Rue des candélabres

Envoyez à la Fondation : (Avant le 31 mai, dernier délai) Deux documents, que vous devez nous faire parvenir uniquement en version papier qui nous permettront de déterminer si votre projet répond bien aux critères de la Fondation, (texte, synopsis, point de vue, budget ?) – un curriculum vitae- une lettre de motivation, expliquant :- Votre parcours jusqu’à aujourd’hui, problèmes rencontrés etrésolus- La nature de votre projet- A quel point vous en êtes de sa réalisation- Pourquoi vous avez besoin de notre aide (Quelles sont les difficultés restant à surmonter)- Que va vous apporter la réalisation de ce projet (N’oubliez pas de nous donner votre adresse postale et votre adresse Email)
Si votre candidature est retenue, vous recevrez un dossier à remplir, qui devra nous être retourné,rempli, dans les dix jours suivant la réception. C’est à partir de ce moment que votre candidature sera effective. N’attendez pas les derniers jours avant le 31 mai, votre dossier risque de ne pas être acceptée.
Anthony Marlier
11 rue Paul Doumer
93100 Montreuil-sous-Bois
06 70 74 32 59
[email protected]

Fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la Vocation 104, rue de Rennes75006 Paris

Objet : lettre de motivation pour la bourse à la vocation 2011.

Madame, Monsieur,

Je m’appelle Anthony, j’ai 27 ans et je suis originaire de Rethel. Contre l’avis du conseiller d’orientation aux vues de mes résultats scolaires, j’ai quitté les Ardennes à 14 ans pour aller apprendre le métier d’ébéniste. Puis lorsque j’ai eu le Certificat d’Aptitude Professionnelle, il m’a falluchanger de ville pour poursuivre mon cursus.
À ce moment, ma rencontre avec l’art fut trop vive et je décidai de réorienter mon parcours pour pouvoir accéder à des formations et à des stages ayant attrait au spectacle vivant afin d’en faire mon métier.
Le lycée Val de Murigny de Reims me donne une chance de pouvoir retourner dans une filière technique d’adaptation, je me renseigne alors etm’aperçois que le baccalauréat Science et Techniques Appliquées « option micro-techniques » ne donne pas accès au BTS audiovisuel que je visais initialement.
Forcement déçu au début, je décroche mon bac avec entrain car je sais que je me dirige pour les dernières fois sur les bancs de l’éducation nationale.

Au mois de juillet 2003, en même temps que les résultats du bac, je réponds à une offred’emploi du théâtre d’Épernay qui recherche en emploi aidé une personne dans le secteur de la communication.
A la première visite de ce théâtre tout de bois et de chanvre, mes yeux pétillent et le directeur technique de l’époque, Yves Gallet me dit plus tard qu’il perçu ces étincelles. Il insiste pour que le poste soit réparti à mi-temps entre technique et communication, ce qui ne cessera d’êtreréparti d’abord vers plus de communication avant de se rapprocher vers de plus en plus d’accueils techniques et de créations.
Grâce a des formations en cours d’emploi, j’eu à ce moment la possibilité de spécialiser mes connaissances que les plus anciens techniciens me transmettaient jusqu’alors oralement.

Lorsque le théâtre d’Épernay choisit de m’embaucher en 2006 en tant que régisseur de théâtre,j’accepte mais ma quête d’ailleurs m’incite à démissionner quelques mois plus tard pour me tourner vers une vision plus nomade du métier, en accompagnant techniquement les spectacles en tournée.
Dès lors, je quitte la région sparnacienne pour m’installer en région parisienne et travailler en compagnie ou en production en tant que régisseur lumière, video ou son, régisseur général ou constructeur.Plus récemment, les différentes rencontres que j’ai pu faire dans mon travail m’ont poussées vers de plus en plus de marionnettes, avec de moins en moins de frontière entre l’artistique et la technique.
Je suis aujourd’hui technicien intermittent du spectacle vivant au titre de l’annexe 8 de l’assurance chômage.
Mais surtout, je commence à entrevoir une direction plus claire dans mon…