Analyse: » tristesse de la lune », c.baudelaire
Charles Baudelaire, Les fleurs du mal, Tristesse de la lune
Dans ce poème , nous assistons à une scène magnifique où la lune, une femme rêveuse mais triste et
un poète amoureux de celle-ci varecueillir les larmes de sa douce et les gardera, jalousement, dans
son cœur ,à l’abri d’autres regards.
G. Flaubert a écrit dans une lettre adressée à Baudelaire le 13 juillet 1857 « Vous aveztrouvé le
moyen de rajeunir le romantisme. Vous ne ressemblez à personne ce qui est la première des
qualités. L’originalité du style découle de la conception. La phrase est toute bourrée par l’idée àen
craquer. J’aime votre âpreté avec ses délicatesses de langage qui la font valoir, comme des
damasquinures sur une lame fine. » Évidement, il avait raison. Et que dire de plus. Flaubert venaitd’analyser toute la beauté et la finesse de l’œuvre baudelairienne. Mais nous ne sommes pas ici
pour remettre en cause ses propos mais bien pour faire notre propre commentaire et analyse d’un
deses nombreux chefs-d’œuvre que je nommerais: « Tristesse de la lune ».
Pour débuter cette analyse, je voudrais insister sur le fait que bien que se soit un poème romantique
car axé sur lesémotions, les sentiments et bien évidement la nature avec cette femme qui est
comparée à la lune, il garde une forme classique avec ses vers en alexandrin et leur nombre
formant un sonnet : il y a deuxquatrains et deux tercets .
Nous allons d’abord nous intéresser à la forme du sonnet.
Comme vous l’aviez sans doute remarqué, les rimes des deux premières strophes,les deux
quatrains, sont desrimes croisées (abab) allant de rimes riches pour celles en « a » à pauvres pour
celles en « b ». Ensuite,les deux tercets sont en rimes suivies(aab-ccb) allant de rimes riches pour
celles en« a » et en « c » en rimes suffisantes/pauvres pour celles en « b ».
Maintenant, intéressons-nous aux figures de style utilisées dans ce texte.
La première figure de style que je vais énoncer est…