Le poids des déterminantes démographiques dans l’évolution du chômage

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Quel est le poids des déterminants démographiques dans l’évolution du chômage entre 1975 et 2009 en France et en Allemagne ?

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Sommaire

-Introduction Page 3
– I-Le cas de la France Page 6
– II-Le cas de l’AllemagnePage 11
– III- France-Allemagne : impact démographiques différent sur le chômage Page 15
-Conclusion Page 17
-Bibliographie Page 18
-Annexes Page 19

Le chômage aujourd’hui est un problème des plus centraux dans notre quotidien tant sur le plan économique que sur le plan social. Depuis plusieurs années, les différentes politiques économique pour réduire lechômage se sont suivies, rivalisées, et bien souvent comparées entre les différentes nations du monde entier. Pour les pays développés, le chômage est un débat actuel et central de notre activité et ce depuis plusieurs années, il est ainsi sujet de confrontation entre les différentes politiques à utilisées mais aussi dans la détermination des causes qui provoquent le chômage.
La définition dudictionnaire du chômage est la suivante : chômage = « Fait de chômer, interruption du travail ; état d’une personne privée d’emploi », ainsi d’après cette définition le chômage peut être défini comme l’inactivité d’une personne de la population active qui souhaite travailler. Le chômage est donc un fait économique et social causé par les interactivités qui existent entre les individus au sein d’unesociété. On peut donc dire que le chômage est une conséquence des interactions de l’offre et de la demande qui se trouvent sur le marché du travail.
Plusieurs théories se confrontent sur la définition et les causes du chômage :
– La théorie du chômage pour Karl Marx : Marx considère le chômage comme endogène, c’est-à-dire sécrété par le mécanisme économiques. Pour lui, le niveau de la populationsalariée et le taux de salaire ne dépendent pas des lois démographiques, mais du rythme de l’accumulation et des formes qu’elle prend (phase d’accumulation rapide, la demande de la main-d’œuvre augmente). C’est donc le rythme de l’accumulation qui produit tantôt l’insuffisance de travail, tantôt l’abondance de travail. Pour lui, le capitalisme tend à produire, à long terme, l’accroissement continu dela surpopulation ouvrière, le prolétariat est alors divisé entre ceux qui sont en situation de surtravail (salariés) et de sous-travail (chômeurs), surpopulation relative dans le sens où elle n’est pas due à la croissance de la population mais à la diminution des besoins en main-d’œuvre. D’où ce que Marx appelle « l’armée des réserves du capital », masse disponible des travailleurs tantôt appelés,tantôt rejetés, soumis au capital et nécessaires à l’accumulation. Ainsi Marx ne prend pas en compte l’évolution démographique dans son explication du chômage mais le défini comme un coup gagnant pour le capitalisme individuel car l’entreprise a le choix dans sa main-d’œuvre. Selon Marx, le seul moyen de supprimer définitivement le chômage serait d’abolir le capitalisme et le système du salariat,en passant à une société socialiste ou communiste.
-La théorie libérale : elle décrit l’équilibre du marché du travail par l’ajustement de l’offre et de la demande en fonction du prix. Le chômage est donc considéré comme volontaire car le salaire d’équilibre est jugé trop faible par rapport à leur travail, et les individus préfèrent alors favoriser leurs loisirs et leur temps libre. Pour laconception néoclassique, le chômage est soit volontaire : les salaires sont considérés comme totalement flexible afin d’égaliser l’offre à la demande, il s’agit de la condition de plein-emploi, ou bien frictionnel.

Dans la conception néolibérale, le seul responsable du chômage serait l’État car il impose un salaire minimum qui n’est pas en adéquation avec les fluctuations de l’offre et de la…