Republique

La Seconde République
1848-1852.
INTRO :
Nous sommes en pleine Monarchie de Juillet. : Louis Philippe, après seulement 18 ans de règne, (son arrivée au pouvoir date de Juillet 1830) se voit renversé durant la Révolution du 22 au 25 Février 1848
Raisons de ce soulèvement ?
* Grave crise, économique et sociale.
*La crise,commencée en 1845, s’est étendue à presque tte l’Europe en 1946. Il s’agit, tt d’abord, d’une crise agricole, qui frappe une pop française, alors rurale à 75%. La maladie de la pomme de terre, la raréfaction du blé, du seigle et de l’orge, la hausse du prix des céréales de mars à juillet 47 expliquent cette crise. Et si certaines régions, telles le Rhône ou Marseille, apparaissent plus abritéespar la crise, des zones comme la Loire et le centre souffrent de la disette.
*D’autre part la crise ne tarde pas à devenir industrielle, commerciale et financière :
« En 1846 et 47, (…) vague énorme de vie chère, chômage, baisse du taux de salaire superposant leurs effet »(Ernest Labrousse). Les industries de la laine, du coton et du chanvre st touchées (Cotonnades à Rouen, Lainage à Lille) Leschantiers de chemin de fer débauchent de la main d’œuvre dès 1847.
*Cette crise révèle par ailleurs la fragilité de la structure bancaire française : A l’exception de qq banquiers ( Rotschild, Laffite), la plupart des banques n’ont pas su assurer les investissement nécessaires à la bonne marche de l’industrie.<-- Endettement, emprunt de 250 M à la BdF.
Fin des 47s placées sous le signe d’unegrande incertitude et d’une réelle précarité de la conjoncture économique.
* Une certaine usure du pouvoir : L’orléanisme de Louis XVIII crée un véritable individualisme, qi s’accommode à l’époque d’un suffrage censitaire (Seuls 250 000 ren shang 35 M d’hab ont le dt de vote). Durant la monarchie de juillet, ce libéralisme devient de + en +conservateur( bien qu’il s’agisse à la base d’un mvtde gauche, et ce, de 1815 à 1830), et le désintérêt grandissant de l’Etat, dn les 30s et 40s, à propos des questions sociales, est très contesté.
Le mot « social » pd à cette époque, son sens moderne..
La misère, durant les 40s, devient un terme récurrent en littérature ( CF, E.Sue, in Les mystères de Paris). On note d’ailleurs que l’opposition ne tarde pas à reprocher à Louis Philippe sa nonintervention dn les pbs sociaux, et au libéralisme, sa passivité face à la misère grandissante.
Révoltes ouvrières en 1831 et 1834, à Lyon et Paris, réprimées dans le sang par la Garde Nationale
Le souvenir de la R. Française redevient d e+ en + présent dn les esprits (Lamartine, Histoire des Girondins ; Michelet, Histoire de la Révolution Française, Louis Blanc, Histoire de la Révolution).Oncomprend que pr bcp de Républicains, la Révolution n’est pas achevée, et qu’il faut la finir.
* Enfin, on reproche à l’opposition la question du suffrage censitaire. En effet, l’opposition Républicaine réclame un abaissement du Cens, voire le suffrage universel.
Arago réclame le suffrage universel.
Il faut revenir au principe de la souveraineté nationale : c’est le principe de notre gvt, ilest inscrit dn la Charte. Voyons maintenant si ce principe est en action.(…). Messieurs, la population de la France se compose d e34 M d’âmes. Sur 34 M d’âmes, il y a 17 M d’hommes. Sur ces 17 M d’hommes, d’après les tables de mortalité les plus exactes, il y a 8 M d’hommes de 25 ans et au dessus. Vous savez pourquoi je prends la limite de 25 ans, elle est indiquée dn la Charte. Comien avez-vousd’élécteurs, sur 8 M d’hommes de 25 ans et au dessus ? Vous en avez à peu près 200 000. Je soutiens , moi, que le principe de la souveraineté populaire n’est pas en action dn un pays où, sur quarante hommes, il n’y a qu’un électeur(…)
Je dis qu’il y a dn la population, une partie considérable qui est privée de tte espèce de dts politiques, et qui, non seulement ets la plus nombreuse, mais…