Plan maroc vert
Plan Maroc Vert
L’agriculture a été toujours un secteur stratégique, mais le secteur croule sous des problèmes cumulés depuis l’indépendance « 71 % de la surface agricole sont composés de terrains de moins de 5 hectares et que les céréales dominent les cultures avec un rendement très faible.
Cette situation implique une fragilité du tissu des acteurs agricoles qui subissent les aléas de labranche. Résultat : le poids de l’agriculture agit souvent négativement et dans la durée sur la croissance, la balance commerciale et le développement du monde rural.
Dans un contexte mondial marqué par la sécurité alimentaire, le changement climatique, la hausse des prix des produits agricoles, la responsabilisation des producteurs, la lutte contre la pauvreté, le Maroc a été contraint derevoir sa stratégie agricole dans un sens de mise à niveau, de restructuration et de redéfinition des missions.
C’est dans cette perspective que le nouveau Plan Maroc Vert a été élaboré et ce, pour rendre l’agriculture le principal moteur de croissance de l’économie nationale dans les 10 à 15 prochaines années.
C’est en avril 2008 que le gouvernement marocain a adopté la stratégie du « Plan MarocVert » afin de relancer l’économie du secteur agricole. Cette nouvelle politique a pour finalité la mise en valeur de l’ensemble du potentiel agricole du territoire afin de répondre à quatre objectifs principaux constituant à l’heur actuel un enjeux important pour l’économie nationale. Ces objectifs sont :
• L’amélioration des revenus des petits agriculteurs et assurer une bonneorganisation, structuration et encadrement du secteur
• La garantie de la sécurité alimentaire de 30 millions de marocains
• La protection des ressources naturelles des différentes régions
• L’intégration de l’agriculture marocaine au marché national et international
Sur le plan économique, cette stratégie a pour ambition de multiplier par 2,5 la valeur ajoutée du secteuragricole, et ce sur une période de 10 ans seulement : comment ?
En favorisant d’une part les investissements dans le secteur agricole de prés de 150 milliards de Dh d’ici 2020. et d’autre part, en augmentant d’une manière spectaculaire les niveaux de productions de certaines cultures dont notamment les olives, les agrumes, les maraîchage et les fruits.
Pour la mise en place de cettestratégie, le ministre de l’agriculture et de la pêche maritimes a mis l’accent sur le défit de l’exécution en reformant le ministère de tutelle.
Il a relevé que ce plan a également abordé la réforme du statut des chambres d’agricultures qui est de nature à consolider les missions de ces chambres et leur porté régional.
LES PLIERS
Pour que toutes ces idées donnent corps à une stratégie cohérente,l’on recommande que celle-ci soit axée sur une approche globale destinée à tous les acteurs selon leurs objectifs, sur la base de deux piliers :
? Le premier plier porte sur le développement d’une agriculture moderne répondant aux règles du marché en s’appuyant sur investissement privés à travers le financement de 1000 projets tant dans la production que dans les industriesagro-alimentaires d’un coût de 10 à 15 milliards de DH par ans.
? Le deuxième pilier concerne l’accompagnement solidaire de petite agriculture, à travers l’amélioration des revenus des agriculteurs les plus précaires, notamment dans les zones enclavées. Dans ce cadre, il sera procédé au financement de 545 projets dits « sociaux » par le fonds Hassan II pour le développement économique et social. Ces projetsseront inscrits dans le cadre d’un plan régional basé sue 3 axes visant la reconversion des agriculteurs précaires dans les activités à haute valeur ajoutée et moins sensibles aux précipitations.
Il s’agit aussi, d’encourager les projets de production intensive dans les domaines aussi bien de production animale que végétal ; à travers l’encadrement des agriculteurs et leur qualifications…