L’integration des etrangers a la communauté politique francaise

Faut-il intégrer tout les étrangers à la communauté politique française ?

Thème Général : La participation du citoyen à la communauté civique

SOMMAIRE

INTRODUCTION

A. ÊTRE CONTRE L’INTÉGRATION DES ÉTRANGERS À LA COMMUNAUTÉ POLITIQUE FRANCAISE

B. ÊTRE POUR L’INTÉGRATION DES ÉTRANGERS À LA COMMUNAUTÉ POLITIQUE FRANCAISE

LEXIQUE

BIBLIOGRAPHIE

INTRODUCTIONNous allonsrépondre à des questions fondamentaux à l’entame de notre sujet et qui pourra nous servir à avoir une idée de la situation actuelle des étrangers en France.
Tous les habitants de la France sont-ils des citoyens français ? En principe, sont citoyens français les personnes ayant la nationalité française et jouissant de leurs droits civils et politiques (ex : droit de vote).
En effet, la qualité decitoyen est d’abord liée à la détention de la nationalité. Ce lien est très fort en France à la différence de certaines démocraties (ex : certains pays scandinaves).
Mais, si la nationalité est une condition nécessaire, elle n’est pas suffisante. Au sens strict, il faut aussi jouir de ses droits civils et politiques. Cette condition semble, d’un point de vue juridique, exclure de la citoyennetéles mineurs, les majeurs sous tutelle et les personnes déchues de ces droits par les tribunaux.
Toutefois, le lien traditionnel entre nationalité et citoyenneté tend à s’estomper sous l’effet de la construction communautaire. En effet, depuis le traité de Maastricht de 1992 (et la révision de la constitution française qui l’a suivi), les ressortissants d’un État de l’Union européenne résidantdans un autre État de l’Union que le leur peuvent participer aux élections municipales et européennes et s’y faire élire. Ils sont ainsi dotés d’un des éléments essentiels de la citoyenneté, le droit de vote.
En revanche, les étrangers d’origine non communautaire ne peuvent pas, aujourd’hui, participer aux élections politiques en France. Ils peuvent néanmoins voter aux élections professionnelleset universitaires.
Reste un cas particulier, celui de la superposition de deux citoyennetés qui existe désormais en Nouvelle-Calédonie (citoyenneté française et citoyenneté néo-calédonienne).
Enfin, si les critères objectifs pour définir les citoyens français sont de nature juridique, il faut rappeler que la citoyenneté n’est pas qu’un concept de droit définissant les droits et les obligationsdes citoyens envers la collectivité politique, mais également un ensemble de rôles sociaux et de qualités morales.
L’intégration de personnes étrangères semblent être en bonne voie mais ils restent tout de même des obstacles à cette intégration. Être français est aussi bien un lien morale indissociable qui donnent droit à des privilèges tel que les doit de vote ou autres. Certains français sontcontre car ils n’ont pas cette culture si particulières mais d’autres sont pour une intégration « français-europe » ou plus. Nous allons peser le pour et le contre et expliquez ces arguments qui peuvent donner raison à l’un ou à l’autre.

Pourquoi être « contre » l’intégration des étrangers
à la communauté politique française ?

Le vote, une affaire de français !
La proposition de loi quinous est soumise aujourd’hui a pour objet d’accorder le droit de vote, et l’éligibilité aux élections municipales, aux étrangers résidant en France. Cette idée est si novatrice qu’elle faisait déjà partie des fameuses « 110 propositions » du candidat Mitterrand. Étrangement, aucun texte sur ce sujet n’avait été inscrit à l’ordre du jour au cours de sa présidence.Cette volonté politique est aussibien illégitime qu’incohérente.Il est évident qu’on ne peut différencier citoyenneté et droit de vote, ce dernier étant indissociable de la nationalité Française. Il existe un lien intime entre ces notions car on ne peut être citoyen français sans avoir la nationalité française et on ne peut voter si on n’est pas citoyen. Tel est le sens de l’Histoire française. Chaque pays à sa propre histoire et…