A-t-on le devoir de faire le bonheur des autres et quel poids accorder à un sondage sur les « valeurs » et les conduites humaines par rapport à une conception idéale de la moralité ?
À-t-on le devoir de faire le bonheur des autres?
Dès le début de l’enfance, elle fait partie de la vie. Dans les fins d’histoires que racontaient les parents, à la fin des films, même les lois et les règles sont basées sur elle. Le fait est que la société est basée sur la morale. L’homme doit constamment choisir entre le bien et le mal. Si l’être humain veut faire le bien, alors ildoit faire le bonheur des autres (moralement parlant). Et ce, puisque, selon l’une des définitions vue pendant le cours, la morale est une Science du bien ou du mal, une théorie de l’action humaine en tant qu’elle est soumise au devoir et pour but le bien.
Mais doit-on faire le bonheur des autres ? Si le bonheur est axé sur les plaisirs on ne doit pas faire le bonheur des autres. Prenonsl’exemple d’une personne qui donne un poisson à un autre. Ça va lui faire plaisir, mais ce n’est que temporaire. Par contre, si tu lui montre à pêcher, il aura constamment ce plaisir et par le fait même on aura pas à lui donner du poisson, car il sera capable lui-même ; il sera plus indépendant. C’est dans ce sens que nous devrions faire le bonheur des autres. Prenons comme exemple un professeur qui aideun élève. Cette entraide pourrait être un déterminant de la bonne humeur de l’élève et, par le fait même, du professeur, car il a aidé quelqu’un. De plus, cette aide peut augmenter l’estime de soi de l’enseignant. De plus, l’enseignement reçu aide à l’enfant pour son développement intellectuel. Selon St-Exupéry, si tu veux comprendre le mot bonheur il faut l’entendre comme récompense et non commebut. Bref, le bonheur doit être construit par la personne elle-même. Elle peut aidé à atteindre le bonheur sans toutefois lui donner sans que la personne aie penser ou réfléchie. Prenez l’exemple de la personne qui aime lire(pas des romans, mais des articles de journaux par exemple) . Dans ce cas, l’auteur est la source de son bonheur, car il permet à la personne concernée de réfléchir, depenser, de se remettre en question, etc. Il favorise son développement intellectuel. Si l’auteur n’avait pas écrit cette œuvre, la lectrice n’aurait pas pu en bénéficier, et si le lecteur ne le lisait pas, l’auteur ne sera pas aussi fière de son propre travail.
Maintenant, la réponse à la question est vraisemblablement : Oui. Les hommes sont faits pour s’entraider. L’homme complète la femme,l’enfant complète les parents et vice versa. On doit faire le bonheur des autres, mais il est de notre devoir respecter certains critères (selon les notes de cours). Premièrement, le devoir est une question de pouvoir, car l’homme ne doit pas dépasser ses limites. Prenez par exemple, une personne pauvre qui veut donner de l’argent, mais elle ne peut point donner ce qu’elle n’a pas. Deuxièmement, ilfaut traiter les cas similaires de façons similaires. Exemple : si quelqu’un aide un pauvre, il doit logiquement en aider d’autres autrement c’est de la discrimination. Finalement, l’homme ne doit pas faire le bonheur si c’est pour le nuire. Par exemple, si pour faire le bonheur d’un ami, il faut tuer quelqu’un d’autre, alors, même si la personne qui l’accompagne veut l’aider, il doit y réfléchir.Logiquement, il décidera de ne pas le faire, car c’est mal.
Pourtant, il arrive que l’homme dépasse ses limites. Bien sûr, il ne réfléchit pas avant d’agir. C’est pourquoi il le fait. Oubliant son instinct de conservation, il tente de sauver les autres tel un pompiers ou un policier. Si un homme réfléchit à toutes les conséquences, habituellement négative, il n’aura pas tendance à passer àl’action. Dans ce sens, il est possible de faire le bonheur des autres instinctivement. Prenons, par exemple, une mère voulant sauver la vie de son enfant en le protégeant. En mettant, sa vie en péril, elle permet de faire le bonheur de son enfant, cat il peut poursuivre sa vie et en profiter. Si la mère meurt, l’enfant aura, minimalement, une vision positive de sa mère, car pour celui-ci…