Le héron – la fontaine analyse linéaire
Intro : apologue = histoire avec personnages fictifs avec morale, texte à valeur argumentative. Genre utile -> possède une morale malgré une apparence enfantine. Alexandrins et octosyllabes -> jouesur le rythme des rimes non régulières.
Situation initiale : vers 1 à 6. « Un jour » : mise en place d’une histoire intemporelle. Présentation du personnage principal tout en longueur -> mise envaleur de sa finesse physique avec le rythme ternaire « longs pieds », « long bec », « long cou ». Il est surélevé donc peut-être hautain. Majuscule = personnification ? « emmanché » présenté comme emboîté doncobjet. Présence du « je » -> crée une connivence avec le lecteur à l’égard du héron vers 3, 4, 5 -> imparfait de narration comme dans les contes. « Ma commère » vers 5 personnifiée, elle est familière, uneamie, de même que le brochet -> connivence. Chiasme qui permet de relier les deux poissons.
Élément perturbateur : vers 9, le « mais » adversatif qui marque une coupure. Vers 7, mise en place del’irréel du passé avec le verbe « faire » au subjonctif passé -> le héron ne le mangera pas. L’erreur se met en place avec « croire » au vers 9 -> le doute. Vers 11, le héron est présenté comme difficile,coquet, méticuleux, « il vivait de régime ». Donc deux aspects : un animal et un humain. À mi-chemin entre les deux car « Héron » ? « oiseau ».
Péripéties : connecteur temporel « après quelques moments » vers12 -> on avance dans l’aventure. Arrivée de nouveaux personnages. Rapetissement de la proie -> les poissons sont de plus en plus petits. Les tanches sont également personnifiées, « l’oiseau » est misen valeur car à la fin du vers, présenté comme appartenant au monde animal, mais évolue car au vers 15, « mets » est utilisé pour l’homme, comme « ne lui plut pas ». Vers 18, début du dialogue -> monologueintérieur qui rend plus vivant et enlève l’ennui du récit. Rythme ternaire qui permet au héron de s’épancher sur son malheur. Passage d’une péripétie à une autre au vers 20. Esthétique de la…