Les réseau sociaux

Introduction :

Défini étymologiquement comme un groupe de personnes ou d’organisations reliées entre elles par les liens et les échanges sociaux qu’elles entretiennent. En effet, à l’origine, les réseaux sociaux avaient un cadre très limité. Mais avec l’évolution des sociétés et notamment avec le libre accès à internet ,on assiste à une multiplication des millions dejeunes nés avec une souris dans les mains arrivant sur le réseau chaque année, des technologies collaboratives qui se banalisent et un désir certain d’investir le champ du relationnel, Internet met en place de nouveaux réseaux sociaux plus larges, plus vastes, plus ludiques mais aussi moins facilement identifiables que ceux auxquels la génération précédente était habituée et à une réorientationdes réseaux sociaux qui vont investir toutes les sphères y compris également la sphère politique dans laquelle ils vont occuper une grande place avec le temps notamment dans la formulation de l’opinion politique et la contestation. D’ où l’interrogation sur les réseaux sociaux et les revendications citoyennes. Ainsi, quel est le rôle des réseaux sociauxsur la perception de l’information, sur la construction de l’opinion publique ? quel est le rôle des réseaux sociaux dans la concrétisation de l’opinion publique et dans le processus de contestation politique ?

I-RESEAUX SOCIAUX NOUVELLE VAGUE DE COMMUNICATION POLITIQUE :

A-GENESE DES RESEAUX SOCIAUX :

Facebook est le mot anglais qui désigne trombinoscope. En 2004,Facebook se cantonnait à l’université de Harvard et ses étudiants, mais va vite connaître un succès sans pareil, jusqu’à devenir public en 2006 et compter 30 millions d’adhérents. Facebook est une application Internet de type logiciel social. Une page personnelle serait un espace de vie pour l’individu. Elle nous renseigne sur son sexe, son âge, son téléphone, ses activités et centres d’intérêtsetc.… Lorsque votre réseau social est constitué, votre page d’accueil Facebook se présente sous la forme d’un tableau de bord vous informant de toutes les actions faites par vos amis. Sur Facebook on pratique une sorte de «microblogging». On est en effet encouragé à informer continuellement sa communauté, en décrivant ce que l’on fait à tous moments de sa journée : “je travaille sur tel dossier”,“j’ai rendez-vous avec untel”, “je prends l’avion pour telle destination” : C’est ce que les sociologues appellent « attention continue ».

On joint des groupes, et on en forme, on publie des photos, et la facilité avec laquelle, en quelques secondes, on peut en informer une foule de gens, permet de préférer souvent l’utilisation de Facebook à celle de l’email.

Facebook s’est donc vitevulgarisé et a perdu son côté snob et nous vivons avec cet outil une sorte de disparition des classes sociales car le bavardage mondial, devient un bavardage de salon. Il s’agit bien là d’une nouvelle forme de sociabilité.

On peut définir le capital social comme l’ensemble des ressources qu’un individu peut obtenir au travers de ses relations sociales. Ce capital existe toujours de façon potentielle :il faut le mobiliser à un moment donné pour le rendre efficace. Comment alors penser que ce réseau puisse apporter quoi que ce soit d’important à l’individu ? Des individus éloignés et avec qui l’on entretient que des relations épisodiques peuvent-ils sérieusement être considérés comme des éléments importants du capital social ? En effet, ce sont les relations de type « connaissances » qui sontsusceptibles d’apporter le plus à l’individu, comparativement aux relations de type « ami ». Si on distingue entre les liens « faibles » (connaissances, personnes que l’on voit peu, de façon irrégulière, et avec qui on partage peu) et les liens « forts » (l’exact contraire, donc), on est en droit de parler de « la force des liens faibles ».

L’explication est, comme souvent, relativement…