Les jeunes et la citoyennité
Les jeunes et la citoyenneté
Problématique : Comment impliquer les jeunes dans les droits et les devoirs civils ?
Première partie : Les Droits et les Devoirs des citoyens
Introduction :
Etre citoyen, c’est participer de son plein gré à la vie de la cité, partager avec ses concitoyens le pouvoir de faire la loi, d’élire et le cas échéant, d’être élu. Les citoyens établissent deslois et les respectent, cela s’appelle le civisme. Tous les citoyens paient des impôts afin d’avoir des gendarmes, des lycées, des hôpitaux, des éboueurs, des éclairages publics, car il faut de l’argent à l’ Etat ou à la ville pour entretenir tous ces services.
Devoir : Il existe plusieurs sens au mot « devoir ». Le premier sens est juridique, il est alors synonyme « d’obligation ». Le deuxièmeest plus moral, il désigne une réalité qui consiste à guider le citoyen dans l’espace public.
Droit : Ensemble des principes qui régissent les rapports des hommes entre eux et qui servent à établir des règles juridiques en vigueur dans une société.
Droits de l’homme : Droits et libertés que chaque individu possède du seul fait de sa nature humaine, proclamés par différents textes comme parexemple La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
Les citoyens ont adopté le 10 décembre 1948 une déclaration regroupant leurs droits et leurs devoirs, il s’agit de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
I. La déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen
a) Un peu d’Histoire…
La Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen est un des textes fondamentaux de laRévolution française qui présente l’ensemble des droits naturels, individuels et collectifs. Elle est adoptée définitivement le 26 août 1789. Chaque article condamne les principes, les institutions, les pratiques de l’Ancien Régime. Elle sert de préambule à la première Constitution de la Révolution française.
b) La déclaration :
Article premier
Leshommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
Article II
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.
Article III
Le principe de toute Souveraineté résideessentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.
Article IV
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que parla Loi.
Article V
La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.
Article VI
La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être lamême pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Article VII
Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formesqu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout Citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.
Article VIII
La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et…