Etude de marché contrebande
Nous avons commencé notre étude par une étude documentaire dans laquelle nous avons essayé de trouver les symptômes, nous avons pu relever les suivants :
? Plus de 422 produits sontcommercialisés dans les marchés de contrebande d’Oujda et région. Le carburant se trouve en tête de ces produits
? Ce secteur illicite réalise un chiffre d’affaires de Six milliards de DH annuellement dans larégion de l’Oriental ce qui équivaut à celui réalisé par 1.200 PME/PMI réunies et par conséquent 32 400 emploi perdus
? Oujda est passée de 28 stations d’essence à 5 stations opérationnellesactuellement seulement grâce à quelques entreprises
? 651443 litres de carburant algérien sont écoulés quotidiennement dans la région.
? Le carburant algérien est prisé par la population locale. Il coûtedeux fois moins cher que l’essence des stations-services
La contrebande est une ancienne méthode fondée sur des échanges commerciaux longtemps pratiqués par les populations résidants près des côtesfrontalières. Ces résidants ont toujours ignoré les frontières étatiques, puisque ces derniers sont presque liés par les mêmes origines historiques et familiales, et des liens de parenté forts sontpartagés entre Oujdis et Oranais, Tlemçanais ou Maghnawas.(voir annexe)
Il est à noter que la plupart des Oujdis appartiennent à d’anciennes familles algériennes, et vice versa : On peut déduire queles Oujdis considère l’Algérie comme leur deuxième identité et les produits en provenant comme leurs produits nationaux.
Nous avons pu constater, en se référant à une documentation diverse queleurs économies et leurs tissus sociaux ont fluctué avec les différentes positions politiques et les prises de positions changeantes.
La ville d’Oujda semble payer au prix fort sa positiongéographique: la ville est pénalisée par une frontière – ayant fait jadis sa gloire marchande – politiquement fermée. Mais parallèlement, la circulation des biens et des personnes continue de manière…