Le doute
Les doutes, c’est ce que nous avons de plus intime.
Albert Camus
Comme illustre le célèbre auteur de La peste dans cette citation, le doute est un don qui est propre a l’humanité, car cette faculté nécessite d’être doué de raison.
Au cours d’une existence, le doute peut se présenter à nous de diverses marinières face a des sujets diverse et varié
– comme un choix :Dois-je prendre la pilule rouge ou la pilule bleue ?
– comme une hésitation : et ce que je dois choisir Edouard le vampire plutôt que Jacob le loup garou
-ou enfin comme une décision à prendre face a un cas concret imminent : quel sauce dois je prendre avec mon kebab ?
Certain philosophes ont utilisé, utilisent et utiliseront le doute comme un mode de pensé ou un outilpour évoluer dans leurs réflexion ou même dans leurs mode de vie.
En effet, le doute est par définition une remise en cause de ce que nous connaissons, du monde, de la vie, des autres, de nous, …
Mais alors, le problème que l’on peut avancer serait celui concernant l’utilité d’une faculté.
Pourquoi doute-t-on ?
Peut-on considérer le doute comme une fin en soi ?
Le doute nous fait ilavancer ou alors contribue t’il à nous faire stagner dans notre réflexion intellectuelle ?
Nous verrons dans cette dissertation quel est l’utilité dans quelle mesure peut-on se permettre de juger de son utilité.
Selon la façon dont le doute peut être pensé, il peut admettre différentes utilités.
Au cours de leurs réflexion, les philosophes ont utilisé comme outils de recherche, et celui-ci n’estalors qu’un moyen de pousser encore plus loin sa réflexion.
Déjà, des l’antiquité, Les philosophes coïncideraient le doute comme nécessaire a la connaissance, car il remet en cause l’origine de cette dernière avant d’établir un savoir qui serait basé sur cette connaissance remise en cause.
« La seul chose que je sais, c’est que je ne sais rien »
Socrate
Dans cette phrase, sans remettreen doute la totalité des connaissances de son époque, il ne doute pas que les faits, les expériences sur lesquelles la connaissance se base aient existé mais bien de la connaissance que l’on en a retiré.
Il nous est possible de rapporcher cette idée de celle que Descartes propose dans son Discours de la Méthode, dans lequel il propose l’idée selon laquelle le fait même de douter nous permet de neplus avoir à douter.
En effet, selon l’auteur, le doute que l’on peut avoir face à la connaissance, ne nous permet non pas de nous enfermer dans un monde de doute mais plutôt de nous permettre d’acquérir une vérité absolue dont il nous sera impossible de douter.
« Cogito ergo sum »
Descartes
En effet, il fait référence au fait au postulat que le simple fait de douter nous permet d’êtreconscient que l’on doute. En partant d’un fait infalsifiable et vérifiable, l’humanité fondera l’ensemble de ses connaissances sur un fait dont il nous serait impossible de douter vu que l’on en connaît l’origine.
Cependant, il n’en a pas de même pour des philosophes que l’on qualifiera de sceptique qui doutent de tout même d’eux même.
Certain philosophe ayant repris les idées de Descartes ontémis l’hypothèse que douter d’un concept aussi fondamental que le doute revenais à douter de son existence même. L’idée de douter pour acquérir une vérité absolue n’a pas de raison d’être sauf pour remettre en question l’être et le fais de savoir que l’on est.
« Apprendre, c’est ce souvenir »
Socrate
Dans cette phrase, le philosophe compare l’apprentissage, c’est-à-dire l’assimilationde connaissances a un souvenir, ce qui reviendrait à dire que ces connaissances sont déjà présentes chez l’élève. Or si l’on devait définir un souvenir, ce serait l’ensemble des impressions, des objets qui évoque ou rappelé quelque chose a celui qui se souvient. Donc par conséquent, remettre des faits, dont on a été témoin et dont on a connaissance, en question reviendrait à remettre en cause…