Sujet: Peut-on dire « à chacun sa vérité »?

« Vérité: Du latin veritas, est la qualité de ce qui est vrai. C’est la conformité de l’idée avec son objet, conformité de ce que l’on dit ou pense avec ce qui est réel. » On pense souvent que la vérité est une affaire individuelle ainsi, l’opinion commune soutient sans crainte que l’on peut dire « à chacun sa vérité ». Dire ainsi, par exemple, queles gouts et les couleurs ne se discutent pas est une façon de clore toute discussion éventuelle et subjective de même que de revendiquer une certaine tolérance. Dans ce cas ne parlons nous pas plutôt d’opinion que de vérité? Comment peut-on à la fois avoir sa propre vérité et la partager avec tout un chacun ?

La « Vérité » qui était admise comme inébranlable dans les siècles passés s’étantrévélée fausse, discréditant les valeurs antérieures, Nietzsche proclame :  » Il faut à nouveau peser le poids de toute chose « . (Le Gai Savoir, § 269). L’idée de vérité chez Nietzsche est pour ainsi dire un mensonge. Il l’appréhende de manière très négative, pour lui c’est une tromperie et la vérité pure serait insupportable à regarder en face. Ainsi au lieu de parler de vérité, Nietzsche emploie leterme de « dose » de vérité. Seul les esprit les plus forts et audacieux peuvent supporter de grandes « doses » de cette Vérité . Il nous faut concrètement mesurer la vigueur de l’esprit face à la « dose » de vérité que chaque individu est capable de supporter. La vérité pure serait tellement insoutenable que l’individu qui oserait la regarder en face en mourrait. Ainsi dans chaque dose de vérité quese construit littéralement un individu, on peut alors déceler une part de subjectivité. Puisque que l’être humain est incapable de regarder la vérité en face il se trompe lui-même en ayant tendance à la définir par rapport à la répercussion qu’ont les choses dans sa vie (malheurs, bonheurs…). La vie n’est alors qu’adaptation; l’homme dilue la vérité, il jette un voile sur les choses. Une chosen’est pas systématiquement vraie, sous prétexte qu’elle fonctionne ou prend des tournures avantageuse pour l’individu. La réussite ne fait pas non plus la vérité (d’ailleurs souvent obtenue par des moyens, dans ce cas, peut recommandable). De même, un évènement ou une affirmation, pour ne citer que ces exemples, ne sont pas universellement faux sous prétexte que l’individu n’en a pas trouvél’utilité. Chaque individu se créé donc sa propre vérité, en se voilant la face. Alors la vérité, adapté à chacun, est beaucoup pour révélatrice de l’individu lui-même que de la Vérité avec un grand « V ».Puisque finalement, on se créé notre propre vérité selon les évènements, tournures que prennent les choses, de notre vie. La vérité n’est rien d’autre que ce que chacun construit. Seule la force donton dispose, pour l’affronter, a alors de la valeur. C’est cette force qui nous définie tel que nous sommes. Ainsi, c’est finalement la subjectivité qui est le principale signe trompeur de la vérité.
Plusieurs autres philosophes on tenté d’expliquer à leur manière, Quelle serait vraiment la vérité?

Kierkegaard, philosophe du XIXe siècle, s’intéressa aussi à la question. Il avait cependant unevision de la vérité qui différait beaucoup avec celle de Nietzsche. Contrairement à l’approche négative que faisait Nietzsche du problème, Kierkegaard lui voit la vérité de manière plus favorable. L’important est l’objectivité d’une vérité. C’est même l’une des conditions principale pour qu’une apparente vérité soit une vérité. Mais il ne suffit pourtant pas à une vérité d’être objective pour êtrereçue. Une vérité, tel que notamment une vérité mathématique, de toute objectivité puisque qu’une loi mathématique à été démontrée, peut ne pas être reçue par la totalité des individus. Les démonstrations démontrent le caractère rationnel des voix qui mènent à la vérité. OU il y a savoir, il y a rationalité. Cette rationalité est essentielle à la vérité, il n’y a aucun sens de parler de vérité…