L elargissement ue aux peco

LES CONSEQUENCES DE L’ELARGISSEMENT
DE L’UNION EUROPEENNE AUX PECO

Licence 3 Sciences Economiques

Sommaire

1 Introduction 3

2 Cadre macroéconomique de l’integration 4
2.1 Convergence, politique monétaire et de change 4
2.1.1 Influence du régime de change sur la sphère réelle et financière 5
2.1.2 Choix de la politique monétaire 7
2.1.3 Décisionde régime de change et objectif de la politique monétaire 9
2.2 Le déficit courant 10
2.2.1 Estimation du solde courant soutenable par contrainte de solvabilité 10
2.2.2 Les risques de retournement 13
2.3 Croissance et flux commerciaux 14

3 Illustrations et prévisions 15
3.1 Convergence nominale 15
3.2 Dettes publiques 17
3.3 Les flux commerciaux et indicateursde croissance 18

4 Conclusion 22

5 Bibliographie 23

Bibliographie complémentaire 23

Introduction

L’élargissement de l’Union Européenne se poursuit avec l’adhésion de huit pays d’Europe centrale et orientale (PECO) en 2004 dont l’Estonie, la Hongrie, la Pologne, la Lettonie, la Lituanie, la République Tchèque, la Slovaquie, la Slovénieainsi que deux pays méditerranéens : Malte et Chypre puis en 2007 avec l’entrée de la Bulgarie et de la Roumanie.
Pour leur accession à l’Union Européenne, ses pays ont dû satisfaire aux critères de convergence réelle (Traité de Copenhague-1993) dans la phase de pré adhésion portant sur la mise en place des « acquis communautaires » (critère politique : existence d’un état de droit et critèreéconomique : fonctionnement d’une économie de marché, ils ont donc rendu leurs institutions compatibles avec les règles de l’UE).
Puis durant la phase suivant l’adhésion, les pays accédants ont dû répondre aux critères de convergence nominale. Ils doivent poursuivre ou engager des politiques économiques respectant les cinq critères du traité de Maastricht (1991), portant sur : le tauxd’inflation qui ne doit dépasser 1,5% du taux moyen des trois états membres ayant le meilleur taux, le taux d’intérêt nominal de long terme qui ne doit être supérieur à 2% du taux moyen des trois membres présentant les taux d’inflation les plus bas, le taux de change qui doit avoir respecter depuis au moins deux ans les marges de fluctuations du mécanisme du taux de change (MCE2) et le critère des financespubliques : le déficit annuel doit être inférieur à 3% du PIB et l’endettement public devant resté inférieur à 60% du PIB.
La finalité des deux phases précédentes est d’aboutir à la dernière étape de l’ UEM (Union Economique et Monétaire), l’entrée dans la zone euro via le MCE2.
Les pays s’engagent donc à rejoindre le MCE2 (SME bis) lorsqu’ils y seront prêts (une fois respecter lescritères nominaux). Le MCE2 est une période transitoire où les nouveaux entrants prouvent leur stabilité macroéconomique pour l’intégration à la troisième phase de l’ UEM, l’adoption de la monnaie unique.
Les critères de convergences sont des variables qui servent à exprimer le degré d’homogénéisation des économies et qui n’ont pas évolués depuis les premières mises en œuvre avec le Pacte destabilité et de croissance.
L’adhésion de ces nouveaux pays s’est déroulée dans un contexte macroéconomique très différent des premières accessions. Les pays concernés présentent une situation particulière quant à leur position politique et économique. Les nouveaux entrants ont vécu une transition vers le monde capitalistique. Ils rejoignent donc une zone déjà bien intégrée sans que leur transitionn’ait totalement aboutie.
De ce fait, leur adhésion à l’union européenne a soulevé différentes questions et analyses portant sur les conditions pour maintenir une stabilité macroéconomique.
En effet, l’entrée dans l’UE présente un choc économique majeur pour ses pays (avec une position de rattrapage) plus que pour les membres de l’union. Les indicateurs macroéconomiques sont très…