Dissertation phèdre
Le texte que nous allons étudier est un extrait de Phèdre. Phèdre, écrit par Jean Racine et représenté le 1er janvier 1677 à l’Hôtel de Bourgogne .Racine est reconnu comme l’un des plus grands auteurs français de la tragédie, il écrit durant l’époque classique sous le règne de Louis XIV. Ce grand dramaturge notamment connu par sestragédies,Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre(1677). Ici, ces six plus grandes , surtout Phèdre qui fut sa plus grande tragédie , est composé de 1654 alexandrins.
Dans le passage que nous étudierons qui est l’acte IV scène 6, Phèdre apprend qu’Hippolyte aime Aricie et elle exprime donc rage et jalousie envers la princesse de sang royal. Dans une première partie nous étudierons la violence sous sesdifférents aspects. Puis, dans une deuxième partie il conviendra de souligner la folie paranoïaque de l’homme.
En premier lieu, nous pouvons commencer par voir que Phèdre, héroine principal de cet ouvrage, a une haine devenant de plus en plus importante dans la première partie de l’extrait, de la ligne 1253 à la ligne 1263. En effet, elle est jalouse de l’amour entre la belle Aricie et lebeau Hyppolite. Pour commencer, nous pouvons relever le jeu des pronoms personnels « ils » et « je » ce qui commence déjà à amplifier l’opposition entre Hippolyte, Aricie et Phèdre… De plus, elle se rend compte qu’elle ne peut que constater l’amour de plus en plus fort entre les deux jeunes gens. Celui-ci est déjà présent et durera « Ils s’aimeront toujours ». On sent que pour Phèdre, cetteunion est une fatalité. Phèdre subit une folie morale, la terreur, qui ne lui donne plus qu’une solution c’est de tuert Aricie comme nous pouvons le voir « Il faut perdre Aricie ». Son désir de meurtre est marqué par le champ lexical du meurtre : « crimes », « homicides » et « sang » .
Nous pouvons remarquer qu’elle se sent impuissante devant cet amour et que cela la met de plus en plus encolère. Elle parle avec un ton méchant et grinçant comme nous pouvons le voir avec l’expression « ils font mille serments de ne points se quitter ». De plus, nous pouvons remarque que sa jalousie se déclare réellement dans cet extrait : « Prend pitié de ma jalousie ». Elle est jalouse de ce bonheur qu’elle n’aura jamais avec Hyppolite « je ne puis souffrir un bonheur qui outrage ». En effet, danscette jalousie extrême elle a une pensée terrible et sordide qui est de tuer Aricie « il faut perdre Aricie » car c’est sa rivale. On observe ici le point culminant de la jalousie et de la haine envers Aricie . Phèdre subit donc une folie morale, la terreur. Son désir de meurtre est marqué par le champ lexical du meurtre : « crimes », « homicides » et « sang »
Ensuite un peu plus tard dansl’extrait nous pouvons remarquer, que Phèdre se repentit de tout ce qu’elle a dit auparavant tout ce qu’elle nous a exposée avant ,elle sait qu’elle à trop mal parlé sur le jeune couple elle se sent misérable et pathétique .Elle se remet en question totalement en expliquant qu’elle aime son mari Thésée . De plus elle essaye de nous faire croire qu’elle ne tomba amoureuse d’Hyppolite que durantl’absence de Thésée. Cependant, nous savons que tout au long de l’histoire, Phèdre a une passion incommensurable pour Hyppolite. En effet, cette dernière essaie de se faire croire à elle-même, qu’elle hésite encore entre ces deux hommes, tout en sachant qu’il n’est pas permit de tomber amoureuse de son beau-fils « je respire à la fois l’inceste et l’imposture ». Elle se rend malgré tout compte, par lasuite, qu’il n’est pas permit d’hésiter entre son mari et le fils de celui-ci ; en effet, elle trouve son comportement odieux. Mais malgré tout, nous pouvons souligner que Phèdre commence à devenir folle car en vérité, elle n’a jamais trompé Thésée et n’a jamais eu de relations incestueuses avec son beau-fils. Un début de paranoïa peut commencer à être observé dans le comportement de…