« Compréhension et politique », dans la nature du totalitarisme
Hannah Arendt
« Compréhension et politique », dans La nature du totalitarisme
L’objet : La possibilité ou non-possibilité de comprendre le totalitarisme sur de base scientifique.
La thèse :Il n’est pas possible de le comprendre totalement parce que notre compréhension est basée sur des concepts définis par des mots, dont le sens est en mouvement, il est donc « encore plus » impossible deprévenir d’autre manifestations semblables au totalitarisme.
Arg 1 : Ce n’est pas possible de comprendre le totalitarisme de par la nature même du processus de compréhension qui utilise des motsqui sont reliés à des concepts définis par d’autres mots, etc. dont le sens n’est pas commun ou stable dans le temps.
Premièrement parce que les mots tentent de définir une réalité infinie et enévolution et ne peuvent donc par être complet et encore moins définitif.
Pour le peuple l’essence qu’il accorde à certains mots (les précompréhensions) est en perpétuel changement et dans lespériodes de grand changement les mots perdent toute leur valeur symbolique qui doit être remplacé, mais toujours à rebours de l’apparition des nouvelles réalités. La compréhension n’est donc jamaisd’actualité est toujours celle du passé.
La compréhension peut être détournée de sa base qui devrait être l’expérience et les mots issus de cette expérience (les précompréhension) par le procédé de lalogique qui peut devenir une logique commune et être donc, se confondre avec les précompréhensions et la compréhension par le fait même.
Arg 2 : Ce n’est pas possible de comprendre letotalitarisme de par la nature même du politique.
Le politique est basé sur les relations entre des hommes qui sont éphémères et donc toujours renouvelé. Le politique n’est donc pas stable, ne peut doncpas être prévu.
Le politique aussi est toujours en mouvement dans l’histoire, il n’a pas de fin, le totalitarisme tel que vue au 20e siècle n’est qu’un événement de l’histoire du totalitarisme…