De lege cel
Le nanisme préserverait du cancer et du diabète !
Selon une étude publiée dans un magasine anglais ( Revue Science Translational Medicine ) et réalisée par Jaime Aguirre-Guevara , endocrinologueen Equateur, et Valter Longo, biologiste cellulaire de l’Université de Californie du Sud , ceux-ci on voulu percer le mystère de l’absence de cancer ou de diabète avec une activité faible de l’hormonede croissance chez les membres d’une communauté (1700 personnes ) équatoriennes atteint du syndrome de Laron vivant dans la Cordillère des Andes. Le syndrome de Laron est une maladie génétique rare,autosomique récessive, dont les sujets atteints présentent les caractéristiques suivantes : une petite taille, un dysfonctionnement des récepteurs de l’hormone de croissance et une incapacité àproduire de l’insulin-like growth factor-1. Le syndrome de Laron n’est pas une forme de nanisme liée à un déficit en hormone de croissance, mais il résulte de la mutation du gène GHR sur le chromosome 5. Lapersonne atteinte grandit mais lentement. Cette maladie les affecte tout particulièrement en raison d’une forte consanguinité dans la communauté.
Pendant 22 ans, Valter Longo (Los Angeles) etJaime Guevara-Aguirre (Quito) ont suivi l’état de santé de 1 700 membres de cette communauté isolée dans les Andes équatoriennes. Une centaine d’entre eux souffraient du syndrome de Laron.
Les 1 600autres membres de la communauté qui ont participé à ce travail étaient pour leur part, de « taille normale ». En collectant des données sur la santé de cette cohorte, les deux médecins ont relevé troisfaits particulièrement intéressants concernant les patients atteints du syndrome de Laron :
* aucun n’a jamais souffert de diabète, même si certains présentent des facteurs de risque commel’obésité ;
* l’incidence des accidents vasculaires cérébraux (AVC) « est tellement faible qu’elle est négligeable » ;
* un seul a déclaré un cancer, au demeurant « non mortel ».
Alors que…