Geopolituqe mo
Avec la conjonction des activités proliférantes de l’Iran et la commémoration du 60ème
anniversaire du bombardement d’Hiroshima et Nagasaki, l’actualité de l’été 2005 rappelle la
nature paradoxaledes armes nucléaires : pour de nombreux Etats la possession de l’arme
nucléaire demeure valorisée, conférant à la fois le statut de puissance nucléaire et une carte
maîtresse en matière de défense.L’emploi de l’arme nucléaire fait l’objet d’une condamnation
universelle qui s’apparente à un tabou. L’arme nucléaire est par excellence l’arme de la
Raison d’Etat, de l’intérêt national « pur »,garantissant les intérêts vitaux et la survie de la
nation, cette conception « souveraine » de l’arme nucléaire étant le mieux incarnée par la
doctrine française.
Alors que la France demeure ladémocratie qui accorde la place la plus importante à la
dissuasion nucléaire dans son système de défense, qu’elle consacre une part significative de
son budget militaire aux crédits nucléaires,l’analyse du cas français s’avère particulièrement
heuristique pour comprendre le rôle et l’impact des normes internationales concernant l’usage
de la force, dans le domaine nucléaire. De surcroît, la Francea connu depuis la fin de la
guerre froide des évolutions significatives de sa stratégie nucléaire.
Au-delà, il s’agit d’entamer une analyse plus générale de l’évolution de la politique
françaisede dissuasion nucléaire française depuis la fin de la guerre froide1
Quels sont les facteurs qui président aux évolutions de la stratégie nucléaire française ?
Quelles sont les dynamiques quiconduisent la France à amender sa stratégie nucléaire ? Dans
quelle mesure ces changements sont-ils provoqués par les évolutions du contexte stratégique
et les rapports de puissance ?
où les intérêtsvitaux du
Royaume-Uni n’étaient pas en jeu ; c’est également le cas de l’Afghanistan
configuration du conflit rend peu pertinent le recours à l’arme nucléaire2
Le projet de bouclier…