Mutations de l’espace industriel français
III. Les mutations de l’espace industriel
1. De nouveaux facteurs de localisation
• Les anciens facteurs de localisation, comme la présence de matières premières ou d’énergie, jouentbeaucoup moins. Les industries exigent désormais des salariés très qualifiés. La présence d’universités, de laboratoires de recherche ou d’une technopôle est déterminante (technopôle = centre urbain , ouzone située à proximité , disposant d’un fort potentiel de recherche et d’enseignement technologique et des industries de pointe. )
Les moyens de communication jouent également un rôle clé dansl’implantation des industries (la proximité par rapport à la mégalopole européenne est privilégiée). Toutefois, la mondialisation favorise les délocalisations vers les pays d’Asie ou d’Europe de l’Est.Les industries traditionnelles, comme le textile et l’électroménager, sont les plus touchées.CARTE
La coupure opposant deux France de part et d’autre d’une ligne Le Havre-Marseille est toujours d’actualité. L’Est regroupe la majeure partie des régions industrielles.
Il faut cependantdistinguer différents types de région.
• Les régions dynamiques. L’Île-de-France, la plus puissante, est dotée d’une industrie performante et diversifiée (industries de luxe, de pointe, chimie,automobile). Elle bénéficie de la présence de Paris qui concentre les pouvoirs de commandements.
Rhône-Alpes est la deuxième région industrielle de France. Son dynamisme repose à la fois sur lesindustries chimiques, les biens d’équipement industriels et les hautes technologies (technopôle de Grenoble-Meylan).
• Les vieilles régions industrielles. Le Nord, fortement touché par la crise, paraîtréussir sa reconversion : de nouvelles activités s’installent (automobile, avec Toyota, aluminium, avec Péchiney), des technopôles (Villeneuve d’Ascq) attirent les industries de haute technologie….