Socio
DÉCOUVRIR LES FACTEURS FAVORABLES LIÉS AU STRESS ET AU BURNOUT (ÉPUISEMENT PROFESSIONNEL)
DÉFINITION DU STRESS
Le stress est une réaction, d’ordre physiologique et/ou psychologique, provoquée par l’organisme lorsqu’il sollicite une adaptation devant une situation difficile. Il peut s’expliquer à l’aide de trois éléments principaux. D’abord, l’agent de stress de départ est en fait unstimulus qui provient de diverses sphères telles que physique, mentale, sociale ou émotionnelle. Ce stimulus, auquel l’individu doit s’ajuster, peut différer d’une personne à l’autre et d’une situation à l’autre. Effectivement, le stimulus ressenti lorsque quelqu’un reçoit une contravention ne sera pas de la même envergure que quelqu’un qui ressent le stress concernant un déménagement prochain. Lestress peut aussi provenir d’un dérèglement d’ordre physiologique, car il peut arriver que le corps ait besoin d’effectuer des modifications par rapport au froid dans son fonctionnement normal pour se défendre. Ensuite, l’observation de réactions physiologiques subites peuvent être observables telles que l’augmentation des pulsations cardiaques, l’augmentation de l’adrénaline ou encore la contractionde vaisseaux sanguins qui permettent au corps de se préparer à résister à la situation difficile qui approche. Enfin, l’attitude face à la situation de stress correspond au troisième élément. C’est alors le cerveau qui envoie un message aux glandes endocrines qui, elles, agissent en fonction de l’ampleur de la situation (Dumoulin, 2003).
Selon l’endocrinologue Hans Selye, trois phases sontidentifiables à la suite du stimulus produit par le corps lorsqu’une situation stressante se présente. D’abord, le corps connaît la phase d’alarme. Les glandes surrénales relâchent de l’adrénaline et différentes hormones afin de permettre au corps d’être prêt à réagir. C’est donc dans cette phase que les perceptions, les réflexes et la force musculaire du corps se renforcent, lui permettant de sepréparer à affronter ou à esquiver la situation occasionnant le stress. La deuxième phase est celle de résistance qui correspond au moment où une multitude de mécanismes se mettent en branle et où le corps libère d’autres hormones contribuant à la prise de décision d’actions adéquates. À ce stade, lorsque la situation est finalement résolue, le corps se détend et éprouve une lassitude quidisparaîtra avec un peu de repos. Par contre, il y a des situations où le corps ne peut connaître ce soulagement, car soit la situation n’est pas réglée, soit elle est trop fréquente ou soit le système nerveux n’est pas capable d’en terminer avec la phase de résistance. C’est alors que la troisième phase s’enclenche : la phase d’épuisement. Lorsque le métabolisme se retrouve dans cette dernière, sesmécanismes de réaction sont sans cesse en marche. Cette constance en vient donc à créer des désordres physiologiques qui affaiblissent l’organisme. Si cette phase persiste de façon continue et intensément, le stress serait capable d’entraîner le décès de la personne qui le vit (Dumoulin, 2003).
L’EUSTRESS et LE DISTRESS
À chaque jour, l’être humain a besoin de ressentir un minimum de stress afind’être en mesure d’accomplir des objectifs d’envergure, des échéanciers et de surmonter des défis personnels. Dans ces cas-ci, le stress n’est pas considéré comme étant néfaste pour l’individu, car au contraire, il est positif. Le terme utilisé pour désigner ce type de stress est l’eustress. Ce dernier est alors nécessaires pour nourrir la motivation, la performance et de trouver les ressourcesnécessaire à la réussite de ce qui lui procure cet eustress (Josse, 2007). Le docteur Marios Kyriazis, directeur de la British Longevity Society, affirme même que le bon stress amènerait les gens à paraître et à se sentir plus jeunes lorsqu’ils sont confrontés à du bon stress. Après des expériences avec ces patients, il a pu tirer la conclusion que l’eustress « renforce les mécanismes naturels de…