Effroyables jardins

PRESENTATION DU ROMAN :
Effroyables jardins est un roman de Michel Quint publié en 2ooo. Ce récit raconte l’histoire d’un jeune garçon vivant mal le fait que son père instituteur exerce la profession de clown à ses heures perdues. Gaston, ami de la famille décide alors de lui raconter l’histoire qui a provoqué cette vocation de clown… Ce dernier lui apprend alors le passé courageux etaventureux de son père résistant anonyme lors de la seconde guerre mondiale. Gaston et son père ont dynamité un transformateur électrique d’une gare au nord de la France afin d’aider et de faciliter le débarquement des Alliés. Ils sont alors emprisonnés comme otages par les Allemands qui ignorent leurs faits : si les auteurs du sabotage ne se livrent pas, les quatre otages retenus seront fusillés… Lors decette capture, un soldat-clown les fait énormément rire comme jamais auparavant. Ce qui les aide à supporter les conditions effroyables de leurs détentions.
LES PERSONNAGES :
– Le fils
– Gaston
– Le père
– Nicole
– Le soldat-clown

A cause des différents point de vue, au début du récit nous ne pouvons pas décrire objectivement les différents personnages. Par exemple au début du roman lepère est présenté étant maladroit (référence a Charlot) et exécrable se souciant guère de l’état de sa famille et passant sa seconde profession de clown avant ses proches. Alors qu’à la fin du roman (lorsque le narrateur est adulte : il prend alors du recule), on admire se père, ancien résistant ayant accomplie un devoir de mémoire. On peut alors mieux le comprendre

C’est également le caspour Gaston et Nicole. Au début du roman on a « pitié » de ses 2 personnages qui ont un caractère anodin et insignifiant« de pauvres vies ». Le narrateur, au début du récit les décrit avec ironie et un langage familier : « bécasse dodue », « grand con a lunette ». A la fin du récit et en connaissant le secret de famille on apprend que ces 2 personnages sont des gens fort admirables, simples etdignes. Le narrateur regrette même de les avoir autant méprisé « je me foutrais des baffes de les avoir méprisés. »

Bernh apparaissait à nos yeux au début comme étant un gardien de prison hostile, faisant partie du peuple Allemand, ce qui est pour cette époque indigne et en apparence « niais », « benêt », « demeuré », et « simplet ». Vers la fin du livre, il est pour nous un homme admirable,marquant et extraordinaire grâce en autre a ses valeurs humanistes et son humour.
LA MORAL
La visée morale est présente dans l’extrait car, comme veut le manifester le clown présent au procès, il s’agit de ne pas oublier. Ce récit est construit sur une énigme (le clown) non seulemnt pour attiser la curiosité du lecteur, mais aussi pour faire image : le mystère du passé, qui s’efface, doit êtrerecherché et revivifié par des gestes, des actes…
Le récit produit aussi de nombreuses émotions : la peur, grâce à l’identification aux jeunes garçons en attente d’être fusillés ; la surprise et l’incompréhension devant le personnage du soldat jongleur ; enfin le rire, celui des adolescents soulagés : « Le rire est une victoire, toujours, il conjure la douleur et le mal. La mort ne peut riencontre le rire » (M. QUINT)

SITUATION DES DIFFERENTS PASSAGES
Après une première partie évoquant, en narrateur externe, le procès Papon. C’est un chroniqueur évoque la présence mystérieuse d’un clown au procès Papon, faisant des premières lignes une énigme, que la narration éclairera progressivement, les dernières pages apportant la réponse définitive.
Ensuite la narration, à la premièrepersonne, est faite par un jeune garçon, Lucien, dont on apprend qu’il a honte des spectacles que fait son père, instituteur, déguisé en clown. On est dans les années 1950.
Le récit est ensuite pris en charge par un 3e narrateur Gaston (après notre extrait) qui plonge dans la passé du père et de l’oncle pour expliquer pourquoi le père donne des spectacles de clown, en quoi ce geste est un hommage et…