Les trépas de la vie.

Quelle démonstration d’orgueil que l’autobiographie. Pourquoi l’Homme cherche-t-il toujours à laisser une trace de son passage. Une marque de sa vie. Peut-être se rend-t-il compte de la vanité desactes qu’il mènent.
Chose qui le pousse à se retourner vers la transmission. La transmission d’un but réel et palpable. Possible à atteindre pour ne pas perdre espoir. Engendrer et enfanter encored’autres êtres qui n’iront pas bien loin. Tout cela pour le train train quotidien de la vie.
Toute cette science, toute cette connaissance, tout ce savoir, nous a-t-il rendus plus fort ? Plus bon ?L’homme est doté d’une seule et unique chose viable : se lamenter toujours et encore. C’est ce qui nous pousse à agir, à concevoir, à rêver. Notre nature insatiable nous pousse toujours à en vouloir plus, àétendre le confort, à inventer mille chose pour nous distraire, nous faire croire des choses, ou plutôt devrais-je dire à nous faire renier voire effacer certaines choses.
Des choses, comme le faitde n’être RIEN. Ce mot si insignifiant de nos jours, peut être considéré comme le résumé de toute l’humanité. De toute l’existence. Rien.
Ce mot on le retrouve, dés notre enfance, lorsqu’on nousinculque que nous Hommes, nous naissons de rien et nous finissons de même. Seulement personne ne nous a précisé quoi faire entre temps ?
Le temps. Seul maître de ceux qui n’en ont pas.
Nouscherchons tous à être différents, chacun à sa manière, pour une raison ou pour une autre, je le fais moi aussi. Seulement la raison m’échappe. Pourquoi se compliquer autant une existence si ce n’est que pourse sentir vivant et présent. Pour se donner un but, une idéologie, pour ne pas succomber à l’instance, au désespoir, à la fin.
Pourquoi vouloir changer sa propre nature. Etre ce qu’on n’est pas ?Pour se prouver que l’Homme est capable de prouesse ? Pour se prouver à soi que l’on mérite de vivre. Seulement la vie est-elle méritoire ? Ne serait-elle pas un supplice, une condamnation.
Je…