Extrait du livre 4 les contemplations

Ce texte est un poème de Victor Hugo extrait du livre 4 du recueil « Les contemplations ». Il a été écrit le 4 Septembre 1852, soit le jour du neuvième anniversaire de la mort de sa fille.
Ce poèmeest un cri de douleur, le cri qui suivra ce tragique incident.
Nous nommeront cet extrait « Oh ! Je fus comme un feu dans le premier moment »
Comment ce passage exprime-t-il le déchirementqu’éprouve Victor Hugo ?
Ce commentaire examinera deux aspects du texte dont le premier s’intéressera au thème de la souffrance, puis le deuxième à l’expression de la folie dans le texte.

Tout d’abord, on adans le texte un registre lyrique voir pathétique, une expression des sentiments, ici les sentiments de la tristesse (Utilisation des verbes : « éprouver », « souffrir » repris dans le substantif« souffrance », « pleurer »). L’idée d’une souffrance extrême ressentie par le narrateur est omniprésente. En effet on retrouve même une combinaison de la souffrance avec l’horreur, ces deux élémentsentretiennent une étroite relation .Le champ lexical du tourment (« souffrance », « souffert », « pleurai », « briser, « révoltais ») est couplé avec celui de la terreur (allitération de « terrible »et « horrible ») Cette souffrance morale mène à l’envie d’une souffrance physique (« je voulais me briser le front sur le pavé »)
Victor Hugo a également choisi de faire usage de figures de style accentuantcet effet : des oxymores, de nombreuses hyperboles…
Le début du texte est donc marqué par l’affliction de l’auteur, il tient également ses promesses présentées dans la préface, celles de faire passerau lecteur des sentiments à travers ses expériences, de parler au nom des hommes. En effet, il s’adresse à travers le discours direct aux parents endeuillés. (Vers 3 et 4)
Un autre aspect intéressantde cette expression de la douleur est la révolte, plus particulièrement contre Dieu, qu’il montre comme acteur de son extrême désespoir. Victor Hugo est sujet à une incompréhension, exprimée…