Faut-il avoir peur de la mondialisation ?

Introduction : La mondialisation, qu’elle soit ou non une réalité, suscite des sentiments ambigus surtout parce que la majeur partie des individus en ontune vision floue et la voit parfois comme une menace obscure… Ces peurs sont elles pour autant justifiées ?
Nous parlerons des peurs liées à la perte des identités culturelles et des peurs liées auxnouvelles lois de l’économie.

I- Vers une disparition des particularismes ?

– La mondialisation, telle qu’elle nous est parfois présentée, tend à dissoudre les frontières entre les individus, àmélanger les traditions et les cultures.
Les EU, première puissance mondiale, a une influence considérable et le phénomène de mondialisation est parfois vu comme une américanisation du monde quimenacerait les cultures traditionnelles, uniformisant les modes de vie.

– Preuve qu’elle fait peur, la Mondialisation aurait des ennemis, comme l’affirme D. Cohen dans son ouvrage, la Mondialisationet ses ennemis. Parmi eux, les mollahs qui luttent contre ce qu’ils perçoivent comme une O du monde et qui arment la guerre des civilisations.
S. Huntington parle lui d’un choc des civilisations,d’un réveil identitaire qui renforcerait au contraire les particularismes au lieu de les effacer. L’anti-américanisme est d’ailleurs particulièrement fort dans les régions islamiques.
Un autre ennemide la mondialisation serait les altermondialistes qui voient dans le mondialisation la diffusion du capitalisme et l’accroissement des inégalités. Leur slogan « un autre monde est possible ».Pourtant, on peut se demander si la mondialisation est véritablement observable au quotidien ?

– En réalité, pour paraphraser Robert Solow, on peut affirmer que l’on « voit » la mondialisation partoutsauf dans les statistiques. La France, par exemple échange moins de 10 % de son PIB avec le RDM, les EU 12%.
Alors, oui, nous voyons des Mc Donald à chaque coin de rue, des films américains ds ts…