Commentaire sur dom juan premiere tirade
Commentaire Composée sur Dom Juan
Le texte que nous allions commenter est sur Dom Juan, la première tirade de Sganarelle. Ce texte est la première scène écrite par Molière, et représente le classicisme. Le classicisme est reconnu pour avoir donnée la raison et la morale au publique, Molière lui, représente la morale sur scène avec des pièce comiques et tragiques. Dom Juan, pièce joué en 1655est une histoire d’un libertin qui essaie de faire tomber amoureuses toutes sortes de filles. Cette pièce est une tragi-comédie qui raconte la vie de Dom Juan. Tirso de Molina, écrivain espagnol écrit la même histoire quelques années avant; certains pensent que Molière a plagié la pièce de Tirso de Molina car c’est si similaire. Dans cette scène, Sganarelle, le valet de Dom Juan, discute avecGusman, l’écuyer de Done Elvire, qui s’étonne du départ précipité de Dom Juan. On apprend qu’Elvire, après avoir été enlevée d’un couvent puis épousée par Dom Juan, vient d’être abandonnée par lui.
Sganarelle dit a Gusman de enlever tout espoir que son maître revienne vers Elvire. La tirade nous permet dans cette scène d’exposition de découvrir le caractère de Dom Juan, et révèle aussi celui de sonvalet ainsi que les relations qu’il entretient avec son maître. Dans cette scène, la problématique dégagée est la suivante : comment Molière fait-il un double portrait? Cette problématique sera développée dans deux axes. Le premier axe sera la description du portrait de Dom Juan et le second axe sera le portrait de Sganarelle.
La tirade de Sganarelle fait le portait de Dom Juan; le maître estdécrit comme étant un débauché, irréligieux, et un méchant homme. Dès le commencement de la tirade, Sganarelle traître Dom Juan d’un « pèlerin ». Pèlerin a une connotation religieuse, cela est ironique car Dom Juan est tout sauf religieux, il est rusé et matois. Dom Juan se moque de toutes les règles sociales. Il n’écoute que son plaisir, il prend ce qu’il veut, les « dames, demoiselles,bourgeoise, paysanne ». Cette énumération montre qu’il fait tomber amoureuses toute classe sociale de femmes. Nous remarquons aussi le champ lexical dévalorisant de « turc, hérétique, ni saint, ni Dieu, ni loup-garou ». Encore une fois, c’est une énumération de mots dévalorisants, et dehumanisants. Politiquement, les Turcs étaient l’ennemi, l’empire du mal. En le mettant dans l’énumération, le narrateurmet l’emphase sur le portrait négatif de Dom Juan. Sganarelle ridiculise institution sacrée du mariage, « un mariage ne lui coûte rien à contracter », comme si ces femmes étaient des maisons à construire avec un contrat. Il voit son maître comme un homme qui a l’instinct les plus bas, il est comparé à un « chien », « un pourceau d’Epicure » « un vrai Sardanapale », « une bête brute ». Nousdistinguons une allusion au libertinage « Epicure et Sardanapale », sa morale comme ceux des philosophes grecs est fondée sur le plaisir, le débauche et la corruption, ce qui caractérisent la vie d’un libertin. Nous remarquons aussi une déhumanisation de Dom Juan, c’est un « chien » et un « loup-garou ». Dom Juan n’est pas seulement un débauché mais c’est aussi un hérétique. Il ne croit « ni Ciel, nisaint, ni Dieu, ni loup-garou », dans cette époque, cette attitude passait pour intolérable et même un peu provocatrice. « Ni saint, ni Dieu » montre une absence de foi, c’est un impie, un irréligieux. Nous remarquons que le valet, Sganarelle en quelque sorte croit en Dieu et craint que Dom Juan soit puni par Lui, « suffit qu’il faut le courroux du Ciel l’accable un jour ». L’hyperbole, « le plusgrand scélérat que la terre ait jamais porté » montre l’aspect le caractère hors du commun et ridicule de Dom Juan. Quelque part, nous retrouvons une admiration de la part de Sganarelle, il l’appelle son « grand seigneur » « dom » ce qui est une marque d’aristocrate et de supériorité. Dom Juan peut se permettre de faire souffrir les gens car il le peut, et cela est admirable pour Sganarelle. Le…