Analyse bénédiction
Bénédiction
I
§1 Cette strophe exprime la naissance du poète par la volonté de dieu, la « puissance suprême » (V.1). Il n’est pas le bienvenu : « sa mère épouvantée » (v.3), sa mère n’en veut pas. Elle est horrifiée de le voir naitre et rejette la faute sur dieu. Elle s’en prend a dieu qui a pitié d’elle
§2 La mère s’adresse a dieu. Elle aurait préféré un « nœud de vipère » (v.5) à sonfils poète qu’elle trouve être une « dérision » (v.6). Elle regrette « la nuit aux plaisirs éphémères » (v.7) durant laquelle le poète a été conçu. Son fils est, pour elle, son expiation.
§3 Elle s’adresse ici directement à dieu. Elle est le dégout de son mari pour avoir enfanté ce « monstre rabougri » (v.12), qu’elle ne peut rejeter et dont elle ne peut se séparer comme elle aurait pu le faireavec n’importe quoi d’autre symbolisé par « un billet d’amour » (v.12)
§4 La mère pense que dieu a de la haine pour elle et que c’est pour ça qu’elle a été choisie parmi toutes les femmes pour donner naissance au poète. Elle va donc faire « rejaillir ta [dieu] haine qui m’accable sur l’instrument de tes méchanceté » (v.13-14). Elle compte se venger de son sort sur son fils. Elle ne lui donneraaucun amour et va l’accable, le tordre pour l’empêcher de grandir et de s’épanouir.
§5 La mère ravale sa haine une fois ces paroles dites. Elle ne comprend pas les raisons de dieu, les « dessins éternels » (v.18), qui lui ont fait avoir cet enfant poète. « Elle-même prépare au fond de la géhenne les bûchers consacrés aux crimes maternels. » (v.19-20), la mère s’apprête à commettre un crimematernel en ne donnant, à son fils, aucun amour.
§6 Malgré la haine de sa mère, l’enfant déshérité pourra grandir et s’épanouir comme si un ange veillait sur lui. Il va grandir en s’enivrant de soleil. Il est comme pris en charge et surveillé par un ange qui prend soin de lui a la place de sa mère. Il va pouvoir profiter de la vie et trouver dans tous ce qu’il mange ou boit, il retrouve la saveur del’ambroisie, tout se qu’il mange et boit est suave.
§7 L’enfant est empli de bonheur qu’il trouve dans la nature. Il est si heureux que l’ange qui le suit et qui veuille dessus pleure devant son bonheur et sa gaieté.
§8 Les gens autour de lui ont peur de lui. Ils cherchent à lui faire du mal et la tranquillité du poète les encourage à continuer. C’est comme un concours à celui qui lui ferale plus de peine.
Le poète est leur bouc émissaire.
§9 Les gens font en sorte de souiller tous ce qui est destiné au poète. Ils jettent tous ce qu’il touche comme si ces choses étaient désormais sales. Ils ne veulent pas même marcher dans les pas du poète.
§10 Le poète a trouvé une femme. Malheureusement, celle-ci ne veut qu’une chose, profiter de tous ce que le poète peut lui apporter. Ellele crie d’ailleurs à tout le monde, elle s’en vante même.
Elle veut se faire idole comme celles de l’antiquité et se faire adorer par le poète.
§11 Elle veut vivre en s’enivrant de tous ce qu’elle peut avoir, de toutes les merveilles de ce monde, que le poète peut lui apporter. Elle va profiter de lui pour voir si elle peut profiter de quelqu’un amoureux d’elle pour lui extirper tous ce qu’ila et se jouer de lui.
§12 Lorsqu’elle s’ennuiera du poète et qu’il n’aura donc plus rien a lui apporter, elle l’attaquera en plein cœur avec ses ongles, « pareils aux ongles des harpies » (v.47), ses ongles sont très aiguisé et elle atteindra donc le cœur du poète sans trop de difficultés.
§13 Elle lui arrachera le cœur, elle lui fera tant de peine qu’il en aura le cœur brisé. Une fois sontcœur arracher, elle s’en débarrassera en le donnant en pâture à sa bête sans la moindre émotion. Cela montre bien que l’on peut faire ce que l’on veut du poète sans aucuns remords.
§14 le poète se tourne vers le ciel et vers dieu. Il est calme, serein et lève ses bras. Son esprit est tout à fait lucide, ce qui lui enlève son aspect de membres des peuples furieux qui sont les hommes.
§15…