Hiroshima mon amour

« Hiroshima mon amour »
Alain Resnais, 1959.

A aussi fait «Les statues meurent aussi » avec Chris Marker: film en N&B avec seulement une voix-off.
Chris Marker a participé au film « Loin du Vietnam » et « La jetée ».
Resnais a également fait « Nuit et Brouillard » et « Le chant du… » (commande qu’il a détourné).
Pour « Hiroshima mon amour »:
Resnais a demandé àDuras un scénario qui soit vraiment un texte littéraire.
1959 comme « La mort aux trousses » qui invente un nouveau genre tout comme « Hiroshima mon amour » mais dans une toute autre cinématographie.
Livre Alain Resnais par la revue Positif.
Plus Resnais vieillit et plus il fait des films jeunes.
Au départ Resnais est un monteur. A 10 12ans il commençait déjà les petits films avec la super 8 deses parents. Ensuite rentre à la FEMIS. Pendant 10ans, après la 2de GM il ne fait que des docu.
« Hiroshima mon Amour » au début devait être un docu et se voit devenir une fiction.
59’= GF, encore dans traumatisme de la 2de GM. Japon ne faisait pas partie du bloc allié…
Grosse somme pour des fictions franco-japonaises. Producteur de Resnais, Pierre Braunberger, (Chris Marker, Godard,Truffaut…) . Alexandre Daumann propose de prendre cette somme.
« Nuit et Brouillard », 2ans auparavant, 1er film sur les déportés et les camps de concentration.
Il voulait que Resnais fasse comme « Nuit et brouillard ».
Resnais accepte, part à Hiroshima et se rend compte que ne peut pas tourner. Il prend donc contact avec Duras qui est dans le nouveau roman. Le roman ne peut être le même donc le filmne peut être le même cinéma.
Les 1er films de Resnais consacrés à l’art.
48’=Van Gogh
50’=Guernica
53’=Les statues meurent aussi avec Chris Marker (interdit pour anti colonialisme mais en même temps, c’est un film sur l’art alors que d’autres film politiques sont totalement acceptés. En parlant de l’art on peut parler politique).
55’=Nuit et brouillard
56’=Toute la mémoire du monde (raccordmouvement par le travelling)
58’=Le chant du Styrène avec un texte de Raymond Queneau.
59’=Hiroshima mon amour, scénario de Marguerite Duras.
59’=L’année dernière à Marienbad, scénario de Alain Robbe-Grillet
63’=Murielle ou le temps d’un retour
Resnais n’appartient pas à la Nouvelle Vague car n’est pas un jeune critique du Cahier du Cinéma, qui se connaissent tous et qui vont ensuite tournercomme Godard, Truffaut, Chabrol…
Mais il accompagne la Nouvelle Vague, car fragmentation du scénario, déstructuration du récit…
« Mon oncle d’Amérique », 3 récits qui vont se croiser. Henri Laborite est un neurologue et fais des recherche sur les comportements d’animaux en éthologie pour montrer que les hommes sont des animaux.
3 récits, donc 3 fictions.
Séquence du téléphone et de la cuisinede la bécasse. Se joue le pouvoir à travers le téléphone. A travers la bécasse veut dégouter son adversaire de W. Il y a aussi opposition entre campagne/ville.
Double miroir chez Resnais => Scénariste manipule ces personnages tout comme le fait le professeur Laborite avec ses animaux de laboratoire.
Fiction démontée car on a la mise en image d‘une analyse scientifique.
Au fond le scénaristen’est que le professeur de laboratoire.
Voix-off transmet les commentaires du professeur propres aux rats mais qui finalement, se colle à merveille aux comportements des hommes.

Hiroshima, format 4/3 N&B pour choix esthétique et car – de W sur la lumière).

Film de Luc LAGIER, « Hiroshima, le temps d’un retour »
Temps thème principal de Hiroshima, il prend forme par métaphores de l’eau(fleuve, café au bord de l’eau, douche…) Rester ds l’instant.

Revit son amour avec le jeune soldat allemand à travers le japonais à Hiroshima.
2 histoires dans 2 lieux :
Hiroshima = contrasté
Nevers = gris

Japon :
1945 ® pays dur qui vit sur la tradition du Moyen Age. Société impérialiste. Japon ne veulent pas capituler donc USA lance deux bombes, une sur Hiroshima et une à Nagasaki….