairées, tous les autres volets de la maison étant clos. Ce sont ces deux sources lumineuses qui, contrastantavec le sombre des arbres, créent l’impression d’un nocturne. Au-dessus du fouillis des masses d’arbres noirs, un ciel bleu diurne traversé de nuages blancs domine les hauteurs de l’oeuvre.
Le titreconfronté à la toile invite à formuler plusieurs remarques. Ainsi, le tableau impose un mystère visuel, lié au traitement de la lumière: s’agit-il d’une scène de jour ou de nuit ?
Ici, Magritte jouesur le contraste d’une scène nocturne qui se déroule le jour. Le Belge cherche donc à troubler les attentes du spectateur en le faisant s’interroger sur sa perception du réél. A première vue, letableau donne l’impression d’un certain réalisme (architecture de la maison, arbres). Il n’en est rien car le traitement de la lumière nous plonge dans un monde qui n’existe pas, et Magritte crée unesituation jamais vue.Le tableau se présente sous une forme verticale, qui offre un cadre sobre à l’architecture de la maison. Au premier plan, on distingue une pièce d’eau dans laquelle se reflète lalumière d’un réverbère placé au centre de la composition. S’y projette aussi l’éclat des deux seules fenêtres éclairées, tous les autres volets de la maison étant clos. Ce sont ces deux sources lumineusesqui, contrastant avec le sombre des arbres, créent l’impression d’un nocturne. Au-dessus du fouillis des masses d’arbres noirs, un ciel bleu diurne traversé de nuages blancs domine les hauteurs del’oeuvre.
Le titre confronté à la toile invite à formuler plusieurs remarques. Ainsi, le tableau impose un mystère visuel, lié au traitement de la lumière: s’agit-il d’une scène de jour ou de nuit ?…