Exposé sur les frontaliers

« 54’100 FRONTALIERS TRAVAILLENT A GENEVE, UN NOMBRE EN HAUSSE»
Tribune De Genève

Le nombre de travailleurs frontaliers a augmenté dans les cantons de Genève et Vaud en raison du retour de lacroissance économique.

En 2009, il y’avait 52’700 frontaliers actifs à Genève, alors que mi-2010 on en dénombrait 54’100, soit une hausse de 1400 individus en six mois. Quant au canton de Vaud, lesfrontaliers sont passés de 16’800 à 17’400, ce qui représente une hausse de 600 individus en six mois.

En 2009, le nombre de frontalier étranger avait progressé mais de manière moins importante avecune hausse de 200 personnes à Genève et 300 personnes dans le canton de Vaud.

En 2009, le taux de chômage avait considérablement augmenté dans les cantons de Genève et de Vaud, ainsi que lesdépartements français de l’Ain et de la Haute-Savoie (surtout du côté français). Il était de 8,5% dans les territoires français frontaliers du canton de Genève début 2010.

L’augmentation du nombre dechômeurs frontaliers dans l’Ain et la Haute-Savoie, soit des personnes dont le dernier emploi était exercé en Suisse, est étroitement liée à la hausse du chômage du côté français.

Fin 2009 on dénombre6000 chômeurs dans les départements de l’Ain et de la Haute-Savoie dont le dernier emploi était pratiquer sur le territoire suisse. Mais en 2010, la sortie de la crise semble avérée des deux côtés dela frontière. En suisse le chômage a commencé à baisser début janvier, et en France un peu plus tard, soit à la mi-année.

L’espace transfrontalier n’a pas perdu son activité avec la crise. Lacroissance de la population est de 1,2% par année en moyenne.

En 1999, la population de l’espace transfrontalier (Genève, Vaud, Ain et Haute-Savoie) était de 2,1 millions d’habitants. Fin 2007, elle estpassée à 2,4 millions d’habitants.

Notre avis:

Les frontaliers sont vus de deux façons en Suisse:

D’une part, ils prennent les postes dont les Suisse ne veulent pas forcement occuper…