Analyse psychosocio de visuel nivea

Visuel Nivea
Nivea, lance un nouveau produit sur le marché des cosmétiques. Marché, en l’occurrence, fleurissant, avec des cibles saturées et donc un choix entre les différents concurrents (ex : Diadermine avec Lift +) qui se fait difficile…. Afin de se démarquer des autres produits similaires, Nivéa, pour le lancement de son nouveau produit, opte pour une communication à titre« exceptionnelle » (cf « exclusif !»)… où elle s’adresse particulièrement à sa cible (les femmes d’âge moyen 35-45ans qui se maquillent et sont sensibles au vieillissement de leurs peaux) en utilisant un visuel publicitaire publié dans la presse. Pour parvenir à une communication performante, Nivéa met en œuvre des moyens, nous verrons tout d’abord quels sont-ils et comment ont-ils été agencé pour qu’ils soientefficaces… Puis, dans une 2ème partie, nous verrons les différents mécanismes psychosociologiques qui vont permettre l’adhésion de la cible à ce nouveau produit qui est : Le fond de teint Beauty lift.

La perception est la valeur privilégiée de la construction publicitaire capable d’un fort impact visuel…
A première vue, ce visuel laisse une impression réaliste, avec une lumière provenant de face,elle aussi d’aspect très naturel, et des couleurs pastel à dominante beige, couleur « chair occidentale »… Une harmonie de couleurs très douces qui a pour but de mettre les prospects dans un état d’esprit calme et paisible.
Le visuel est composé de différents éléments… Nous voyons en 1er lieu, le visage de cette femme (qui occupe une grande place : toute la page de gauche)… Elle paraît être d’âgemoyen (35-40ans) et avoir une certaine sérénité. Elle inspire à la beauté et à la douceur. Nous pouvons ici supposer une référence à l’histoire de l’art, aux représentations de personnages sont : les icônes.
Ensuite, le produit… qui malgré être placé dans le coin en bas à droite (de l’autre page) arrive à prendre un espace significatif puisqu’il monte jusqu’à hauteur de la demi page. Placésur un axe vertical, il prend alors le symbole de totem.
Les éléments sont dispersés dans les 2 pages, ils prennent donc bien tout l’espace visuel. On peut y observer une majorité d’obliques, le visage de la femme et le produit, de formes ovales, sont disposés de telle sorte à former une courbe qui paraît avoir une continuité vers la droite, il y a là une notion d’avenir. Enfin, légèrementdessinés, se trouve 2 arcs de cercle de chaque côté du visuel, on peut penser à un cercle fermé qui englobe le tout, avec pour référence Platon : pour lui les figures géométriques sont des figures parfaites, et le cercle est la « reine » des perfections.
L’arrière-plan du décor peut s’étendre à l’infini, on ne peut distinguer de formes géométrique, il s’agit donc d’un visuel à fond perdu (« loi de lacontinuité »). Ceci permet de mettre en avant les éléments et de ne pas avoir le regard détourné par ce qui peut être derrière.
Concernant le textuel, l’ensemble est assez homogène, la police de caractère est uniforme, seul les tailles varient et le soulignement en gras… Continuant dans cet esprit d’harmonie et de simplicité. Tout comme ce « simuli behaviorisme », forme d’accroche très simplistemais très accrocheur.
Le document laisse donc un aspect harmonieux, paisible, agréable à regarder…

La communication publicitaire va de paire avec la psychologie… Pour pousser l’individu à consommer, il faut connaître ce qui est susceptible de le motiver…
Durant tous ces siècles, la beauté a connu beaucoup de « définition », de « normes », de « règles », aujourd’hui on court après cette beauté,cette éternelle jeunesse… Les femmes ont ce besoin de plaire et de ce plaire et ne veulent pas se voir vieillir. On peut donc supposer que l’annonceur s’est basé sur cela en essayant d’agir sur les potentielles consommatrices en leurs faisant découvrir plus qu’un besoin, une nécessité d’adopter ce produit afin de ne pas se faire rattraper par le temps tout en continuant à se maquiller.
Ces…